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Tunisie. Un dirigeant de la gauche radicale a été assassiné !



Solidarité et mobilisation après l’assassinat de Chokri Belaïd
(communiqué du NPA)


Chokri Belaïd, un des principaux responsables de la gauche radicale tunisienne, vient d'être abattu par balle ce matin devant chez lui.

Le NPA exprime son horreur face à ce crime odieux. Il apporte son entière solidarité à 
ses proches ainsi qu'aux militant-es Tunisiens qui partageaient son combat.

Chokri Belaïd était le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifiés (Watad), et à ce titre un des porte-parole du "Front populaire pour la réalisation des objectifs de la révolution".

Il était l'objet d'une campagne haineuse des islamistes pour son implication dans les mobilisations sociales en cours. Le 2 février, il avait déjà fait l'objet d'un agression par des salafistes à l'occasion du congrès de son parti. La veille de son assassinat, il soulignait à la télévision la responsabilité du gouvernement dirigé par Ennahdha dans les agressions verbales et physiques dont il était l'objet.

Le NPA appelle à se joindre aux mobilisations organisées en France pour dénoncer ce crime et exiger que toute la lumière soit faite sur celui-ci.

Montreuil, le 6 février 2013

Le communiqué sur le site national du NPA 

L'opposant tunisien Chokri Belaïd assassiné par balles

Un responsable de l'opposition tunisienne assassiné (Libération)

 

Chokri Belaïd le 29 décembre 2010 à Tunis
  Chokri Belaïd, chef du parti des Patriotes démocrates a été la cible de plusieurs coups de feu alors qu'il sortait de chez lui. De vives manifestations contre le parti islamiste Ennahda ont éclaté dans le pays.

Mort de l'opposant tunisien Chokri Belaïd : "On a assassiné un démocrate" (Le Monde)

 

Le corps de Chokri Belaid, transporté en ambulance vers l'hôpital public, afin d'être autopsié. 

EN DIRECT. Tunisie : vague de violences après le meurtre d'un opposant (NouvelObs)

 

EN DIRECT. Tunisie : vague de violences après le meurtre d'un opposant

Chokri Belaïd a été tué par balles ce matin. Des manifestants accusent le parti islamiste au pouvoir, Ennahda, et saccagent ses locaux.

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Tunisie : «Le peuple veut à nouveau une révolution» (Libération)

Mercredi après-midi à Tunis, la police a utilisé des gaz lacrymogène pour disperser les manifestants devant le ministère de l'Intérieur.


Eruption de colère dans les rues de Tunis après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd. Les manifestants dénoncent le gouvernement dirigé par le parti islamiste Ennahada.



«Ce gouvernement veut nous réduire au silence, nous terroriser», crie dans le hall de la clinique Ennasr Moufida Abbassi, une journaliste amie de l’opposant tunisien Chokri Belaïd, tué mercredi par balles à Tunis, accusant le parti islamiste Ennahda du crime. «C’est terrible ce qui se passe en Tunisie, on fait taire maintenant les gens en mettant fin à leur vie!», lance-t-elle avant de s’effondrer dans le hall de l'établissement où se trouvait la dépouille de Belaïd, 48 ans, critique acerbe du gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahda.

Basma Chokri, la veuve de l'opposant, à la clinique ou repose le corps.
La veuve de l'opposant, dans la clinique ou repose la dépouille de son mari (Photo Zoubeir Souissi. Reuters)

Un policier tué dans les affrontements de Tunis

 

 TUNISIE. "Belaïd était menacé par l'aile armée d'Ennahda"

 

 

Blogs Rue89

Colère en Tunisie après le meurtre d’un leader d’opposition

 


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