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D'ex-syndicalistes avec le PS pour les municipales...


... "Je ne leur souhaite qu’une chose : de ne pas être élus."


MAIS POURQUOI ????

Il ne s’agit pas bien sûr de contester le droit citoyen de tel ou tel, mais dans la situation présente où le président s’est déclaré social libéral, qui applique une politique UMP-bis, comment peut-on concevoir s’allier et soutenir le PS qui nous fait trinquer chaque jour un peu plus ?


L’ancien secrétaire général de la fédération CGT-cheminots, Didier Le Reste, est candidat dans le 10e arrondissement [de Paris] sur la liste socialiste, Hidalgo (1).
 
Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT, est membre du comité de soutien de la candidate socialiste à la mairie de Paris.

Ils viennent sans mandat de la CGT mais donnent une image de la CGT qui se fourvoie dans cette alliance, d’autant plus que l’actuel secrétaire a déclaré il y a peu "Hollande s’est pacsé avec le MEDEF".

On peut dire aussi, oui mais pour la CFDT, il y a Edouard Martin, candidat sur la liste PS pour les européennes. Et d’autres exemples encore.

Mais enfin, la politique actuelle est mise en cause dans tout les domaines, par une majorité de Français; près de 80% se prononcent contre la politique du PS et des syndicalistes, à des degrés divers, rejoignent ses listes.

C’est le monde à l’envers, où [s'impose] la lutte des places, sans états d’âme, en reniant les anciennes valeurs.

Autant d’abandons de classe, qui brouillent le paysage revendicatif et nous amènent petit à petit à plus de résignation pour notre soumission aux objectifs ultra libéraux de Bruxelles, Paris et ailleurs.

C’est une insulte à tous ces militants qui dans les entreprises ont mené la lutte, pour l’emploi, les revendications, les salaires, pour tous ces militants qui, colleurs d’affiches, distributeurs de tracts, manifestant toujours, sont seulement intéressés par l’intérêt de la lutte collective alors que quelques "chefs" vendent leur âme pour un plat de lentilles roses.

Je ne leur souhaite qu’une chose : de ne pas être élus.


(1) Didier Le Reste avait rejoint le Front de Gauche pour animer le Front de Gauche des luttes pendant la campagne présidentielle aux côtés de Jean-Luc Mélenchon. Il avait été candidat aux législatives d'après-présidentielle pour cette coalition (lire ici). Son ralliement aujourd'hui, pour le PCF, à la candidate du PS à la mairie de Paris participe de la division qui a éclaté au grand jour dans le Front de Gauche entre ceux qui estiment compatible de faire l'union avec le PS, dans certaines circonstances, tout en affirmant combattre son austérité et ceux qui estiment cette union incompatible avec ce même combat. Tout en envisageant de tourner la page pour les européennes...

 Avant-hier


Hier ...

Aujourd'hui...

 

 10e sur la liste Hidalgo (lire ici)

Illustrations par NPA 34

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 Le cas emblématique de Jean-Christophe Le Duigou

  
Extrait : Peu d’hommes, en effet, auront autant œuvré pour l’abandon, à la CGT, du syndicalisme de lutte. Pour l’acceptation, en 2003, de la réforme des retraites – puis des régimes spéciaux en 2007. Pour le « Oui », évidemment, au Traité Constitutionnel Européen. Pour la transformation de l’ « adversaire patronal » en « partenaire social » – et pas seulement à la table des négociations. Lire le texte complet

Egalement : CGT : et dire que l'on critique la CFDT





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