À la Une...

Israël : la colonisation par la destruction des maisons palestiniennes...


 APPEL PALESTINIEN POUR LA JOURNÉE D'ACTION MONDIALE DU 9 FEVRIER 2013

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Un jour ordinaire à Jérusalem-Est...

 De retour de l'école cet enfant pleure  en découvrant sa maison détruite dans le quartier Beit Hanina. 
La Mairie soutient que cette maison n n'avait pas de permis de construire.


Des employés municipaux retirent de la maison avant qu'il soit procédé à la démolition.


La famille, comprenant 33 membres, assure qu'elle était dans l'attente des permis. 94% des demandes de permis de construire déposés par des Palestiniens sont refusées, selon l'ONG israélienne ICADH (1) . Pas moins de 189 logements ont été démolis l'an dernier entraînant le déplacement de 880 personnes.



Un tableau représentant la Coupole du Rocher de Jérusalem; récupéré des ruines de la maison démolie par la municipalité


Le garçon en pleurs sur les ruines du bâtiment


Une Palestinienne s'oppose aux policiers qui montent la garde devant la maison pendant sa démolition


Palestinienne en pleurs assise sur les ruines de sa maison et ce qu'il reste de ses effets personnels



Tiré de Nueva demolición en Jerusalén (Nouvelle démolition à Jérusalem), paru dans El País (5 février 2013)

A lire aussi

Démolitions de maisons palestiniennes

 

La démolition des maisons palestiniennes entre dans la stragégie de l’Etat sioniste d’Israël pour l’annexion de toute la Palestine. Déjà, dès 1945 et lors de sa création, par la destruction de villages, les exécutions et l’occupation. Et depuis, en Israël comme en Palestine, non seulement pour imposer sa domination, mais pour empêcher les Palestiniens de vivre en Israël et dans leur patrie, même réduite après le plan de partage. Et y installer les colonies. 

Le message des bulldozers

Le jour funeste arrive sans prévenir. Quand
les démolitions ont lieu, elles ont l’air
d’être menées au hasard. Les équipes
de démolition, accompagnés par des
soldats, des agents de police et des
fonctionnaires de l’Administration
civile, arrivent généralement tôt le
matin juste après que les hommes
partent au travail. Parfois, mais pas
toujours, on accorde à la famille une
heure pour sauver leurs biens avant que
ne commence la démolition.

Comme les familles et les voisins essayent
habituellement de résister - ou au
moins de protester - ils sont souvent
expulsés de force de leur maison. Leurs
biens sont ensuite jetés dehors par les
équipes de démolition (souvent des
travailleurs migrants temporaires). En
pus de la démolition de leur maison,
la destrucion de leurs biens personnels
est une vraie calamité financière - sans
parler du choc émotionnel de voir leurs
possessions détruites périr au soleil,
sous la pluie ou dans la poussière.
Ensuite le bulldozer commence son
travail de démolition, ce qui prend
entre une et six heures selon la taille
de la maison.

Parfois la résistance aux
démolitions finit dans la plus grande
violence: les gens sont battus, jetés en
prison, parfois tués, toujours humiliés. 

Les travaux sont supervisés par un
représentant d’une des autorités
officielles (l’Administration civile dans
les TPO, la municipalité de Jérusalem ou
le Ministère de l’Intérieur à Jérusalem).
Les superviseurs de l’Administration
civile, qui sont pour la plupart des
colons, sont réputés pour leur grande
brutalité. Ils jouent un rôle majeur dans
la guerre psychologique d’intimidation
qui est partie intégrante de la politique
d’urbanisme et des mécanismes de sa
mise en application. Leurs jeeps Toyota
blanches, généralement accompagnées
de véhicules militaires, sèment la
terreur lorsqu’elles passent dans les
villages à la recherche de «violations»
des normes de construction.

