Solidarité et mobilisation après l’assassinat de Chokri Belaïd
(communiqué du NPA)
(communiqué du NPA)
mercredi 6 février 2013
Chokri Belaïd, un des principaux
responsables de la gauche radicale tunisienne, vient d'être abattu par
balle ce matin devant chez lui.
ses proches ainsi qu'aux militant-es Tunisiens qui
partageaient son combat.
Chokri Belaïd était le secrétaire général du Parti des patriotes
démocrates unifiés (Watad), et à ce titre un des porte-parole du "Front
populaire pour la réalisation des objectifs de la révolution".
Il était l'objet d'une campagne haineuse des islamistes pour son
implication dans les mobilisations sociales en cours. Le 2 février, il
avait déjà fait l'objet d'un agression par des salafistes à l'occasion
du congrès de son parti. La veille de son assassinat, il soulignait à la
télévision la responsabilité du gouvernement dirigé par Ennahdha dans
les agressions verbales et physiques dont il était l'objet.
Le NPA appelle à se joindre aux mobilisations organisées en France
pour dénoncer ce crime et exiger que toute la lumière soit faite sur
celui-ci.
Montreuil, le 6 février 2013
Le communiqué sur le site national du NPA
L'opposant tunisien Chokri Belaïd assassiné par balles
Un responsable de l'opposition tunisienne assassiné (Libération)
Chokri Belaïd, chef
du parti des Patriotes démocrates a été la cible de plusieurs coups de
feu alors qu'il sortait de chez lui. De vives manifestations contre le
parti islamiste Ennahda ont éclaté dans le pays.
Mort de l'opposant tunisien Chokri Belaïd : "On a assassiné un démocrate" (Le Monde)
EN DIRECT. Tunisie : vague de violences après le meurtre d'un opposant (NouvelObs)
Chokri
Belaïd a été tué par balles ce matin. Des manifestants accusent le
parti islamiste au pouvoir, Ennahda, et saccagent ses locaux.
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Tunisie : «Le peuple veut à nouveau une révolution» (Libération)
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Tunisie : «Le peuple veut à nouveau une révolution» (Libération)
Eruption de colère dans les rues de Tunis
après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd. Les manifestants
dénoncent le gouvernement dirigé par le parti islamiste Ennahada.
«Ce gouvernement veut nous réduire au silence, nous terroriser»,
crie dans le hall de la clinique Ennasr Moufida Abbassi, une
journaliste amie de l’opposant tunisien Chokri Belaïd, tué mercredi par
balles à Tunis, accusant le parti islamiste Ennahda du crime. «C’est terrible ce qui se passe en Tunisie, on fait taire maintenant les gens en mettant fin à leur vie!»,
lance-t-elle avant de s’effondrer dans le hall de l'établissement où se
trouvait la dépouille de Belaïd, 48 ans, critique acerbe du
gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahda.
La veuve de l'opposant, dans la clinique ou repose la dépouille de son mari (Photo Zoubeir Souissi. Reuters)
Un policier tué dans les affrontements de Tunis
TUNISIE. "Belaïd était menacé par l'aile armée d'Ennahda"
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