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Gaz de schiste dans le Gard. Un recul à suivre...


Alès. Gaz de schiste : la compagnie pétrolière reporte ses travaux sismiques
T. Dg.
Midi Libre 07/11/2012 [Illustration NPA 34]


La préfecture du Gard a annoncé le report des travaux sismiques initialement prévus par la société Mouvoil SA entre la fin octobre et le début novembre sur le permis Bassin d’Alès.
Par cette décision, la compagnie pétrolière accepte d’attendre les résultats de la mission d’expertise indépendante que devrait mettre en place le ministère de l’Écologie.


Depuis l’annonce de ces travaux sismiques en vue d’évaluer la présence de gaz et d’huile de schiste dans les sols, les collectifs gardois opposés à ces explorations se sont fortement mobilisés et la population a été alertée pour l’appeler à la vigilance en cas de venue des camions.

"Cette intense mobilisation de la population, en lien étroit avec ses élus locaux, a largement contribué au succès de toutes ces démarches. Sans l’exercice de cette vigilance citoyenne et sa profonde détermination, les camions sismiques seraient déjà à l’œuvre annonçant les futurs forages d’exploration à l’horizon 2013", précise les collectifs gardois anti gaz de schiste.

Le Rapport Gallois a proposé la recherche sur les techniques d'extraction mais le gouvernement a rejeté la proposition

Les permis de la Plaine d’Alès, du bassin d’Alès et de Navacelles sont toujours considérés comme valides car identifiés comme conventionnels et n’utilisant pas la fracturation hydraulique que la loi interdit. Ce que rejettent les opposants. Il existe 60 permis valides en France et une centaine de demandes.

Cette pause s’ajoute à la décision du premier ministre, Jean-Marc Ayrault, de ne pas retenir l’une des propositions formulées dans le rapport Gallois intitulé “Pacte pour la compétitivité de l’industrie française”.
L’ancien patron d’EADS proposait d’autoriser la recherche sur les techniques d’extraction du gaz de schiste. Ce qui pourrait laisser la porte ouverte à leur exploitation dans le cas où un nouveau procédé, moins polluant pour l’environnement, serait mis au point.

Ce à quoi les anti gaz de schiste sont farouchement opposés, redoutant que la fracturation hydraulique soit contournée mais pas réellement abandonnée. Au nom du principe que rien aujourd’hui ne permettrait d’exploiter ces ressources par un autre procédé.

L'article sur le site de Midi Libre 


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Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste (Canada)


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