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Le billet du vendredi [37]

 





SOLIDARITÉ AVEC LES GLANEURS
qui risquent 7 ans de prison pour avoir récupéré des denrées dans les poubelles d'un super-marché de Frontignan
RASSEMBLEMENT
MARDI 3 FÉVRIER à 14h 
au Tribunal de Grande Instance de Montpellier
(place Pierre Flotte)
C'EST L'HISTOIRE D'UNE POUBELLE...
Enfin... de plusieurs poubelles, si on compte celles de l'Histoire.
Parce que c'est là que finira cette histoire lamentable. Lamentable ? Sale, aussi. Sale comme le culte indécent de la propriété à n'importe quel prix. Sale comme le système capitaliste qui repose sur ce culte. Sale comme les prêtres de ce culte, bien propres sur eux, qui en pondent les lois et les réglements. Sale comme ceux qui les font appliquer. Et sale, bien sûr, comme ceux qui en profitent.
Une sale histoire !
Vous ne la connaissez pas ? Alors, je vous raconte...
Voila... Il était une fois une belle et grande poubelle.
Dans l'enceinte d'un Intermarché de la zone de Frontignan. Pleine de denrées "périmées". De celles qui ont dépassé (depuis peu) la "date de péremption" inscrite sur l'emballage.
Invendables, donc. Mais pas immangeables.  Invendables et surtout... jetables. Et jetées. Dans la grande et belle poubelle.
Alors, les cow-boys arrivèrent
Le 27 juin 2014, trois jeunes glaneurs, dont certains déjà connus des services de police (comme on dit dans les services de presse) pour leur implication dans l’activité des squats montpelliérains, sont interpellés par la BAC (si, si ! La Brigade Anti-Criminalité, les cow-boys de la République, rien que ça...) et placés en garde-à-vue. Inculpés et appelés à comparaître pour avoir frauduleusement soustrait des denrées périssables avec date dépassée.

... La justice va triompher ...
On a envie de dire : "Quels salopards, la direction de ce supermarché !"
Eh! bien... Non ! Ce n'est pas le supermarché en question qui a porté plainte.
C'est la police elle-même…
Quant à la justice, pour ne pas être en reste, elle en rajoute une couche, par la voix du juge lors de la première audience (qui a été reportée à mardi prochain, voir l'encadré) : trois circonstances aggravantes: en réunion, de nuit, par escalade. Jusqu'à 7 ans de taule, qu'ils risquent, les glaneurs.
Sans doute que tout seul, de jour, en rampant, on risque moins.
Avec des chiens de garde aussi bien dressés à défendre un monde injuste et stupide, elle ne risque rien, la société.
À moins qu'on réussisse à la balancer dans les poubelles de l'histoire.
Et là, je peux vous dire, le premier qui essaie d'aller la récupérer,
que ce soit en rampant, à 4 pattes, par escalade, 
 de jour comme de nuit,
tout seul ou mal accompagné,

il aura affaire à nous !

NPA 34   Claude
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