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Valls, ministre, Guéant est toujours là ! La continuité dans le changement c'est maintenant !

Montpellier. Sona, 7 ans, et sa famille menacées d’expulsion (Midi Libre)

 

Soirée de mobilisation ce soir à partir de 18 heures, à l’école Jules-Simon (45 rue de la Méditerranée). Organisée par les parents d’élèves et les enseignants, "histoire de rappeler, une fois de plus, que la France reste encore le pays des droits de l’homme"

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L’annonce est tombée lundi matin comme un couperet : Sona, son frère et ses parents vont être reconduits dans les prochains jours à la frontière, direction l’Arménie d’où est originaire cette famille installée en France depuis plusieurs années et demandeur d’asile.
Face à cette décision "intolérable", les enseignants et les parents d’élèves de l’école Jules-Simon ont décidé de se mobiliser. "Sona, âgée de 7 ans, est scolarisée ici depuis plus de trois ans. Elle et son frère, qui est maintenant au collège, sont des élèves brillants et épanouis, souligne une enseignante. Cette expulsion est d’autant plus injuste que la famille est très appréciée et impliquée au sein de l’école et du quartier."

Selon Réseau éducation sans frontières, qui suit de près ce dossier, Artiom, le père de Sona, a été "torturé dans son pays pour avoir exercé son métier de journaliste". Depuis plusieurs années maintenant, il demande à la France l’asile politique qui ne lui est pas accordée.


Illustration : Gueant_Valls.jpg

Communiqué du NPA. Sarkozy a oublié un ministre dans le gouvernement Ayrault !

Valls, ministre de l’Intérieur, a fixé ses objectifs en matière d’immigration. Pas plus de 30 000 régularisations par an, ce qui était déjà le chiffre du gouvernement Fillon, et surtout pas de régularisation massive. Quelle belle continuité ! Mais un tel résultat sera obtenu avec « des critères, précis, objectifs, compréhensibles » dit-il! En un mot le gouvernement sera aussi dur vis-à-vis des sans-papiers. Ils devront pour l’essentiel continuer à vivre dans l’illégalité, sans titre de séjour, en travaillant sans protection, à la merci du bon vouloir des patrons, avec des salaires au rabais. Mais ils sauront pourquoi ! Et Manuel Valls de nous resservir la vieille soupe paternaliste du respect « des valeurs de la France » et de la situation économique et sociale dont il faut tenir compte. Soyons sûr que les luttes des sans-papiers pour leur régularisation continueront à se développer, contre Manuels Valls, avec tout notre soutien.

Montreuil, le 27 juin 2012


Sans-papiers : pour Besancenot, "première grande faute du gouvernement" (AFP)
  
Sous Hollande aussi, on cache des enfants (RESF dans Mediapart)

Fin de semaine dernière, coup de téléphone de Brest : on nous informe que des parents d’élèves d’une école de la ville aidés par les membres de l’association Casss-Papiers cachent une famille tchétchène qui a été informée de sa prochaine expulsion vers la Pologne, étape vers un retour en Tchétchénie.  Or la famille Bagueivy est très menacée. Le père et une sœur de M. Bagueiv ont été assassinés en mai 1997, deux de ses frères ont disparu. Lui-même a été kidnappé par la police qui a exigé qu’il donne des informations sous peine de mort.

La dépêche de l’APF ci-dessous dit la suite.

 BREST, 19 juin 2012 (AFP) - Une famille russe d'origine tchétchène, avec trois enfants, est cachée depuis samedi dans le Finistère par un réseau de bénévoles, pour échapper à la rétention administrative et à l'expulsion.

Au début du week-end, les membres de Casss-papiers (collectif action, soutien et de solidarité avec les sans-papiers) une association brestoise créée en 2001 qui s'oppose à l'expulsion d'immigrés, ont appris par leur réseau quela famille Bagueivet ses trois enfants devaient être interpellés.
Depuis, l'association et les parents d'élèves du groupe scolaire des enfants tiennent tête à la décision administrative qui devait placer lundi la famille russe et les enfants dans au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot en Seine-et-Marne.

"Nous sommes en infraction, mais c'est dans un but humanitaire. On ne peut pas laisser faire ça", affirme la présidente de l'association des parents d'élèves de l'école Anne Bussière, décidée à venir en aide aux ressortissants russes.

"S'ils sont repris, ils seront envoyés en Pologne (pays par lequel la famille est arrivée en France en janvier 2012). De là, ils seront expulsés vers la Tchétchénie", s'inquiète le porte-parole de Casss-papiers Olivier Cuzon. Avant d'évoquer les risques encourus par le père de famille pour son engagement politique dans son pays d'origine.