Ils s’approchent souvent à toute vitesse
d’une maison, freinent brutalement,
sautent du véhicule en criant et en
gesticulant avec leurs fusils à la main
alors qu’ils rentrent avec impunité dans
les maisons des familles, prenant des
photos, montant sur le toit ou fouillant
la maison ou le jardin. Ils humilient
les adultes et terrorisent les enfants. 

Alors que tous les pays et toutes
les villes ont leurs règlementations
urbaines, leurs systèmes de répartition
en secteurs et leurs mécanismes de mise
en application, Israël est le seul pays
de l’Ouest et Jérusalem en est la seule
ville où l’on refuse sytématiquement
de délivrer des permis de construire
et où l’on démolit sytématiquement
les maisons d’un groupe particulier à
cause de leur nationalité. Ces actions,
qui rappellent l’Afrique du Sud à
l’époque de l’apartheid et les actions des
Serbes au Kosovo, sont une flagrante
violation des pactes internationaux
relatifs aux droits de l’homme 


Le bulldozer mérite certainement
d’occuper la place qui lui revient à
côté du tank comme symbole de la
relation d’Israël avec les Palestiniens:

 le tank comme symbole d’un Israël
«luttant pour son existence» et pour
ses prouesses sur le champ de bataille
et le bulldozer pour le sombre projet,
mené sous couvert, d’expulsion totale
des Palestiniens hors du pays
.



 (1) Le Comité Israélien contre la Démolition des Maisons (ICAHD; www.icahd.org) est un groupe d’action directe et non-violente contre les actions israéliennes telles que la démolition des maisons palestiniennes, l’expropriation des terres, l’expansion des colonies, la construction de routes de contournement et la politique de «fermeture» et de «séparation». L’ICAHD compte parmi ses membres de nombreuses organisations israéliennes pour la paix et le respect des droits de l’homme. Son travail est mené en coordination avec des organisations palestiniennes locales. 

L’ICAHD aide les Palestiniens à porter plainte auprès de la police, à traiter avec les autorités israéliennes, à obtenir et financer une aide juridique et à faire face aux défis et aux difficultés de la vie sous occupation. L’ICAHD mobilise Israéliens et Palestiniens afin de reconstruire les maisons détruites et de faire de cet acte un symbole de résistance. 
 

Palestine. Mobilisation BDS le 9 février !


Palestine, Palestine...

 

L'entreprise Mehadrin qui a récupéré une partie du marché d'Agrexco-Carmel est l'entreprise israélienne N°1 dans la production et l'exportation des fruits et légumes en particulier avec les Agrumes (Jaffa), les avocats (TOP), les Dattes (Medjoul). Elle est la Cible de boycott N°1 de la Campagne BDS France et des pays européens où elle est présente (France, Hollande, Angleterre, Suisse, Suède).

RÉPONDONS A L'APPEL DES PAYSANS PALESTINIENS ET FAISONS DE LA JOURNÉE D'ACTION DU 9/02/2013 UNE JOURNÉE CONTRE MEHADRIN !



APPEL PALESTINIEN POUR LA JOURNÉE D'ACTION MONDIALE DU 9 FEVRIER 2013 


CONTRE LES ENTREPRISES ISRAÉLIENNES DE FRUITS ET LEGUMES

"L'INJUSTICE AGRICOLE: CESSONS TOUS LES ÉCHANGES AVEC LES ENTREPRISES AGRICOLES ISRAÉLIENNES"

Les résultats des élections israéliennes : ou l’évacuation de la question palestinienne

vendredi 25 janvier 2013 par Eyal Sivan
Eyal Sivan propos recueillis par Michèle Sibony

Eyal Sivan, le cinéaste et auteur israélien, co-auteur avec Eric Hazan de « un Etat Commun » et du film qui l’ accompagne : Conversation Potentielle (édition La fabrique) , a accepté de partager avec nous sa connaissance approfondie du système électoral israélien, et ses analyses du déroulement de la campagne et de ses résultats. Il a aussi voulu nous offrir la lecture de l’article de Gideon Levy publié dans Haaretz le 24 janvier 2013, après l’annonce des résultats définitifs :« Elections au conseil syndical » qu’il a traduit depuis l’hébreu.
...Israël a dit hier d’une façon claire et sans ambiguïté ce qu’il veut : il ne veut Rien, juste qu’on le laisse tranquille. … Le roi Yaïr de Gideon Levy 23 janvier 2013 (au lendemain de la soirée électorale)

