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Roms : quand les socialistes s'y collent...l'école désocialise !


 
Préfabriqués (Rue 89) 25/01/2013 

Si, il y a de la place dans les écoles de Ris-Orangis. Mais pas pour les Roms

Une classe réservée aux enfants Roms... dans un poste de police



 
 "Pour les associations, la situation des nouveaux écoliers est liée à la volonté du maire d’expulser les Roms de leur campement."

 
Préfabriqués 

Si, il y a de la place dans les écoles de Ris-Orangis. Mais pas pour les Roms

Elsa Ferreira | Rue89 (25 janvier 2013) 

Lundi, douze enfants roms ont fait leur rentrée scolaire dans la commune de Ris-Orangis, dans l’Essonne. Bonne nouvelle. Si ce n’est que leur école n’en est pas vraiment une. Il s’agit plutôt d’un « gymnase », de préfabriqués ou d’« une salle municipale », selon les interlocuteurs.

Ce qui est sûr, c’est que l’endroit n’est pas dans l’une des écoles de la commune. Et que les petits Roms ne partagent pas leur récré avec leurs camarades non-roms qui, eux, ont le droit à une école comme les autres.
La presse, les associations, et une bonne partie des Rissois, s’indignent. « Ségrégation », « apartheid », « racisme ». Les grands mots fusent, au grand dam du maire PS de la ville, Stéphane Raffalli.

L'article intégral sur le site de Rue 89

Voir aussi :

Un maire PS relègue les élèves roms dans un gymnase (Libération)


Une classe réservée aux enfants Roms... dans un poste de police

Ils sont une vingtaine, ils ont entre 6 et 12 ans et se rendent au poste de police. C’est un policier en uniforme qui leur ouvre la porte. Il s'agit d'une convocation ? Non.  Ils vont en classe. Ce sont tous des enfants Roms.

La ville de Saint-Fons s'est fait connaître pour le traitement policier qu’on inflige aux Roms qui jettent des cailloux: saccage des baraques, casse des voitures et gaz lacrymogène (1). Aujourd’hui, c’est au tour de la municipalité de se distinguer particulièrement pour le traitement qu’elle réserve aux enfants Roms.

Après avoir refusé catégoriquement de scolariser les enfants du bidonville sous prétexte de classes saturées, la Sénatrice-Maire socialiste, a trouvé une idée extraordinaire pour appliquer la politique d’exclusion prônée par Hollande et Valls: la classe réservée exclusivement aux Roms dans le bâtiment de la police municipale.
On peut difficilement imaginer mieux en termes de ségrégation et de discrimination. En tout cas en France. On a connu pire, c’est vrai, mais c’était en Afrique du Sud du temps de l’apartheid.

Les enfants sont privés de cantine scolaire, probablement pour leur faire comprendre, au cas où ils ne l’auraient pas déjà compris qu’ils ne sont pas vraiment des enfants comme les autres. La mairie leur accorde déjà l’immense faveur de les regrouper dans une salle avec une maîtresse, vous ne croyez pas qu’elle va les nourrir en plus ? Vous prenez les mairies socialistes pour quoi ? C’est pas écrit « Ecole » sur le fronton du  bâtiment, c’est écrit « Police ». Non mais !

Le texte intégral sur le blog de Mediapart 


 A lire aussi
  
La police gaze des enfants et saccage un camp de Roms

Mardi 8 janvier, en fin d’après midi plusieurs dizaines de policiers font une descente dans un des plus grands squats de Roms de l’agglomération lyonnaise à Saint-Fons. Tout y est : tenues anti-émeute, casques, boucliers, flash-ball, grenades lacrymogène, taser, chiens d’attaque. Pendant une heure, ils vont gazer les habitants et saccager le bidonville pour se venger.

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