Depuis le week-end dernier, des bénévoles de Casss-Papiers et des parents d'élèves mobilisés pour cette cause, hébergent discrètement, le père d'un côté, la mère de famille Diana et ses trois enfants d'un autre, dans des lieux tenus secrets.

Marie, une mère de quatre enfants, a reçu Diana dans son petit appartement à deux pas du centre de Brest, en attendant qu'une stratégie se mette en place. Le père qui a trouvé refuge ailleurs n'a pas donné signe de vie depuis samedi. Discrétion oblige.

Dimanche, un volontaire a mis un confortable appartement à Brest à disposition de la mère et de ses trois enfants. Bien mieux que l'EtapHôtel de Plougastel à quelques kilomètres de Brest, où la famille était logée par les services de l'Etat.

Mardi, Marie a lavé le linge sale et l'a repassé. Un autre volontaire du réseau est venu récupérer les vêtements. Diana et ses trois enfants doivent être relogés avant la fin de la semaine dans un autre lieu, en toute discrétion.

"Pour moi, c'est normal, on n'a pas le droit de traiter les gens comme ça. Ca me rappelle les heures noires de notre histoire", s'indigne Marie, qui vient d'une famille de résistants.

Dimanche soir, une centaine de personnes ont manifesté pour soutenir la famille devant l'école des enfants."

Ainsi, on en est là, sept semaines après l’élection de François Hollande : des parents d’élèves, des enseignants, des gens comme tout le monde, dont un bon nombre sans doute ont voté pour le président « normal »  cachent une famille pour la faire échapper à la police de Monsieur Valls !  Sous Sarkozy, le fait n’était pas si rare. En 2006, à Brest déjà, Patimat et sa mère avaient été cachées 105 jours pour n’être pas expulsées vers le Daghestan.  On ne pensait pas que de tels événements  devraient se répéter sous Hollande !
  

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Toujours du ressort de Valls : Millau. En délit de fuite, l'homme a été tué par la balle du policier (Midi Libre)

La nouvelle, tant redoutée par tous les fonctionnaires du commissariat de Millau, est tombée, hier, peu après 17 heures. La balle perdue des policiers de la Bac a été finalement retrouvée dans le corps de l’automobiliste villefranchois mort, mardi, après avoir forcé un barrage sur une artère très fréquentée de la cité du gant.
L’autopsie pratiquée mercredi, à l’Institut médico-légal de Montpellier, sur ce Villefranchois de 26 ans est sans ambiguïté : le décès est bien consécutif au tir (le premier dans l’ordre chronologique des événements) de l’agent placé côté passager au moment de l’intervention. "Un tir réflexe" selon le procureur de la République, qui a traversé le thorax, le poumon et l’aorte de la victime... [...]

De l’autre côté de l’Aveyron, à Villefranche-de-Rouergue, même sentiment de désolation. C’est, en effet, un quartier sous le choc qui a appris la terrible nouvelle. Le garçon décédé mardi à Millau habitait la cité du Tricot où il avait aménagé il y a cinq ans dans un des appartements des Anémones.
De lui, les jeunes croisés hier après-midi dans les cages d’escalier ne savaient pas grand-chose. "Nous ne le connaissions pas spécialement plus qu’un autre habitant, entendait-on ici ou là. Nous savions juste qu’il était très gentil, très respectueux du quartier et de ses habitants."
Ce trait de caractère est incontestablement celui qui revient le plus souvent pour évoquer un homme inconnu jusque-là de la justice. D’où, parfois, derrière de grosses lunettes noires, la colère : "C’est très violent, c’est abusé".
Et si d’autres ne se faisaient guère d’illusion - "s’il était à Millau dans une voiture, ce n’était pas par hasard" -  tous se disaient qu’il était décidément trop jeune pour tomber sous les balles de la police.

Pour 1,7 kg de résine de cannabis planqué dans sa voiture...

La Bac de Millau dans l’œil du cyclone : manifestation aujourd'hui à 18 h

Ça n’a pas traîné. Sans attendre les résultats de l’autopsie du jeune homme tué mardi matin par le tir d’un des policiers de, un appel à manifester contre cette Brigade anticriminalité a été lancé sur plusieurs réseaux sociaux.
Aux dernières nouvelles, elle se tiendrait ce jeudi, à 18 h, sur la place du Mandarous, à 500 m à peine du lieu du drame.
Dans l’œil du cyclone depuis avril 2011 et un premier mouvement de protestation, cette unité de la police millavoise faisait l’objet de nombreux échos défavorables quand bien même elle obtenait, selon les dires de son commandant, de très "bons résultats".

Millau. En délit de fuite, l'homme a été tué par la balle du policier

 Millau. Le policier mis en examen pour “coup mortel“ et interdit d’exercer

 

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