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SNCF. « La grève est finie mais la mobilisation n’est pas terminée. On a perdu une bataille mais pas la guerre »...



... «Il faudra compter sur nous» !


A lire ci-dessous

 24 juin


Dans les prochains mois, «il faudra compter sur nous», «on a perdu une bataille mais pas la guerre» […]  «La grève est finie mais la mobilisation n’est pas terminée», a déclaré à l’AFP Nathalie Bonnet, porte-parole nationale de SUD-Rail. Cliquer ici

La grève des cheminots est le premier affrontement d’ampleur du monde du travail face à ce gouvernement. La colère sociale, le rejet du gouvernement s’exprime autrement que sur le terrain électoral. La grève, même si elle n’obtient pas le retrait de la réforme, est un premier avertissement pour infliger des défaites au gouvernement et au patronat. Mais pour cela, nous devons tirer les premières leçons pour taper plus fort et gagner la prochaine fois. Cliquer ici

23 juin


Les derniers bastions parisiens de protestation contre la réforme ferroviaire ont pour la plupart reconduit, lundi 23 juin, une dernière fois leur grève jusqu'à mardi, jour du vote solennel du texte à l'Assemblée nationale.

Un « baroud d'honneur symbolique » contre la réforme sera organisé par SUD-Rail mardi de 10 h 30 à 14 heures place des Invalides, à proximité de l'Assemblée nationale, a indiqué Christophe Abadi, délégué SUD à Saint-Lazare. Ce sera l'occasion « aussi de montrer que les grévistes sont toujours débout, malgré une grève longue, et qu'ils seront prêts le jour où il y aura une nouvelle attaque », a-t-il ajouté.

21 juin


Vidéo. La manif de Paris mardi dernier. Cliquer ici
 

20 juin


 Appel à mobilisation solidaire avec les cheminotEs

La direction de la SNCF, le gouvernement, les radio-trottoirs et la presse qui les suscite et les relaie, tout ce beau monde voudrait nous faire croire que nous sommes victimes des cheminots grévistes. Alors que ceux-ci, en se battant pour que le rail reste un service public et un service de qualité, défendent les intérêts de l'ensemble de la population. NOUS SOMMES VICTIMES DU GOUVERNEMENT ET DE LA DIRECTION SNCF, NOUS SOMMES AUX CÔTÉS DES CHEMINOTS GRÉVISTES !
Faisons la démonstration publique que toute cette contre-information est fausse :

RENDEZ-VOUS VENDREDI 20 JUIN
à 18h
À LA GARE DE MONTPELLIER
muni-es de panneaux proclamant

"USAGERS SOLIDAIRES DES CHEMINOTS EN GRÈVE"


Que chacun-e se bricole son propre panneau et si possible plusieurs pour celles ou ceux qui n'en auront pas la possibilité.
Faites circuler cet appel et... à vendredi !
Initiative issue des discussions entre diverses personnes sur Montpellier et discutée au Café Motivées du NPA 34 qui s'est tenu hier soir.
..................

19 juin 



Dossier réalisé par le secteur cheminot du NPA

Une réforme vers la privatisation 


En 1997, s’appuyant sur une directive européenne qui préconisait des comptes séparés entre l’exploitation du réseau et l’entretien de celui-ci, le gouvernement de la « gauche plurielle » et son ministre des Transports Gayssot (PCF) décidèrent de séparer totalement les infrastructures (les voies) du reste de la SNCF... Le dossier complet

SNCF : Sud-Rail appelle à poursuivre la grève, la CGT-Cheminots dénonce un "enfumage" / Coup de gueule. Mobilisation à la SNCF et embrouilles politico-syndicales La suite ci-dessous

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Audio. Grève des cheminots sur Paris / 11% DE GREVISTES A LA SNCF ? DE LA DESINFORMATION... / Grève à la SNCF : déraillements médiatiques / SNCF : au JT de France 2, le « moment délicat » des non-gréviste / SNCF : "Pour laisser tomber le service public, Valls n'a pas de problème" / Violence des CRS contre les cheminots SNCF mardi 17 juin / SNCF : les conducteurs toulousains votent pour la fin de la grève / Narbonne : La permanence de la députée et le local du PS vandalisés / Réforme ferroviaire : fin des débats à l'Assemblée

18 juin 




Incident ferroviaire : un cadre non-gréviste remplaçait un conducteur de train / Biterrois : des trains bloqués en gare de Nissan ce mercredi matin / Le TGV Perpignan-Paris de ce mercredi matin bloqué en gare de Rivesaltes / Narbonne : La permanence de la députée et le local du PS vandalisés / Confions l’exploitation et l’infrastructure ferroviaires à une entreprise publique unique (Sud-Rail) / Cheminots, un mouvement légitime ! / Solidaires : nous soutenons les travailleurs de la SNCF : pour la défense du service public / GREVE DES CHEMINOTS... LES VRAIS OTAGES... / Les cheminotEs haussent le ton et confirment leur détermination ! (NPA) / Mobilisation à la SNCF (dossier NPA)




Dans L'Hérault du jour (à lire ci-dessous)

A lire aussi A notre avis

 
 

Les cheminots ont de nouveau reconduit leur grève mardi, refusant de désarmer au septième jour de leur mouvement de protestation contre la réforme ferroviaire, dont les députés ont entamé l'examen, prévu jusqu'à jeudi.  

Les cheminots ont de nouveau reconduit leur grève mardi, refusant de désarmer au septième jour de leur mouvement de protestation contre la réforme ferroviaire, dont les députés ont entamé l'examen, prévu jusqu'à jeudi. Les assemblées générales de grévistes ont reconduit pour 24 heures le mouvement lancé il y a une semaine par la CGT-Cheminots et SUD-Rail. Mardi, le taux de participation à la grève s'est maintenu à 14,1%, selon la direction de la SNCF. Elle a relevé "une décroissance" du mouvement "chez les conducteurs et contrôleurs", où le mouvement est le plus fortement suivi, ce qui va permettre "une très nette amélioration du trafic" mercredi. Mais les manifestations sur le terrain se sont ajoutées à la grève et des cheminots ont brièvement bloqué des voies à la gare Montparnasse à Paris, et à l'entrée de Nîmes. A Lille, environ 300 personnes se sont rassemblées devant la gare Lille-Flandres avec des banderoles disant "Les Ch'timinots en colère". A Toulouse, ils étaient 300 à 400.



Malgré la Coupe du monde de football, les mobilisations font enfin la Une de l’actualité. Certes, le plus souvent pour désigner les grévistes comme des nantis et des preneurs d’otages, mais la réalité est là : avec la grève des cheminotEs et celle des artistes et technicienEs, les luttes collectives réoccupent le haut du pavé.

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A notre avis

Globalement d'accord avec l'éditorial ci-dessus de L'Hérault du jour, précisons tout de même que, pour notre part, au NPA, "nous n'attendions pas autre chose" d'un personnel politique qui, depuis les années 80 a manifesté avec constance qu'il entérinait, sans états d'âme, que la donne était à favoriser le marché : y compris quand les conditions de valorisation des capitaux, en temps de crise, détruisent toute possibilité de concessions aux couches populaires. Les Hollande, Valls, Ayrault et le reste de la bande assument sans plus de vergogne leurs choix intégristes du libéralisme, prêts qu'ils sont à tout, y compris à assumer les désaveux électoraux car la démocratie n'est plus, dans leur système de pensée unidimensionnellement économiste (les déficits, les déficits !), qu'un hochet destiné à amuser les gogos : le social-libéralisme est une politique structurellement de droite. Les intermittents et les cheminots en font la rude expérience en constatant que tous les signaux émanant de ce gouvernement proviennent du logiciel patronal : il n'y a qu'à voir, malgré des faux-fuyants laborieux et quelques pittoresques exceptions (Luc Chatel), comment l'UMP et l'UDI soutiennent le fond des décisions gouvernementales contre les salariés du rail, ces salauds de "preneurs en otage" du pauvre usager qui n'en peut plus de la galère qu'"on" lui impose.  Le consensus "gauche"-droite ciblant un mouvement à discréditer et à abattre, par tous les moyens, signe clairement qu'en face nous avons en fait les deux ailes de la droite procapitaliste : à nous d'unifier notre camp en gardant le cap d'une unité sans faille autour des revendications de retrait des réformes : celle du rail comme celle de l'assurance chômage des intermittents. Ne loupons pas le coche : médias à l'appui, ils convergent pour taper sur les salariés qui osent défier leur servilité capitaliste, opposons-leur notre convergence, celles de toutes les luttes jusque là éparpillées... Oui, décidément, sortons de la déploration vaine du "nous attendions autre chose" : il n'y a plus à attendre, l'heure est à la lutte "tous ensemble" ! Contre ce gouvernement qui, déclarons-le clairement, est notre adversaire comme l'était celui de Sarkozy dont il est le doublon !

Illustration : cliquer ici



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