Mardi 19 février - CINÉMA : UTOPIA 

séance unique en présence du réalisateur Eyal Sivan, co-auteur avec Eric Hazan du livre Un État commun entre le Jourdain et la mer (editions La Fabrique).
 
en partenariat avec l'APLR (Association des Palestiniens du Languedoc Roussillon), la CCIPPP (Campagne civile internationale pour la protection du Peuple Palestinien) et l'UJFP (Union juive française pour la Paix)

Etat commun, conversation potentielle

documentaire d'Eyal Sivan
Du 19/02/13 au 19/02/13

Pour E.Hazan et E.Sivan, la perspective de voir « deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité » est plus lointaine que jamais.

C'est que, disent-ils, la partition de la Palestine historique en deux États n'est pas une solution. C'est un discours de guerre drapé dans une rhétorique de paix, qui permet de justifier les faits accomplis comme ceux à venir. Il faut remplacer l'idée de la partition par celle du partage de ce pays, sa mise en commun entre tous ceux qui y habitent et qui en deviendront les citoyens libres et égaux.


Aujourd'hui, le thème de « One State », de l'État commun, est discuté dans le monde entier y compris en Israël. Il est grand temps que le public français puisse être informé des termes d'un si crucial débat.


A un texte assez court (67 pages),Un Etat commun entre le Jourdain et la mer, est associé un film, Etat commun, conversation potentielle, qui éclaire et précise le propos du livre. Il rassemble 24 entretiens avec des responsables politiques et des colons, des juristes et des artistes, des vieux et des jeunes, des Juifs israéliens sépharades et ashkénazes, des Arabes palestiniens d'Israël et des territoires occupés…


Le film entier est divisé en 8 chapitres et dure 2 heures. Avec l'accord du réalisateur, nous en projetterons la moitié environ pour avoir le temps du débat.


Eric HAZAN : Eric Hazan est directeur des Éditions La Fabrique depuis 1998. Ecrivain, il a lui-même écrit « Notes sur l'occupation. Naplouse, Kalkylyia, Hébron ».
Eyal SIVAN : Cinéaste israélien, professeur d'université en Angleterre et en Israël. Parmi ses derniers films : Route 181 avec Michel Khleifi (2003) et Jaffa, la mécanique de l’orange (2009).

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Exposition de photographies sur la Palestine, du 21 janvier au 14 mars 2013, hall de la B.U R., Université III Paul Valéry



Exposition de photographies réalisées par Marie Dubau

"Cette exposition de photos fait suite à une mission civile que j'ai effectuée cet été avec 5 autres personnes en Palestine. Je suis partie 15 jours par le biais de l'association CCIPPP ( Campagne Civile pour la Protection du Peuple Palestinien ). Ce voyage nous a permis de voir à quoi peut ressembler le quotidien d'un Palestinien, l'omniprésence des militaires, des murs et des checkpoints. Chaque jour nous avons rencontré des Palestiniens et Israéliens dans différentes villes ( Jérusalem, Hébron, Deishe, Vallée du Jourdain, Golan, Fok'ra...) qui nous ont montré la réalité du pays : oppression, occupation, séparation, division.


  J'ai donc essayé à travers mes photos de retransmettre cette réalité qui m'a bouleversée mais aussi émue car en plus du quotidien indescriptible qu'ils subissent, les Palestiniens nous ont aussi touchés  par leur force et leur courage. » Marie Dubau


Le livre et le film intégral sont vendus ensemble, éd. la Fabrique, 14€, chez votre libraire préférée.
Notre dossier
 


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