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En défense de la biodiversité cultivée


  
BEDE 
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Le Réseau Semences Paysannes
 
 

Le Réseau Semences Paysannes est un réseau constitué de plus de soixante-dix organisations, toutes impliquées dans des initiatives de promotion et de défense de la biodiversité cultivée et des savoir-faire associés.
Outre la coordination et la consolidation des initiatives locales, le Réseau Semences Paysannes travaille à la promotion de modes de gestion collectifs et de protection des semences paysannes, ainsi qu'à la reconnaissance scientifique et juridique des pratiques paysannes de production et d'échange de semences et de plants.

Pour en savoir plus
Sur l'association Kokopelli, voir son site et lire ici d'où nous extrayons :
Critiques et polémiques
Philippe Baumaux s'insurge contre certaines pratiques de l'association, arguant de la présence de certaines semences commercialisées par Kokopelli au Catalogue officiel. Selon lui, le président de Kokopelli tenterait de dissimuler son activité commerciale sous divers prétextes écologiques ou caritatifs. Le GNIS explique que les lois que Kokopelli ne respecte pas sont faites pour protéger le consommateur et la biodiversité.
En 1997, le GNIS avait réuni les acteurs qui souhaitaient commercialiser les semences anciennes, afin de créer un catalogue spécifique aux semences amateur. Dominique Guillet, fondateur de l'association Kokopelli, s'était opposé à cette démarche. D'autres acteurs : Biaugerme, Baumaux, Ferme de Sainte-Marthe, ont pour leur part négocié pour l'inscription de 250 variétés, aux frais du GNIS et de la FNPSP.
Le 7 janvier 2009, Dominique Guillet, président de l'association Kokopelli, affirme, dans une tribune diffusée sur plusieurs sites web et blogs, que le ministère de l'Agriculture aurait, selon lui, « interdit au Potager du roi (Château de Versailles) de commander des semences chez Kokopelli (ce qu'ils faisaient depuis un grand nombre d'années) ». Cette assertion du président de Kokopelli est formellement démentie, deux semaines plus tard, par un communiqué d'Antoine Jacobsohn, directeur du Potager du roi, qui indique que, si le Potager du roi a cessé d'acheter des semences à l'association Kokopelli « depuis trois ans », il n'a connaissance d'aucune « interdiction » qui aurait pu être faite au Potager du roi, par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche, sur les achats de semences à certains fournisseurs. Après avoir signalé que le Potager du roi, par sa politique d'achats, chez divers « fournisseurs professionnels et associatifs », de « variétés légumières traditionnelles et insolites », il conclut son propos en se positionnant clairement en dehors des démarches opposées de grands semenciers comme Monsanto et d'associations militantes comme Kokopelli, en estimant que, selon ses vues : « il existe des alternatives aux discours et aux produits de Monsanto... et de Kokopelli ».
L'association Kokopelli affirme que le don de semences non inscrites au Catalogue officiel est interdit en France : « chacun sait qu’en dehors du Catalogue officiel il est interdit de vendre, échanger ou donner, à titre onéreux ou gratuit, toute semence ou matériel de reproduction végétal ». Des avis contraires ont été tenus lors d'un débat contradictoire, indiquant que les restrictions du Catalogue officiel ne s'appliquent que pour les actes de commerce : - M. François Burgaud, Directeur des relations extérieures du GNIS : « Le commerce n'est pas libre, on ne peut pas gagner de l'argent en vendant des semences comme on veut. Mais la production et l'utilisation pour ses propres besoins est libre. C'est important de faire cette différence. » « On a le droit de planter ce qu'on veut en France. [...] vous pouvez prendre ce que vous voulez pour cultiver. [...] Vous pouvez semer tout à fait librement » - Me Blanche Magarinos-Rey, Avocate de l'association Kokopelli : « Le problème se situe au niveau de la commercialisation des semences et c'est ce qu'a vécu l'association Kokopelli [..] parce qu'elle commercialise en Europe des variétés qui ne sont pas inscrites au catalogue officiel » - M. Jean Beigbeder; ingénieur agronome, co-Président de Pro maïs. « Il n'y a pas de semences interdites à la plantation, c'est un fantasme complet. Vous pouvez très bien les échanger gratuitement. »
En février 2013, par la voie d'un communiqué, l'association Kokopelli continue de dénoncer un ensemble de conflits d'intérêts, qui selon elle, font du GNIS le représentant quasi exclusif d'une logique industrielle privilégiant les principaux acteurs de ce marché regroupés dans un lobby semencier.


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