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Jeu de (flash)ball(e) à Montpellier. Match truqué : oeil crevé... contre police tapant dans l'oeil du juge...


... Impunité 1, justice 0

31 octobre

 L'Ultra avait perdu un oeil à la suite d'un tir de flash ball en marge du match Montpellier-Saint-Étienne, le 21 septembre 2012. Ses avocats ont obtenu un complément d'enquête sur deux points. Cliquer ici




Là où était son œil droit, Florent Castineira porte désormais un pansement. En février 2013, les médecins du CHU de Montpellier lui ont posé un œil de verre, mais le supporteur montpelliérain de 23 ans ne l’a pas gardé longtemps. « Ça faisait faux, je veux avoir le regard vrai. » Florent Castineira, dit Casti, a été éborgné le 21 septembre 2012 lors d’échauffourées entre la brigade anticriminalité (Bac) et des membres de son groupe ultra local, la Butte Paillade. La cause en est bien un tir de Flashball d’un policier comme a fini par le reconnaître le parquet de Montpellier, après avoir longtemps nié l’évidence et allumé des contre-feux dans les médias.

L’auteur du tir, un policier de la Bac rapidement identifié, n’a jamais été réellement inquiété. Entendu comme victime par la sûreté départementale puis l’inspection générale de la police nationale (IGPN), il n’a pas été mis en examen, ni même simplement interrogé par les deux juges d’instruction qui se sont succédé sur cette affaire. Le non-lieu requis le 21 mai 2014 par le procureur de la République de Montpellier était donc plutôt attendu. Mais sa justification a stupéfié les avocats de Casti, Me Nguyen Phung et Me Corbier. « Sur le constat d’un état de légitime défense, exonératoire de responsabilité pénale, l’information judiciaire n’a relevé aucune charge contre quiconque d’avoir commis les faits de violence involontaires avec incapacité supérieure à trois mois sur la personne de Castineira Florent », conclut le réquisitoire. Bref, le tireur n’est pas identifié, mais il est certain qu’il a agi pour défendre sa vie ou celle de ses collègues et n’a pas fait exprès de blesser le jeune homme. Le moins qu’on puisse dire est que l’auteur du réquisitoire, M. Levy, un avocat général réserviste expérimenté, a ouvert le parapluie. C'est désormais au juge d’instruction Patrice Gelpy en charge du dossier de décider s’il suivra ou non ces réquisitions. Cliquer ici

L'article sur Mediapart (accès réservé aux abonnés) 

Supporteur de Montpellier éborgné : pourquoi le parquet a requis un non-lieu


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  Depuis des mois, le combat judiciaire fait rage. Une première expertise avait quasiment certifié que le jeune supporter Florent Castineira, dit Casti, a perdu son oeil suite à un tir de flash-ball reçu. Cliquer ici



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