À la Une...

Fralib. La fierté ouvrière et festive d'une lutte qui n'a rien lâché ! "Hasta la victoria, siempre" !


 Escapade Marseillaise..."SCOP TI, C'EST PARTI"

Correspondance, texte et photos, NPA 34

Invité par des camarades marseillais et des contacts Fralib qui en avaient remis une couche, je n'ai pas résisté longtemps à l'idée d'aller fêter la victoire des salariés de la boîte. Et je peux vous dire qu'ils avaient bien fait les choses... Même la météo, plutôt menaçante le matin, s'est rangée de leur côté !

Alors c'était comment ?... ça commence par une visite d'usine, une usine avec des machines à faire des trucs...ici des sachets de thé ou d'infusion... Mais ces machines, ont dirait qu'elles tournaient hier alors que ça fait 1336 jours qu'elles sont à l'arrêt. Mais tout est clean, prêt à redémarrer.

Et ça continue par le spectacle des Fralibos, théâtre et musique pour nous raconter leur lutte, la lutte, la lutte de classes, celle du faible contre le fort, du pauvre contre le riche, du travailleur contre le patron, des FRALIB contre UNILEVER (le quatrième mondial de l'agro alimentaire !). On enchaîne avec les interventions des UL et UD CGT et des FRALIB eux-mêmes.

Et puis place à la musique, au buffet (magnifique), au théâtre, à la danse et tout ça jusqu'à tard dans la nuit !


Beaucoup d'émotion, de chaleur, de fraternité, ça se sent, c'est là, c'est la famille, les copains, les camarades ... C'est clair, en passant la porte de l'usine, t'es entré dans un film de Guédiguian ou un bouquin de Mordillat...T'as plus envie de partir.

On a besoin de luttes victorieuses. Même si c'est maintenant le début d'une histoire et que beaucoup de travail attend les camarades des FRALIB, ça remonte le moral, ça donne la pêche ! Bravo pour votre lutte, bravo pour votre fête ! On garde ça en tête, ça aide pour les bagarres qui nous attendent car le combat continue... 


Gérard pour le NPA 34

La suite du reportage photo




































A lire aussi

Cela s’appelle « une victoire du monde du travail sur celui du capital, une véritable lutte des classes, assurait, avec une émotion qu’il avait du mal à contenir, Gérard Cazorla, qui restera ancrée dans le paysage social  ». Cliquer ici

La fête était au programme...


Et aussi




NPA 34, NPA

Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA