À la Une...

Nous n’habitons pas une surface plane....


 ... Nous sommes tous des habitants de la zone critique !


Le temps est superbe sur les Coteaux de Gascogne, on se croirait partis pour une promenade automnale. Pourtant, c’est là que se joue l’une des questions environnementales cruciales, celle de l’équilibre de nos écosystèmes. Des caissons, posés en plein champ, captent ce qui émane de la terre - sa respiration, pourrait-on dire. Que se dégage-t-il d’un sol qui a été traité aux fertilisants ? Comment mesurer ce qui repart dans l’atmosphère et ce qui demeure en terre ? 

Deux jeunes femmes, ingénieures de recherche pour un laboratoire toulousain, enregistrent patiemment les données de cette petite portion de campagne française. Nous sommes là pour comprendre ce qu’est la «zone critique» : cette couche externe de la Terre qui se situe entre les roches mères de la lithosphère et le sommet de la végétation, la canopée. Critique, car c’est là que se concentrent tous les phénomènes nécessaires à la vie terrestre : la constitution des ressources en eau, la fertilité des sols et des écosystèmes, le contrôle des toxines dans la biosphère, la neutralisation du CO2 dans l’atmosphère. C’est là que roche, sol, eau, air et organismes vivants sont en interaction constante et déterminent la disponibilité des ressources nécessaires à la vie.

La voiture du laboratoire EcoLab (écologie fonctionnelle et environnement) de Toulouse s’arrête au bord de la route. Au loin, des fermes, un élevage de canards - c’est le Gers. Dans la plupart des champs la terre est à nue, brun foncé, qui attend les prochaines semailles. Parfois des zones plus claires : «Là, il n’y a plus de sol», explique le directeur du laboratoire. Cliquer ici

A lire aussi


Et aussi




Et encore




NPA 34, NPA

Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA