À la Une...

Chômage en région. On est les champions ! Près de 5 points au-dessus d'une moyenne nationale record !



Hollande a inversé la courbe de ses objectifs ... Sarkozy est battu à plate couture ! 


  





Loin devant Nord-Pas-de-Calais (12,9%), le taux de chômage atteint un triste record (15,3%) au 3e trimestre 2014. Les destructions d'emplois ont touché presque tous les secteurs d'activité.
C'est un bien triste record qu'aucune région n'est pressée de battre. Le Languedoc-Roussillon est plus que jamais la région au plus fort taux de chômage, loin devant Nord-Pas-de-Calais, révèle la dernière note de conjoncture de l'Insee L-R.


Tandis que le second trimestre 2014 avait généré un rebond avec +1 600 emplois dans l'hébergement, le troisième s'est révélé catastrophique. En trois mois, le taux de chômage régional a bondi de +0,5 point, passant de 13,8 à 14,3% tandis qu'il est de 9,9% en moyenne en France. "Le Languedoc-Roussillon n'avait pas connu une telle hausse - la plus forte du pays - depuis 5 ans", illustre Roger Rabier, chef de projet à l'Insee.

1950 emplois marchands perdus

Avec une augmentation de 0,7% et 0,6%, les départements des P-O et du Gard sont les plus touchés. L'emploi concurrentiel (hors emploi public, agricole et secteur non marchand) qui représente la moitié des emplois régionaux a perdu 1 950 emplois au 3e trimestre, alors que 1 100 avaient été gagnés au second. Une évolution "en yoyo" à laquelle les secteurs du commerce (-600 emplois), de la construction (-400) et de l'industrie (-350) paient un lourd tribu. "Les chocs économiques de 2008 n'ont pas amené toutes les pertes d'emplois qu'ils auraient dû engendrer. Les effets d'une reprise d'activité ne se reporteraient pas forcément sur l'emploi industriel", avance R. Rabier. Cliquer ici









Pour accéder à de nombreux graphiques...

A lire aussi


Et aussi

Les deux scénarios possibles de la crise capitaliste

L’inquiétude sur la situation européenne ne signifie pas forcément la proximité d’une nouvelle récession généralisée. Schématiquement, deux scénarios apparaissent possibles :
  1. 1.     La « médiocrité sans récession »
-        Europe en stagnation, USA faiblement croissants (baisse coûts salariaux, gaz de schiste, …), ralentissement en Chine
-        Chômage élevé dans l’OCDE, partiellement masqué par des retraits du marché du travail
-        Instabilité financière contenue
-        Ralentissement tendanciel de la productivité : problème de l’impact des NTIC. Cette question suscite de plus en plus de débats entre les économistes. Dès 1987, l’économiste américain Robert Solow fit remarquer que l'introduction massive des ordinateurs dans l'économie, contrairement aux attentes, ne se traduisait pas par une augmentation statistique de la productivité. (« vous pouvez voir l'ère informatique partout, sauf dans les statistiques de la productivité »). Pour certains économistes, les gains de productivité à attendre des nouvelles technologies sont très limités et les économies capitalistes entrent dans une phase de croissance ralentie. Pour d’autres, il ne s’agit que d’un décalage temporel : la « révolution informatique » finira par avoir les effets des autres bouleversements technologiques.

-        Maintien des politiques visant à rehausser le taux d’exploitation
-        Montée des tensions internationales, notamment entre Chine et Japon.

… Pour combien de temps avant un nouveau soubresaut ?
  1. Une nouvelle crise financière majeure à relativement brève échéance-
Dans un contexte :
-        d’endettement mondial (public et privé) considérable
-        de tensions internationales et internes
… et pouvant éventuellement déboucher sur une nouvelle récession des pays développés.
Il est difficile de trancher entre les deux hypothèses. On peut penser qu’il existe deux foyers particuliers d’incertitude
-        La zone Euro qui est mal disposée pour faire face à un choc financier majeur alors qu’il est probable que la Réserve fédérale et le gouvernement américain feront tout pour éviter un nouveau krach du type Lehman brothers.(mais d’autres éléments de fragilité existent aux USA).
-        La Chine : risque lié à immobilier et sphère financière + difficulté du changement du modèle  de croissance. Mais une crise en Chine affecterait sans doute plus le Tiers monde et les pays émergents (par le biais du prix des produits de base massivement importés par la Chine) que le système financier international et les pays capitalistes avancés.



A signaler 

 NPA 34, NPA

Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA