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Montpellier. "Schneider Electric est un prédateur..."



Rubrique insolence ouvrière

Montpellier : les “Schneider“ ont fait face à leur président (2 mars 2013)

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...bénéfice net : 2 milliards d'euros, 250 emplois supprimés en 2 ans, 150 intérimaires éjectés et 133 reclassements douloureux à venir qui préfigurent des licenciements ultra secs !


L'Hérault du jour du 1er mars 2013



Note du blog NPA 34

En juillet de l'an passé, 3 syndicats de l'entreprise, FO, CFDT et CGC, ont signé la nouvelle GPEC [Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences ]. La CGT a été le seul syndicat à refuser d'apposer sa signature.

Contrairement à ce que prétendaient les syndicats signataires sur la possibilité que ce type d'accord donnerait aux salariés de pouvoir peser sur les décisions de la direction, l'annonce récente par celle-ci de la fermeture prochaine du site de La Pompignane à Montpellier montre qu'il s'agissait d'un marché de dupes : les stratégies patronales intègrent dans leur démarche de restructuration tout ce qui permet d'abaisser la capacité d'anticipation et de riposte des salariés. Il y a donc des signatures qui valent coup de main au patronat pour mener au mieux sa stratégie de lutte des classes. 

La signature de la GPEC de juillet à Schneider Electric relève pleinement de ce cas de figure en déployant le rideau de fumée de l'archi-rebattue "absence de  tout licenciement sec à Montpellier". Un rideau de fumée qui ne parvient pas à cacher la morgue avec laquelle le PDG de la boîte snobe les salariés pour discuter le coup avec les "importants" du coin, Mandroux et Moure.

La riposte du recours, par les travailleurs, à ces élus, nécessaire pour marquer leur dignité bafouée et médiatiser leur action de résistance, n'en doit pas moins s'articuler à une profonde défiance : Hélène Mandroux et Jean-Pierre Moure sont en effet alignés sur l'orientation générale d'un gouvernement qui, de jour en jour, cherche à affaiblir le monde salarié : " Austérité budgétaire, austérité salariale, « choc de compétitivité » : la plupart des réformes annoncées depuis l’alternance se sont inscrites dans une philosophie économique très nettement libérale, avec pour ligne de force une marche accélérée pour réduire les déficits publics, dans la droite ligne des préconisations européennes. " (Laurent Mauduit, à lire ici). Les Mandroux et autres Moure ou Bourquin, cela s'est vu quand les Sanofi les ont saisis de leur dossier, n'hésiteront pas à étaler leurs bonnes dispositions qui ne résisteront pourtant pas, par exemple, à la mise en route nationalement, par leurs alter ego du gouvernement, de l'ANI, cet Accord National Interprofessionnel, signé lui aussi par des syndicats et défendu bec et ongles par le Medef, qui constitue un véritable cheval de Troie contre le droit du travail.

C'est pourquoi, une fois finie la corvée de la tournée des élus, c'est bien, comme le rapporte l'article ci-dessus, la participation des salariés de Schneider Electric à la manifestation de mardi contre l'ANI et, espérons-le, la contribution de cette action à une convergence des luttes contre le gouvernement, qui pourront être décisives : seule la force coordonnée des travailleurs en lutte pourra retourner contre le patronat la féroce lutte des classes qu'il mène...Avec la complicité cumulée de certains syndicats et l'impuissance organisée des élus...


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NPA. Les droits des travailleurs sont attaqués...

...mardi 5 mars disons non à l'ANI !

 Béziers
- Rassemblement à11H devant la Bourse du travail.
Montpellier
- Manifestation départementale – 15 H Peyrou-Comédie


 

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