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L’Insee a comparé le nombre de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté en Europe, en France et dans le Languedoc-Roussillon.

« La pauvreté est un phénomène complexe et multidimentionnel. Sa mesure est difficile, pose Roger Rabier, chargé de mission à l’Institut national de la statistique et des études économiques. On peut se sentir pauvre ou être perçu comme pauvre, c’est ce que l’on mesure par les enquêtes d’opinion, on peut regarder les aides sociales attribuées à quelqu’un que l’on estime pauvre, ou on peut être pauvre dans les poches, c’est-à-dire avec un niveau de revenu faible. Selon la mesure, cela change complètement le résultat ».

 Pour resituer les études concernant le nombre de personnes en difficulté financière ou qui risquent de le devenir en France, l’Insee a choisi de se référer aux ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté, déterminé par rapport à la distribution des revenus de l’ensemble de la population dans un pays. En France, ce seuil s’élève à 977 euros pour une personne seule, 1 466 euros pour un couple sans enfant auxquels il faut ajouter 293 euros pour un enfant de moins de 14 ans ou 489 par personne de plus de 14 ans. 

« En Europe, le taux de pauvreté s’élève à 17%, ce qui représente une personne sur six. Et la mise en perspective permet de tordre le cou à certaines idées reçues. Par exemple, le Royaume-Uni ou l’Allemagne sont à 16% tandis que les taux les plus bas se trouvent en Islande, en République tchèque, en Norvège et aux Pays-Bas, souligne Roger Rabier. En revanche, les taux les plus élevés touchent la Grèce (23%), la Roumanie, l’Espagne, la Bulgarie, la Croatie, l’Italie (19%). » La France, avec ses 8,7 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, se situe à 14,3%, ce qui lui confère le dixième rang dans le sens croissant.

Le Languedoc-Roussillon, en revanche, est au même niveau que l’Italie ou l’Espagne. Avec ses 19,6% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté, la région est la deuxième plus pauvre de l’hexagone, après le Nord-Pas-de-Calais et juste devant la Corse. Une personne sur cinq a du mal à joindre le deux bouts. L’Aude est même le deuxième département français le plus pauvre après la Seine Saint-Denis. Il atteint un taux de 21%, tandis qu’en moyenne les départements français se situent à 14,3%. Dans les P.O, on est à 20%, dans le Gard à 19,5%, dans l’Hérault à 19% et en Lozère à 15,9% « en dépit du taux de chômage le plus faible de France, souligne Roger Rabier. Un effet lié à la structure agricole du territoire et au faible niveau des retraites ».

Et la situation n’est pas au beau fixe. Entre 2006 et 2011, ce sont 75 000 personnes de plus qui sont passées sous ce seuil et l’écart s’est intensifié. En Languedoc-Roussillon, plus de 95 000 enfants de moins de 18 ans vivent ainsi dans un ménage situé en dessous du seuil de pauvreté « et toutes les études montrent qu’il y a beaucoup plus de personnes qui ne recourent pas à leurs droits que de personnes qui fraudent », pointe Pascal Etienne, directeur régional de la direction régionale de la jeunesse du sport et de la cohésion sociale (DRJSCS). Un plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a été adopté par le gouvernement en janvier 2013. Les actions ont débuté en novembre 2013 sur la région. Il est urgent.

Hélène Gosselin

 Article de Midi Libre réservé aux abonnés


[…] Le constat est sans appel: les entreprises familiales vont bien, et parfois même, très bien. A la manière d’Altrad, leader européen de l’échafaudage et de la location de bétonnières, qui boucle son centième rachat. "Nous avons une croissance à deux chiffres depuis trente ans", confirme son PDG et fondateur, Mohed Altrad (61e fortune, avec 1 milliard d’euros). Cliquer ici

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"J'avais dit qu'on allait inverser la courbe du chômage, c'était toute la passion qu'on avait mise, toute la volonté qui était la nôtre, et puis ce n'est pas venu" (Hollande, 14 juillet) 
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François Hollande est sympa, il vient de me donner 49 017 euros ou plutôt il m’a permis de déduire cette coquette somme de mes impôts. Je ne comptais pas dessus. Mes affaires marchent très bien, merci. Je paye déjà mes salariés bien au-dessus de la moyenne de mon secteur. J’ai refait mes banquettes, mon chauffage...
Je ne fais pas d’export et ne compte pas en faire. Je paiera 591 153 euros d’impôts à titre personnel cette année. Bref, je n’en avais pas besoin, mais un petit billet de 50 000 c’est toujours bienvenu. Franchement merci, François Hollande.
C’est donc aussi ça, le fameux crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) ? Un gros cadeau qui ne se voit pas donné à des gens qui n’en ont pas forcément besoin ? Combien d’entreprises, comme la mienne ou encore plus rentables, ont touché le pactole ? Qu’en ont-elles fait ?  Cliquer ici

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