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Montpellier, son Agglo, la Région...Nouvelles locales en vrac, parfois en vrille !

(ce lien et les suivants renvoient aux articles de Montpellier journal qui sont réservés aux abonnés. Nous ne publions ici que quelques extraits de ces textes)

Le maire de Montpellier a tenté de déminer la parution, vendredi 14, dans Le Figaro magazine, d’un classement des dépenses de communication des villes. Public évaluation system, la société qui a réalisé le classement pour l’hebdomadaire, maintient ses chiffres. Montpellier journal en donne le détail.

8 122 620 euros. C’est le total des frais de communication de la ville de Montpellier en 2011. Ce qui classe celle-ci en tête sur 33 villes listées par le Figaro magazine en dépenses pour 10 000 habitants. Avec 317 000 €, Montpellier est largement devant Brest (27 000 €), dernière du classement mais aussi devant Metz (274 000 €), la deuxième. Sachant que la moyenne des villes citées par l’hebdomadaire est à 113 924 €. Montpellier est donc presque trois fois au-dessus de la moyenne.


Montpellier journal complète les informations publiées, la semaine dernière, par le Figaro magazine à qui la collectivité, au mépris de la loi, n’avait pas communiqué son compte administratif 2011. Vu les résultats, on peut comprendre pourquoi : la collectivité présidée par Christian Bourquin (PS) est non seulement deuxième pour les frais de communication pour 10 000 habitants mais elle est aussi deuxième en valeur totale. Les chiffres ont été fournis à Montpellier journal par Public évaluation system, la société qui a compilé les chiffres pour l’hebdomadaire. [...]

Une chose est sûre, le classement de la région n’est pas bon : elle arrive deuxième en frais de communication pour 10 000 habitants, derrière…la Corse avec 38 144 €, selon le chiffre de PES. Mais, à cette deuxième place sur 21 régions (la Bourgogne n’a pas fourni son compte administratif non plus), s’ajoute également une dépense en augmentation de 25 % entre 2008 et 2011. Soulignons également que cette deuxième place en est presque une première puisque la Corse est une région atypique avec ses 300 000 habitants et comme le dit Le Figaro, « l’addition par tête grimpe vite ».


  
Le président de l’agglo l’a confirmé aujourd’hui [19 décembre] lors d’une conférence de presse. Il avait pourtant déclaré le 26 novembre : « Les entreprises et commerçants concernés [par la CFE] ne paieront pas en 2012 plus que ce qu’ils ont payé en 2011. C’est acté. » Tellement « acté » que certaines entreprises vont avoir une hausse supérieure à 50 % de leur Cotisation foncière des entreprises. La faute à qui ? Au désormais célèbre – par la possible détention d’un compte en Suisse – Jérôme Cahuzac, ministre du budget. [...]

En effet, la loi de finances rectificative 2012 a bien permis aux collectivités de revenir en arrière sur les bases votées en 2011 et applicable en 2012 mais le ministre s’est opposé à ce que les chambres consulaires (CCI, chambre des métiers) puissent elles aussi revenir en arrière. Et une majorité de députés l’a suivi. Bilan : la hausse de la CFE sera certes moins élevée mais elle sera loin d’être nulle.

A lire sur notre blog : Agglo de Montpellier. La coalition PS-PCF/Front de gauche à la peine sur la CFE

L’avocat vise les marchés attribués par la région Languedoc-Roussillon et l’agglomération de Montpellier à Sens inédit, agence dirigée par Pascal Provencel. En début de semaine, une plainte a été déposée visant Christian Bourquin, président de la région même si les griefs ont évolué depuis la semaine passée. De plus, Olivier Taoumi a demandé à Jean-Pierre Moure, président de l’agglo, dans un courrier que Montpellier journal publie intégralement aujourd’hui, de résilier le marché attribué à Sens inédit en raison des liens privés entre Karine Caner, directrice du développement économique à l’agglomération de Montpellier et Pascal Provencel.

L’avocat qui ne cache pas son intérêt pour les municipales à Montpellier, attaque tous azimuts. Comme annoncé par Montpellier journal dès la semaine passée et relayé en début de semaine par de nombreux médias locaux et nationaux, Olivier Taoumi a déposé une plainte auprès du procureur de la République de Montpellier. Elle vise, pour « délit de favoritisme », Christian Bourquin, président de la région Languedoc-Roussillon et Karine Margutti, conseillère régionale (Gard) et présidente de la commission d’appel d’offres. Et pour « recel de délit de favoritisme », Pascal Provencel. Elle a été déposée pour le compte de l’association Défense des administrés, des usagers et des contribuables de l’Hérault (DAUC), inconnue à ce jour.

Me Olivier Taoumi affirme qu’il va la déposer devant le procureur de Montpellier et qu’elle va donc viser le président PS du conseil général de l’Hérault. L’avocat représente la société Tercial (groupe Cofega) qui s’est vu refuser l’attribution d’un lot de l’Écoparc départemental de Saint-Aunès au profit d’un proche d’André Deljarry, le président de la CCI de Montpellier. Les intéressés démentent tout favoritisme. [...]

Olivier Taoumi [...] envisage que le concurrent de Tercial, attributaire du lot n°27, « aurait des liens avec un des actionnaires d’Hérault aménagement, ce qui lui interdirait toute possibilité de concourir ». Explications : le concurrent, c’est Saint-Aunès développement, une société cogérée lors de sa création, en août 2012, par Christophe Pradeilles. Ce dernier est l’associé, dans d’autres affaires, d’André Deljarry, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Montpellier. Or, la CCI est actionnaire – certes très minoritaire (0,27 %) – d’Hérault aménagement. D’où, selon Me Taoumi, l’interdiction pour André Deljarry de concourir sur des dossiers liés à Hérault aménagement.





Rencontre avec des militants de l’association Justice pour le Petit Bard. Premier volet : le logement. Et la politique n’est jamais très loin.

Rendez-vous est fixé au 14 avenue du Petit Bard, au nouveau local de l’association mis à la disposition par la mairie et inauguré le 20 avril 2012. Le troisième depuis que l’association existe. Les deux premiers locaux étaient situés dans des bâtiments voués à la démolition. Un deux pièces d’environ 30 m2 maintenant pérenne pour que les bénévoles et le salarié de l’association puissent recevoir les habitants ? Il faut dire qu’à deux reprises l’association n’avait pas hésité à mettre ses précédents locaux à la disposition de familles sur le point d’être expulsées.


« Plainte pour occupation illégale »

La dernière c’est une famille de quatre enfants. Khalid El Hout, de Justice pour le Petit Bard (JPPB), affirme avoir averti les acteurs concernés dont la Serm, le satellite des collectivités locales en charge de la rénovation urbaine du quartier. « Elle y est restée deux ans et elle y est toujours. Toutes les composantes, la préfecture, la Serm, etc., s’étaient engagées à lui trouver une solution d’hébergement. Puis l’an dernier, la Serm a porté plainte contre cette dame pour occupation illégale et elle a été condamnée à verser six mois de loyer. »


Beaucoup d’argent est dépensé en communication par l’agglomération de Montpellier mais les informations les plus élémentaires ne sont pas disponibles pour les citoyens. Comme, par exemple, les procès-verbaux des conseils. S’il avait été rédigé avec un minimum de détails, celui du vote des bases de la Cotisation foncière des entreprises (CFE) le 29 septembre 2011, aurait inclus les déclarations de Jean-Pierre Moure en réponse aux deux seuls élus qui ont voté contre. Déclarations qui ne manquent pas de sel avec le recul.


« Tout est ouvert ! Livres ouverts ! » s’exclame Jean-Pierre Moure ce matin [26 novembre] en conférence de presse à propos du « grand débat de transparence, d’ouverture sur la politique de l’eau ». Ces paroles du président de l’agglomération de Montpellier sonnent bizarrement aux oreilles de ceux qui ont récemment consulté les procès verbaux des conseils d’agglo.

En effet, il y a déjà un premier problème : à l’heure où la collectivité se vante de faire de l’open data – « Montpellier agglomération invente de nouveaux usages démocratiques et économiques, et elle instaure une nouvelle relation au citoyen, caractérisée par plus de transparence, de participation et de responsabilisation mutuelles » nous dit le président Jean-Pierre Moure sur le site « Montpellier agglomération données ouvertes »  – une donnée aussi « démocratique » que les procès verbaux du conseil d’agglo n’est toujours pas publiée sur le site de la collectivité.

La mairie de Montpellier reste silencieuse sur l’existence même de cette indemnité de première vice-présidente qui s’ajoute à celle, déjà rondelette, que l’édile perçoit en tant que maire. [...]

Est-elle la seule à toucher une indemnité alors qu’elle est peu active au sein de la collectivité ? Il est permis d’en douter car les pratiques consistant à élire le maximum d’adjoints ou de vice-présidents à la mairie, à l’agglo ou à la région ont la vie dure. Un autre héritage de Georges Frêche. Et quand ce nombre n’est pas suffisant, on ajoute des questeurs (région) ou conseillers spéciaux (agglo). Avec les indemnités correspondantes. Mais la particularité d’’Hélène Mandroux c’est qu’elle cumule avec son indemnité de maire qui se monte à 5500 €. Soit un total, avec son indemnité de l’agglo, supérieur à 8000 €. Plus, bien sûr, les avantages en nature associés à la fonction.


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