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Point de vue. J'étais au meeting du Front de Gauche de mercredi soir au Zénith de Montpellier


 Ce que j'ai vu, entendu, pas entendu...

 Mille, plus, moins ? Comme toujours la question du chiffre, celui des présents au meeting, brûlait les lèvres. Midi Libre dit aujourd'hui moins de 1000, L'Hérault du jour parle d'"une salle enthousiaste  qui peinait néanmoins à remplir sa jauge". A l'évidence les 2000 attendus n'étaient pas au rendez-vous. Il n'empêche, ce rassemblement avait de l'allure... [on peut en cliquant sur les photos les agrandir et faire dérouler le diaporama]



... De l'allure par la présence des acteurs des luttes dans le secteur, à commencer par les Sanofi qui ont animé un stand d'enfer. C'est d'ailleurs pour eux, soyons honnêtes, que nous avions avant tout fait le déplacement, mon camarade Claude et moi, bientôt rejoints par Gilles. Ces deux camarades du NPA, parmi d'autres, ont été de toutes les réunions et actions (avec des militants du PCF, du PG et des sanofiens en lutte) du collectif de soutien à cette belle lutte pour l'emploi et pour la santé publique. Les salariés de Sanofi avaient décidé de faire entendre là leur voix à un instant où un bien mauvais tournant est pris contre leur lutte (voir article à venir), le NPA se devait d'être avec eux. Nous nous sommes donc retrouvés, dans notre logique de soutien à cette lutte, au grand rendez-vous de présentation de la liste municipale du Front de Gauche pour Montpellier. Outre la tête de liste, Muriel Ressiguier (PG), et les représentants locaux des autres composantes de la coalition, Francis Viguié (Ensemble) et Roger Moncharmont (PCF), étaient annoncés les "ténors" (dixit L'Hérault du jour), Jean-Luc Mélenchon, Olivier Dartigolles (PCF) et Myriam Martin (Ensemble). 

 

Que retenir de l’événement ? On lira ci-dessous ce qu'en dit la presse. Pour ma part, en tant que militant anticapitaliste suivant d'assez près ce que les uns et les autres font sur la scène politique tant locale que nationale, je suis toujours surpris, je l'ai encore été hier soir, par ce qu'au Front de Gauche on dit autant que par ce qu'on ne dit pas. Je sais bien que le format meeting ne se prête guère à fouiller les recoins des positionnements de chacun mais, en l'occurrence, il ne s'agit pas de recoins ... Prenons ce qui fait que le Front de Gauche est un front de partis de gauche, donc, par essence, une expression d'unité qui a eu son moment de gloire avec la dernière campagne présidentielle et dont la présence toujours aussi politiquement hypervitaminée de Jean-Luc Mélenchon cherchait à attester qu'elle est toujours là... Eh bien sur cette unité mise en scène hier par les grands et moins grands leaders du Front de Gauche, les discours déployés sonnaient assez creux, du moins aux oreilles de celui qui, que voulez-vous, est revenu de tant de gymnastiques verbales.... Ils disaient trop ce que la réalité de ce regroupement n'est pas, n'est plus, peut-être momentanément, et que, au plus fort de la soirée, le trop grand volume du Zénith déclarait avec une certaine rudesse : la dynamique conquérante que l'on voulait croire linéairement, cumulativement, imparable avec le succès de la présidentielle a buté (non-dit des discours) sur la réalité implacable d'une politique gouvernementale inexorablement appliquée à démanteler les acquis et les résistances populaires au service du Medef et avec la bénédiction des maîtres libéraux de l'Europe et du reste du monde (ah ! les courbettes politiques de Hollande à Obama et aux volatiles pigeonnants de la Silicon Valley !). Sans que le Front de Gauche ait rien eu de crédible à opposer. Là, au Zénith, il y avait en même temps du trop-plein discursif, trop de formules assassines sur la politique de droite, voire carrément capitaliste, de la gauche au pouvoir. Non-dits d'un côté et trop dit de l'autre ? Comme si l'on pouvait trop dire sur les renoncements de Hollande et sa bande, sur leur trahison du devoir de fidélité au peuple qui est inscrit dans les statuts des partis se réclamant historiquement dudit peuple, particulièrement du salariat.


