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Homophobie. Déconstruire la "fabrique de la honte"...


 «En France, les gens se lâchent…», ne leur lâchons rien !


Une réalisatrice fait appel au financement participatif pour tourner un documentaire sur l’homophobie. 
 
«Y a pas besoin d’un acte civil pour s’enculer.» C’est en entendant ce genre de remarques - on doit celle-ci à un militant de la Manif pour tous, interrogé par une chaîne d’information française -, qu’Emmanuelle Schick-Garcia a décidé de réaliser un documentaire sur l’homophobie. La réalisatrice canado-espagnole, très engagée (elle avait déjà adressé deux lettres ouvertes à Christine Boutin), a été estomaquée par la virulence des opposants à la loi Taubira. «Au Canada, les discours publics sont plus contrôlés. Les propos racistes, sexistes ou homophobes sont dénoncés et punis. Mais en France, les gens se lâchent…» 

Une «fabrique de la honte»

C’est donc dans l’Hexagone qu’Emmanuelle Schick-Garcia vient de commencer le tournage de son film, qui entend poser cette vaste question : que trouve-t-on dans le cerveau d’un homophobe ? Alternant entretiens et séquences de caméra cachée, le Monde selon les homophobes fait le pari de comprendre d’où vient l’hostilité à l’égard de l’homosexualité. Comment se construit ce tabou, cette «fabrique de la honte» ? Quel est le rôle des religions dans ce processus ? Doit-on incriminer un manque d’éducation sexuelle, notamment à l’école ? Pour élargir son propos, la réalisatrice compte se rendre en Colombie, en Espagne, et en Europe de l’Est. Cliquer ici

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