"Un projet de société inacceptable. L’Université et la recherche françaises en colère". Images de la manifestation parisienne du 21 mars
(appel à manifester et signataires ci-dessous)
Sauvons l'université ! Jeudi 21 mars 2013
Le 20 mars, Geneviève Fioraso présente son projet de loi en Conseil
des ministres. Ce que la droite a fait, ce gouvernement va l’aggraver !
Comme au Québec, comme en Grande-Bretagne, comme au Chili, les
universités françaises sont mises intentionnellement en faillite par une
loi, ici la loi LRU, et le seront encore plus par la loi LRU 2 dite loi
Fioraso, ce qui entraînera nécessairement à terme une élévation
considérable des droits d’inscription.
Manifestons pour refuser la marchandisation de l’éducation, du savoir et de la recherche publique !
- le gel des emplois de titulaires et le plan social déguisé qui conduit au non renouvellement massif des CDD des personnels précaires : à la place des 1000 emplois annuels que le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se vante d’avoir créés, on en est à 1500 postes gelés pour cette présente année ;
- la dégradation des conditions d’études, d’enseignement et de recherche et la dégradation de la vie quotidienne des étudiant.e.s et des personnels ;
- la déqualification massive des étudiant.e.s engendrée par ces réformes et la casse des diplômes ;
- la politique de régionalisation et de subordination du service public d’enseignement et de recherche aux intérêts privés.
Nous exigeons
- un plan pluriannuel de création de 5 000 postes de titulaires par an a minima pendant 5 ans pour toutes les catégories de personnels des universités et organismes de recherche, seul capable de garantir la réussite des étudiant.e.s et de résorber la précarité ;
- un véritable cadrage national des diplômes ;
- la remise en chantier de la réforme de la formation des enseignants ;
- une loi de programmation qui devra abroger l’ensemble des dispositifs mis en place par le Pacte pour la Recherche (notamment ANR, AERES, Alliances, Fondations de Coopération scientifique) et par la loi LRU (et notamment les RCE).
Cette loi de programmation devra supprimer les crédits du Commissariat général aux investissements et le Crédit Impôts Recherche au profit d’un réengagement financier total de l’État au service de l’Enseignement supérieur et la Recherche.
RETRAIT DU PROJET DE LOI FIORASO !
Premiers signataires : Collectifs d’étudiant.e.s et précaires d’IdF ; Sauvons la Recherche ; Sauvons l’Université ! ; Solidaires étudiant-e-s, syndicats de lutte ; SUD Education Paris ; SNCS Paris 6 ; SNESUP Paris4 ; SNESUP Paris 6 ; SNESUP de Toulon ; Association Nationale des Candidats aux Métiers de la Science Politique (ANCMSP) ; Association Française de Sociologie (AFS) ; AG des personnels du site Pouchet ; Collectif PAPERA ; Association des Sociologues de l’Enseignement Supérieur (ASES) ; Emancipation tendance intersyndicale ;Ferc-sup CGT Paris 8 ; La Dionysoise (syndicat local Paris 8) ; SUD Education 91 ; AG du 19 Mars de Paris 6 ; SNTRS-CGT Jussieu ; SNTRS-CGT Campus Curie DR2 ; AG du 20 mars à l’EHESS
D'autres photos sur le site de Sauvons l'université !
L'Hérault du jour du 21 mars 2013
Motion votée par l'AG de l'UM 2
Nous,
étudiants et personnels réunis à l’université MONTPELLIER 2 ce jeudi 21 mars
2013 à l’appel des organisations syndicales (FSU, CGT, SUD Solidaires, FO et de
militants UNEF), affirmons la nécessité de forger l’unité derrière les mots
d’ordre suivants :
·
Abandon du projet de loi Fioraso
·
Abrogation de la LRU et du pacte pour la
Recherche
·
Fin des RCE (Responsabilités et Compétences
Élargies)
La loi LRU
adoptée en 2007 a conduit à la faillite de certaines universités et à la
fragilisation financière des autres, aux gels de postes, à la précarisation du
personnel et à la dégradation des conditions de travail et d’études. La
ministre Geneviève Fioraso présente cette année un nouveau projet de loi qui
devrait passer devant l’assemblée
nationale le 27 mai, à la veille des examens et des vacances. Le projet
Fioraso, loin de résoudre les difficultés auxquelles font face les universités,
entérine la loi LRU et pousse encore plus loin les logiques d’assujettissement
de l’enseignement supérieur et de la recherche aux pouvoirs des entreprises et
de la Région.
Ce projet de
loi ne prévoit aucun volet « programmation », alors qu’une
augmentation des moyens est indispensable pour permettre aux établissements de
remplir leur mission de Service Public, de résorber la précarité par la
création de postes de titulaires et de débloquer les carrières.
Face à cette
situation nous devons nous mobiliser dès à présent. Nous appelons donc
l’ensemble des étudiants et des personnels de l’université Paul Valéry à la
mobilisation le 28 mars prochain, en se réunissant en assemblée générale à ...
H , pour se rassembler à ... H devant l’université et ensuite aller au
Rectorat.
Nous
proposons que les étudiants et les personnels des autres universités convergent
devant le rectorat le même jour à 15 H.
Motion
adoptée par l’AG.
Soutenue par
les organisations suivantes :
FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP,
SNETAP)
Solidaires
(Sud Recherche EPST, Sud Education, Solidaires Etudiant-e-s)
CGT
(SNTRS, CGT INRA, CGT UM1, UM2, UM3)
FO
Des militants de l’UNEF Montpellier
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