Et pourtant c'est bien un hiatus qui était hier soir à l'oeuvre à travers ce que déversait le micro des orateurs : entre, d'une part, l'impasse faite sur ce qui divise le Front de Gauche aujourd'hui, ce qui le paralyse même dans sa volonté proclamée d'être l'alternative (au singulier de l'autoaffirmation), en particulier sur un terrain social stratégiquement délaissé, et, d'autre part, ce triomphalisme surjoué, sur le terrain électoral donné comme prioritaire, du "je vous l'annonce, chers amis, nous allons être la surprise de ce scrutin". Alors qu'à Paris, les camarades de Dartigolles n'en finissent pas de recouvrir, au profit de l'unité réalisée avec le PS, les affiches de la candidate PG du Front de Gauche (lire ici)! Alors que, toujours à Paris,
le logo de celui-ci était impunément (du moins jusqu'à aujourd'hui, voir ici) accolé aux côtés, en fait, en-dessous, de celui du PS ! Alors que, de toute évidence tout cela augure difficilement d'une percée politique portée par une dynamique retrouvée que les éclats de voix s'échinaient hier à postuler comme étant là, malgré tout, quoique pourtant à reconstruire. Comprenne qui pourra...

Si l'on ajoute que ce qui se passe à Paris, la division profonde d'un rassemblement ayant fait depuis le début le pari que tout (contre le PS) et son contraire (avec le PS) pouvaient cohabiter pour dessiner une politique de rupture avec l'intolérable existant, plus que jamais là, si l'on ajoute donc que cela a son pendant ici, en moins violent, on peut comprendre que beaucoup aient préféré ne pas venir se bercer d'illusions sur ce dont le Front de gauche est le nom aujourd'hui... Car tout de même c'est bien le PCF local qui depuis l'avènement du frêchisme en 1977 se compromet avec une politique qui n'est même pas un ersatz de gauche. Ce sont toujours des communistes qui cogèrent avec le PS à la mairie et à l'agglo de Montpellier, au Conseil Général, à la Région, dans l'instant même de ce meeting du Zénith où Mélenchon, Dartigolles et Martin, ainsi que Ressiguier, Viguié et Montcharmont déclarent, la main sur le coeur battant la chamade unitaire et alternative, être tous ensemble, tous ensemble, en train de construire la rupture avec le PS. Plus grave encore d'inconséquence : ce sont les Ressiguier, Viguié et Moncharmont qui,
encore éblouis, quelque peu étourdis même, par l'exploit d'avoir réussi à construire une liste évitant le syndrome historique du ralliement communiste au PS dès le premier tour, ont cédé à la folie douce d'envisager, sur son initiative, de faire liste commune avec le NPA sur Montpellier, avant de casser (méchant retour du refoulé ?) la dynamique unitaire enclenchée pour... Pour préserver la possibilité de fusionner avec...le PS au second tour ! Pour même, mais les discours sont là bien fluctuants, envisager d'imposer (sic) à celui-ci un accord programmatique au second tour ! Le candidat socialiste, Moure, ne doit pas encore en revenir... Tant pis en tout cas, dans l'immédiat, pour une unité élargie à la gauche du PS dans la clarté d'une opposition de gauche à lui, à déclarer pourtant sans plus aucun atermoiement de premier ou de second tour... A déclarer sans aucune diversion, non plus, sur le terrain des luttes qu'il est urgent d'appuyer, sans contention électoraliste, pour qu'elles parviennent à converger et à s'opposer frontalement au pouvoir !

Que de mots donc hier soir qui n'en disent pas assez tout en en disant trop... Et pas seulement parce qu' un meeting ce n'est pas le lieu ...  Comment, dans ces conditions, continuer à faire nombre comme au bon vieux temps où les circonstances et un brin d'aveuglement, permettaient que le communiste cogestionnaire PS-compatible historique, Michel Passet, monte prendre mélanchonesquement la Bastille en mars 2012 (lire ici) pour mieux revenir, la fleur au fusil, endosser le costume de second adjoint d'Hélène Mandroux à la mairie de Montpellier ? Alors certes Passet s'est retiré de la liste conduite par le PS mais ses colistiers communistes y sont toujours et les autres cogèrent, cogèrent...

Comment, dans ces conditions, redynamiser la mécanique d'une unité se définissant d'alternative quand, loin des estrades et des feux de la rampe, tant de signes disent des biais, des impasses, parfois des coups bas entre camarades...? Comment donner, redonner de la confiance à ceux qui, comme les Sanofi se démènent pour rompre la malédiction d'une politique de gauche qui laisse qu'on les assassine comme aurait fait le premier Sarkozy en place ?


Trop dits, non-dits encore quand un discours, au demeurant plein d'intelligence anticapitaliste, comme celui tenu hier soir par Francis Viguié, déclinant ses sévères critiques de la gestion social-libérale de la mairie de Montpellier, égrénant tant de ses justes positionnements pour contrer ces reniements antipopulaires, ne "peut" énoncer qu'il est, de fait (mais qui y pense ?) un discours fustigeant aussi ses camarades élus communistes du Front de Gauche alliés aux socialistes...contre lui tout au long de la mandature ! Et que dire d'un autre oubli malencontreux chez ce camarade, nous concernant directement : celui qui lui fait dire que, élu au nom d'Ensemble, il est dans la continuité de son engagement à la LCR... Sans mentionner que, pendant plus de la moitié de son mandat de 6 ans, il a été l'élu du... NPA, que la plupart de ce qu'il revendique comme son bilan municipal au nom d'Ensemble, et donc implicitement du Front de Gauche (mais non des élus communistes !), était le fruit de l'élaboration d'un NPA qui justement par là a fait la démonstration de sa capacité à porter, mais sans rien taire, lui, une critique anticapitaliste de la gestion socialiste et de la cogestion communiste. Sans jamais se réfugier... dans les non-dits ayant court dans un Front de Gauche à qui nous continuons malgré tout à ... dire que nous sommes toujours disponibles pour une unité mais du type de celle qui dit ce qu'elle fait et fait ce qu'elle dit. Toutes caractéristiques qui sont celles, pour la prochaine élection, de la liste Montpellier, sociale, écologiste et solidaire (lire ici); liste qui, à la suite de la défection du Front de Gauche, prend en charge le positionnement anticapitaliste ouvert à la gauche du PS mais, on l'aura compris, en toute cohérence, fermée à droite, du côté du PS et au-delà. C'est ... dit !

Ces quelques lignes ne prétendent bien entendu pas être un compte rendu journalistique du meeting du Front de Gauche : elles relèvent d'un positionnement militant qui donne une lecture sans fard de ce qu'il a vu, entendu, pas vu, pas entendu à cette occasion et de ce qu'il espère donner, en quelque sorte, à voir et à entendre pour qu'à gauche nous ne stérilisions pas tant d'efforts, à force de tourner en rond et de permettre ainsi à la gauche de droite (1) d'avancer droit devant en brisant tant d'espoirs sur son passage. En ouvrant la voie à une droite à rictus, revancharde et flirtant toujours plus avec son extrême...

Antoine

(1) Myriam Martin et Olivier Dartigolles se sont essayés, à tour de rôle, à poser, après avoir dénoncé la dérive libérale du PS, la question si sensible : est-ce que pour autant nous disons "la gauche et la droite c'est du pareil au même" ? Dans les deux cas la réponse, similaire (!) et stupéfiante du point de vue de la logique argumentative, a été "non, car la gauche c'est nous" ! Véritable pirouette qui évacue qu'un parti de gauche qui mène une politique de droite, qui plus est dans la cohérence systémique de la mondialisation, est de droite. Véritable acrobatie qui, pour éviter de pousser la critique du PS à son terme politique obligé, en vient à dévoiler que le Front de Gauche, en tant que seule gauche assumée, garde le cap de ramener le PS à gauche ! Avec le succès que l'on connaît tant pour les équilibres internes du Front de Gauche, que pour la division induite dans la construction d'une opposition de gauche au PS et pour l'efficacité de la récupération vers la gauche de celui-ci. Pardon pour la saturation dans ces lignes du mot "gauche" : cette sur-représentation du mot a évidemment à voir avec le vide que la chose laisse sur un champ politique si bien balisé encore, hélas, par les jeux institutionnels dont le Front de Gauche ne parvient pas à s'émanciper ...

Quant à Jean-Luc Mélenchon, au verbe pourtant si peu porté à céder à "l'eau tiède", il a prononcé en conférence de presse et dans le meeting une pour le moins curieuse évaluation de ce qu'a pu être Georges Frêche et de son héritage. Finalement prisonnier lui aussi de ce fichu tic de marier les contraires, ne voilà-t-il pas en effet qu'il crédite ce monument de reniement de la gauche d'avoir "réussi", si, si réussi, une "synthèse politique dans cette région" dont il se garde bien de dire en quoi elle consiste et comment elle devrait être appréciée. Tout en posant comme mineure discursive, donc laissant la majeure de la "réussite" à sa pleine portée, qu'il désapprouvait la méthode utilisée. Dans la foulée, c'est la métaphore du grand arbre qui est chargée d'"imager" ladite synthèse frêchienne, celle d'un grand arbre tombé à terre, "disant" ainsi qu'elle est morte et que cette mort (relance métaphorique) fait apparaître les successeurs de big Georges comme des "nains politiques". Donc, en bonne logique, il nous est réitéré que grand était Frêche ! Son héritage en est bâclé (il faudrait verser une larme ?) et  maintenant c'est une femme, "pas une créature du système qui n'en finit pas d'agoniser ici" qui va prendre la relève au nom du Front de Gauche. Décidément le confusionnisme, le contorsionnisme politique fait des ravages, y compris au plus haut niveau de responsabilité, dans une gauche qui se plaît et complaît à tournicoter des contradictions qui n'ont aucun débouché dialectique vers les nécessaires clarifications politiques ...Au NPA, nous nous opposons à Moure et à ses compères/commères, non parce qu'ils seraient les nains incapables d'assumer l'héritage politique de Georges Frêche mais parce qu'ils en sont, au contraire, les héritiers pleins et entiers. Comme l'a largement démontré la façon antidémocratique et capitaliste qu'à eue Moure de reconduire la Délégation de Service Public pour l'eau; comme l'a aussi démontré la mégalomaniaque, typique de feu Georges, opération propatronale de Montpellier Unlimited ! Raisonner comme fait ici Jean-Luc Mélenchon c'est raisonner en un incroyable contresens politique...

Lu parmi des commentaires parus sur le blog de JL Mélenchon

Je passe "au blanc" ce qui se rapproche le plus des positions que le NPA 34 a défendues dans ses discussions unitaires avec le Front de Gauche et que la liste Montpellier sociale, écologiste et solidaire inclut dans son positionnement.

...
Je ne reviendrai pas sur le vote du second tour et les éventuels désistements. J'ai déjà fait part de mon sentiment que plus jamais je ne voterai pour les solfériniens, ceux des Verts, et du PC collaborateurs même si Le FdG le demande. J'ai déjà trop donné aux "chants des sirènes". Notre charisme et la transparence de notre drapeau sans tâche, sera le seul garant de notre réussite future pour le bien de l'Humain.


ddmm dit: 21 février 2014 à 12h04
@116 Berthier gilbert
Les électeurs de gauche doivent s’émanciper du PS. Il y en a mare d’être les éternels otages de ce parti plus libéral que social, qui ne nous représente plus, le chantage du deuxième tour, le front républicain, bla bla bla… On connaît la musique depuis le temps que ça dure. Tout ça pour en arriver là. Donc vote blanc au second tour.
Vous connaissez la consigne: "N’attendez pas les consignes". Et bien il faudrait qu’elle soit également valable pour tous les seconds tours à venir.C’est le seul moyen d’en finir avec ce parti de dupe. Cela devrait être dit clairement par JL Mélenchon. Hélas il ne le fera pas, dommage ! Mais nous ne serons pas obligés de l'écouter, car si l’on suit votre raisonnement, nous sommes donc condamnés à n’être utile qu’à apporter la victoire au second tour aux sociaux libéraux, grâce à laquelle ils peuvent ensuite nous mépriser de plus belle. Regardez dans quelle galère s'est fourvoyé le PC. Après ça on va s'étonner que les adeptes du "tous pourris" vont vers le FN.


