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18 septembre

 
Nous, chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, occupons ce jeudi 18 septembre 2014, jour de reprise des concertations de la mission Valls, depuis 7h00, le chantier de l’hôtel Lutetia, 45 bd Raspail, Paris Ve, métro Rennes et Sèvres-Babylone. Cliquer ici

27 août

 "Déclarer le festival « militant », sans oser une seule action digne de créer un réel rapport de force, c’est la marque d’un opportunisme édifiant"




Pour bien des raisons, il semble utile de réfléchir sur comment s’est déroulée la lutte cet été dans les festivals. Au moins, pour imaginer comment la continuer, l’amplifier, l’élargir enfin. À cette fin sont proposés ici trois textes. Les deux derniers ont déjà été publiés sur notre site : l’un propose un récit d’une tentative d’élargissement de la lutte autour du festival d’Ales, l’autre une chronique d’une insurrection qui n’en finit pas de ne pas venir à Châlon.
Le premier d’entre eux critique la duplicité du monde de la culture à Avignon.
Chacun de ces textes est discutable, et aucun ne prétend résoudre les questions importantes qui se posent au mouvement. Mais, ils constituent une base d’un débat collectif nécessaire voire désirable.


Artistes éclairés, professionnels de la transgression, scandaleux de salons, indignés circonstanciels, arrêtez votre cirque, séchez vos larmes de crocodiles et secouez vos plumes d’autruches

Mesdames et messieurs les membres des compagnies participant au 68ème Festival d’Avignon, ce 26 juin dernier vous avez émis ce que vous même avez appelé l’hypothèse d’Avignon, que vous avez cru nécessaire de rendre publique.

Vous semblez y saluer la tournure nouvelle du mouvement actuel, mené par des intermittents et précaires de ce pays, qui ne se laisse plus réduire à une « grogne » corporatiste, mais s’envisage sous « la cause commune des travailleurs les plus exposés aux caprices du marché ».

Vous semblez reconnaître que l’ampleur qu’a pris ce mouvement est le fruit de « la pression de grèves répétées » depuis le début du mois de juin. Vous semblez comprendre que cette pression a poussé le gouvernement a mettre en place une concertation, dont vous semblez signaler immédiatement l’inadéquation la plus évidente.

Vous ne semblez donc rien ignorer ni de l’efficacité du rapport de force, ni des vieilles stratégies gouvernementales qui de toute éternité « jouent l’apaisement pour obtenir l’épuisement et activer les motifs de divisions ». Cependant vous préférez déclarer d’emblée venir au festival « dans l’idée (courte) de jouer (petit) ».


Si ce mouvement comme vous en faites l’hypothèse est un commencement, quand et comment comptez vous le rejoindre, vous y inscrire en acte s’entend ?

A moins que vous ne pensiez sincèrement que tel est déjà le cas, que vos messages de soutien de début de spectacle, les petits carrés rouges accrochés au revers du veston comme d’autres arborent la rosette, les tables rondes orchestrées par les autorisés, sont les actions qui vont perturber le raout annuel de la consommation culturelle et l’économie touristique qui gravite autour, et ainsi faire trembler le gouvernement. Cliquer ici


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L'Etat a "oublié" de verser 100 millions d'euros dans les caisses des intermittents du spectacle

Le Canard enchaîné · 15 sep. 2014 à 16:28 · 


C'est vraiment pas de chance : selon Le Canard enchaîné, près de 2 000 artistes et techniciens du spectacle, sur le point de partir à la retraite, verront leur pension réduite de 200 à 450 euros par an. Et dans quelques mois, 50 000 autres intermittents pourraient connaître la même mésaventure.

A l'origine du problème, une promesse non tenue du gouvernement Raffarin : "Depuis des années, l'Etat refuse de tenir les promesses solennelles faites en 2003-2004, lors de la dernière grande mobilisation du monde du spectacle, explique Le Canard enchaîné. A l'époque, le gouvernement Raffarin s'était engagé à prendre en charge une partie des aides pour les intermittents, exclus de la future convention d'assurance chômage. Un fonds spécial avait même été prévu pour grossir la retraite des dizaines de milliers de personnes concernées". En octobre 2004, l'Etat a commencé le versement de cette aide. Mais dès le mois suivant, tout est stoppé. Et depuis, l'Etat n'a plus rien versé. Au total, l'Etat aurait ainsi "oublié" de verser près de 100 millions d'euros dans les caisses des intermittents.
Dix ans plus tard, les intermittents du spectacle concernés s'apprêtent donc à voir leur pension de retraite amputée de plusieurs centaines d'euros en raison de cette promesse non tenue. Alerté depuis plusieurs mois, le gouvernement Valls a décidé... de ne rien faire, lors d'une discrète réunion en juillet dernier à Matignon. Du côté de l'Elysée, on a tout de même demandé à Pôle emploi de réaliser une étude pour "mieux cerner les populations concernées". Manière de noyer le poisson car on connaît déjà la réponse : selon Audiens, la mutuelle de la presse et du spectacle chargée de verser les pensions, les intermittents concernés appartiennent "tous aux catégories les plus défavorisées". Et vu l'état des finances publiques, il y a peu de chance que Hollande se décide de débloquer 100 millions d'euros pour des "sans dents".

*** Source
- "Un trou (de mémoire) dans la caisse des intermittents", Le Canard enchaîné n°4898, 10.09.2014
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