Alain Doumenjou dit: 20 février 2014 à 17h39
Je suis entièrement d'accord avec tous ceux qui n'entendent absolument pas voter pour une liste ou figure le PS au second tour.
Le coup du "vote utile" on nous l'a fait suffisamment pour savoir à quoi il mène. Quant à l'argument consistant à dire qu'il faudrait rallier le PS au deuxième tour la où nos listes n'y seraient pas présentes, pour "barrer la route à la droite", il me paraît aussi pernicieux que dépassé, sauf bien sûr à considérer que le PS ne serait pas la droite et qu'il s'inscrit encore à gauche, ce qui n'est plus du tout admissible. Quant à annoncer, comme çà l'a hélas déjà été quelques fois, avant même le 1er tour, qu'on rejoindra le bercail solférinien au deuxième lorsqu'on s'en trouvera absent, cela me paraît nuisible à notre crédibilité et de nature à dissuader ceux qui en ont "ras le bol" et trouvent qu'effectivement "trop c'est trop", de se mobiliser à nos côtés, si c'est pour aider les solfériniens à sauver les meubles en les rejoignant au deuxième tour. C'est une question de cohérence et de volonté de mobiliser une dynamique qui puisse enfin passer à autre chose qu'à la "contestation-résignation".


richunter dit: 20 février 2014 à 14h34
Mr Mélenchon, votre ligne politique est la bonne. La cohérence, l'engagement, la conviction et l'honnêteté envers nos concitoyens doit rester votre fil conducteur. C'est pourquoi, face au message de Mr Dartigolles, hier soir, à Montpellier, nous sommes un très grand nombre à penser qu'au soir du 1er tour des municipales, il faut maintenir les positions suivantes. Si nous faisons au moins 10%, maintien de la liste autonome, quel que soit les forces en présence face à nous. Si nous faisons moins de 10%, aucun appel à voter pour l'une des listes présentes au 2nd tour, même en présence du FN ! Il faut montrer notre totale autonomie face au PS et ainsi ne pas apparaitre comme un dragueur de voix pour le compte de ce dernier. Ainsi, nous les renvoyons à leur responsabilité ainsi que celle de l'UMP, qui, à eux deux, ont enfanté la résurgence de l'extrême- droite, par le biais de leurs outils médiatiques (Libé, Le Monde, Nouvel Obs, BFMTV, RTL, etc...). Evitons de tomber dans le piège, sans cesse réchauffé, du vote utile ou du front Républicain face à la bête immonde.

NICO 75 dit: 20 février 2014 à 14h13
Le vote républicain c'est le vote pour des listes autonomes. Pas de ralliement avec les solfériniens qui mènent une politique de droite. Donc si nous passons la barre des 10% il faut se maintenir, si non mettre des bulletins rouge au 2em TOUR. L'autonomie est la seule ligne claire.

henri dit: 20 février 2014 à 13h26 Dans certaines communes, les électeurs du Front de Gauche resteront à la maison puisqu'ils n'ont pas de candidats, en ce qui concerne le meeting de Montpellier où j'étais présent, les interventions des uns et des autres étaient proches, si vous avez compris l'appel d'Olivier Dartigolles sur le deuxième tour, faites en une explication de texte car la clarté n'a pas été de mise en espérant de nombreux élus d'opposition du Front de Gauche dans les Conseils Municipaux.(?).

Franck dit: 20 février 2014 à 10h21
L'hypothèse d'une fusion avec les listes PS au second tour me pose un problème de cohérence, je m'explique. Jusqu'à maintenant, lorsqu'on nous demandait (avec un sourire narquois) pourquoi alors avoir voté Hollande au 2nd tour des présidentielles, il était déjà compliqué de faire comprendre que c'était d'une part, pour se débarrasser de Sarkozy, et d'autre part qu'on n'imaginait pas que Hollande irait aussi loin dans la trahison. Aux municipales, si on reproduit la même chose au 2nd tour, on n'a plus d'excuse : on sait ! J'imagine bien que tout ça est compliqué à gérer, mais si on s'inscrit sur une construction solide et pérenne, la clarté radicale vis-à-vis de la population dans son ensemble est bien plus efficace que le maintient de conseillés municipaux au prix de compromissions (à ne pas confondre avec compromis), dont les "fines stratégies" échappent à la plupart. Jean-Luc, tu as dit à juste titre, que la clé de notre réussite doit venir de la base (je cite de mémoire). Il faut donc que cette "base" n'ait aucun doute sur notre fidélité à nos engagements communs.

Jacques dit: 20 février 2014 à 10h10
Pour ma part pas question de voter Moure (ou autre socialiste) au second tour quand on voit que dans ses supporters (et sans doute sur sa liste) on trouve les députés qui ont voté l'ANI, la réforme de retraites, le TSCG, et tout le reste…
Ce serait très décevant (ou beaucoup plus) que le FdG donne une telle consigne ou ne se maintienne pas si la liste atteint plus de 10%.


Nicks dit: 20 février 2014 à 9h53
Je ne peux que m'associer à toux ceux qui souhaitent une clarté de position vis à vis du PS au second tour des élections. Pour ma part, je ne voterai plus solférinien, quel que soit le cas de figure. Par ailleurs, si les militants PC ne questionnent pas Laurent et les quelques caciques du parti sur leur double discours et une stratégie qui alimente la confusion et le dégoût du politique, je ne vois pas comment je pourrai avoir un quelconque espoir en l'avenir du FdG sous sa forme actuelle.

MICHEL D dit: 20 février 2014 à 9h45
J'étais au meeting de Montpellier! Ambiance, jeunesse, enthousiasme. Que de visages amicaux et souriants. Oui, l'ambiguïté des propos de Datigolles a fait réagir autour de moi. Des cris ont fusé : pas d'alliance avec les socialistes ! La façon dont il a présenté sa venue à Montpellier hier soir m'a fait penser que les communistes de la liste l'avaient appelé à la rescousse pour faire pendant à la présence de Jean-Luc (?) Et même à propos de cette liste (que je soutiens à 1000/100, je suis venue de Martigues pour sentir l'ambiance) il y a un bémol à éclaicir. Le NPA n'a mis qu'une condition à leur participation qui était de se maintenir si elle atteint les 10%. Cela ne leur a pas été accordé. Je n'ai pas pu savoir pourquoi (à vérifier sur NPA 34). Ils vont donc présenter une liste à part. Quel gachis !
Et c'est quoi des "fusions techniques" pour le 2ème tour ? Bonne campagne à tous et à bientôt dans les manifs !


CEVENNES 30 dit: 20 février 2014 à 9h34 0Antigone 34 Lors du Meeting de Montpellier, M. Olivier Dartigolles (PC Pau) appelle à voter Solfériniens au second tour, la machine à perdre est en marche, nous devons être clair et lisible et adopter une position intransigeante avec la direction de PCF, aucune alliance de second tour avec les Solfériniens, maintien des listes autonomes où rien. Ce double langage est très démotivant et nous dessert auprès des électeurs.

Antigone34 dit: 20 février 2014 à 0h24
Dictamolle et conséquences. Je sors du meeting pour les municipales à Montpellier. JL Mélenchon y était comme toujours enthousiasmant. Mais je dois dire que je ne comprends pas que Olivier Dartigolles (PC Pau) nous ait appelé à voter PS au second tour et envoyer un max de candidats FdG sur ce vote parce que la droite... gnagnagna. Nous étions nombreux à nous interroger après le meeting, la contradiction devient insupportable. Hugo Chavez au Venezuela devant une situation semblable, avait lancé son "Por ahora" c'est à dire pour l'instant rien pour les partis qui se partagent le pouvoir. Il serait temps que JL Mélenchon montre la même voie celle qui nous ramènera la vraie gauche.

Midi Libre 20 février 2014


 L'Hérault du jour du 20 février 2014

 Au Zénith de Montpellier, Jean-Luc Mélenchon fustige les socialistes




NPA 34, NPA

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