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À la Une...

Oxylane (Montpellier nord). Appel d'Oxygène : première action sur site !


  Envoyons le signal de notre détermination ! Non à Oxylane !

[A lire ci-dessous A notre avis: Nature et société, une fausse alternative !]
 
 


Appel à souscription

Votre aide est vitale pour faire aboutir cette démarche, elle nous permettra de défendre le droit au maintien de ce terrain en zone agricole en utilisant tous les moyens que la loi met à notre disposition pour mettre un terme à ce projet dévastateur : recours engagé auprès de la CNAC, recours ultérieur auprès de la Cour d’appel administrative si Décathlon engage une procédure d’appel, et parallèlement démarche auprès du Tribunal administratif si la Mairie de Saint Clément délivre le permis d’aménager. Détails pour souscrire en cliquant ici

Pour déjouer l'intox...

 La municipalité de Saint-Clément-de-Rivière ne manque pas une occasion de présenter la réalisation du projet de centre commercial Oxylane comme un rempart contre l’urbanisation de cette partie du territoire de la commune. Encore récemment le Maire, M. Cayzac, n’écrivait-il pas  dans « le Clémentois n°92″ : « Ce choix d’une implantation économique intégrée sur un secteur lié à l’agriculture répond enfin à une volonté de protéger nos territoires des ambitions urbanistiques galopantes émanant de l’agglomération de Montpellier. » A en croire les élus qui sont à l’origine du projet, l’alternative serait donc entre ce centre commercial et une zone de logements, et même, ajoutent-ils avec des frissons d’horreur, de logements collectifs sociaux. « Si vous n’avez pas Oxylane, vous aurez le Petit Bard« , se plaisent-ils à répéter … à laquelle il est ajouté « Et Montpellier ( ou l’Agglo, quand ce n’est pas la Métropole) vont nous les imposer » . Cliquer ici

A notre avis: Nature et société, une fausse alternative !

Concernant le chiffon rouge agité par la Mairie de Saint-Clément-de-Rivière autour de la menace que soient construits des logements, qui plus est sociaux, sur l'emplacement prévu pour le projet Oxylane, si d'aventure (heureuse) il était annulé, nous appuyons la démarche de dénonciation de la manœuvre visant ainsi à légitimer Oxylane. Avec la seule réserve que ladite dénonciation ne se paye pas d'une opposition de principe (et pratique-politique) à ce que soit appliquée la loi sur les logements sociaux dans les communes. D'autant qu'il est de notoriété publique que Saint-Clément-de-Rivière est l'une de celles qui déroge le plus ouvertement à ces obligations légales. Le NPA 34 a par le passé organisé à Saint-Clément-de-Rivière même une action en faveur de l'application stricte de la loi SRU (voir le dossier en fin de cette page) et nous maintenons le cap tout en soutenant totalement l'action d'Oxygène contre le projet Oxylane. 

 
 <--------Lors de l'action du NPA en 2009 (voir ci-dessous)

Attention donc, en dénonçant fort justement les fausses alternatives, à ne pas nous voir parasités par une autre fausse alternative entre la nature (la conservation des espaces agricoles et paysagers, la défense de l'éco-bio-diversité...) et le social (le droit au logement). Soyons clairs : il faut du logement social et autrement et mieux que ce que la loi permet mais dans un cadre de décision démocratique, un cadre de consultation des populations locales. En sachant cependant rester fermes sur l'idée que, de toute façon, c'est dans le périmètre de la commune concernée, et non dans les communes voisines, que ce choix social doit être assumé. Comme doit être assumé également qu'il serait inadmissible, en dernier ressort et contre mauvaise fortune devant les contraintes imposées par une supposée inopportune loi, que le maire de Saint Clément relègue loin de tout et de tout le monde (1), dans l'endroit dont personne ne veut, le logement de populations, c'est-à-dire concrètement, des femmes, des hommes, des enfants, d'une condition sociale peu représentée dans la commune... Des personnes dont il s'agit de régler la difficulté majeure du logement (l'autre concernant l'accès à des emplois permettant d'asseoir une vie digne, ce dont Décathlon n'est pas, au demeurant, particulièrement crédité !). Il est évident que tout cela touche à des choix politiques qui sont aussi des choix de société que la lutte menée par Oxygène doit, d'une manière ou d'une autre, intégrer à sa démarche. Nature et société, ce n'est pas seulement un sujet de dissertation...

Antoine

(1) Le site d'Oxylane, tiens donc, est ce qu'il y a de plus éloigné des espaces habitationnels de Saint Clément !

Pour avoir toutes les informations sur nos démarches et actions vous pouvez consulter le site suivant:
http://collectif-oxygene.fr/
Collectif OXYGENE contre le projet Oxylane

A lire aussi


Et aussi

La position du NPA 34 sur le droit au logement lors de la municipale de Montpellier

Municipales. Des logements pour une Montpellier sociale, écologiste et solidaire !

Cliquer ici 

Et sur le secteur du Pic-Saint-Loup

Cliquer ici

Et encore

Notre action en 2009 sur Saint-Clément-de-Rivière 

C'était en mars 2009... 

Initiative du NPA Pic Saint Loup sur le logement social 

L'action du NPA a fait la une du journal de France 3 Sud. 

Devant la mairie de St Clément la Rivière, il y a eu par le comité NPA Pic Saint Loup une pose symbolique de la 1° pierre d’un logement social dans cette commune qui paye 302.000 euros d’amende, (un record dans la région), plutôt que de construire des logement sociaux. 

Lire ici le tract du NPA Pic Saint Loup sur la question du logement et ci-dessous, notre compte rendu de l'action, l'article de Midi Libre et les photos.


Saint Clément, (Maire UMP Alphonse Cacciaguerra) commune de la périphérie de Montpellier bat les records : 0.05% de logements sociaux ! C’est une commune riche car elle encaisse l’énorme taxe professionnelle de Carrefour trifontaine, Castorama, Darty, 3 ou 4 cliniques... Voir la suite sur le tract. 

Saint-Clément-de-Rivière, capitale d’un jour du logement social ! par Antoine du NPA Pic-Saint-Loup 14 mars 2009
Ce miracle est à mettre à l’actif de la quarantaine de militants du NPA du Pic-Saint-Loup qui, dès 9 h 30, ce samedi 14, a mis la dernière main à l’action qu’il préparait depuis plusieurs jours : la pose de la première pierre du logement social que la mairie de Saint-Clément se refuse obstinément à mettre en œuvre !

Rien n’y a fait : ni le barbouillage systématique de nos affiches ces derniers jours, ni l’invitation bidon faite par le maire à Olivier Besancenot à venir visiter son « hôtel social », ni le comité d’accueil, ce matin, d’une quinzaine de proches du maire photographiant véhicules et militants…Rien n’a pu empêcher le NPA, après avoir sillonné en voiture la commune en appelant par haut-parleur à la « cérémonie », de déployer, sur la façade d’une mairie devenue méconnaissable, banderoles et affiches revendiquant le droit au logement social et dénonçant son déni à Saint-Clément.


Des tables, garnies de tout ce qui allait permettre un apéro des plus conviviaux, ont été mises en place mais tout a vraiment commencé par la prise de parole faite par Nicolas pour indiquer le sens de notre action : Saint Clément est bien l’un des plus mauvais élèves de France avec Neuilly, si cher ( !) au président Sarkozy, puisqu’il ne parvient qu’à décrocher un lamentable 0,05 sur 20 (0,05 % de logements sociaux contre les 20 % exigés par la loi SRU [Solidarité et Renouvellement Urbain] votée en 2000).


Le maire, venu apporter en personne la contradiction, a tout contesté devant la presse régionale, écrite et télévisée, présente sur les lieux: les pourcentages, le montant de l’amende infligée à sa commune hors-la-loi (302 000 € par an !) et … l’impartialité de la presse. Bref, l’habituelle diversion de la citadelle assiégée.


Le NPA ne s’en est pas laissé compter et a remis en main propre à ce maire UMP, ayant soutenu à la Région, il n’y a pas bien longtemps, l’alliance de Jacques Blanc avec le FN, le diplôme sanctionnant ses carences sur le logement social. Le NPA a rappelé qu’il prend appui sur cette loi SRU pour répondre au scandale de la double peine d’une relégation des plus pauvres dans des quartiers ghettos parachevant l’accroissement de l’exploitation au travail (elle-même souvent parachevée par le chômage).


Contestant se lancer dans la stigmatisation populiste des « riches », notre parti a rappelé que sa démarche s’inscrivait dans la lutte radicale contre les inégalités dans un pays qui reste très riche, malgré la crise : lutte sur le terrain du logement comme sur celui du travail.


Comme d’ailleurs sur celui de la protection des espaces naturels : logement social ne rime pas, pour nous, avec bétonnage de barres HLM, destruction des paysages, etc. La qualité de vie, pour tous mais avec un effort particulier pour les victimes du capitalisme prédateur, dans des unités d’habitats à taille humaine, regroupées dans des espaces aménagés pour faciliter les échanges ou les déplacements, voilà ce que vise le NPA.


Il ne peut y avoir, pour nous qui sommes par ailleurs partisans d’une tout autre répartition des richesses, des zones réservées aux riches et d’autres aux pauvres, pas plus à droite avec Saint Clément qu’à gauche (jusqu’à aujourd’hui) avec Saint-Jean-de-Védas !


La solidarité que nous prônons passe par la redéfinition des relations entre les quartiers et entre les communes. Saint Clément, comme toutes les communes de plus de 3500 habitants, doit donc s’engager à respecter une loi que nous concevons comme traduisant, malgré ses insuffisances, la pression et l’engagement des militants associatifs impliqués de longue date dans l’action sur le logement social, comme le DAL ou la CNL (Confédération Nationale du Logement) dont d’ailleurs une représentante départementale avait tenu à être présente à nos côtés ce matin.


Après un échange, autour du bon apéritif, avec quelques habitants, échange parfois vif mais toujours correct, le plus souvent curieux d’en savoir plus sur le NPA, les militants ont replié tout le matériel en précisant que « ce n’était qu’un début, le combat (pour le logement social) continuait » ! Et déjà tous les esprits étaient tournés vers la grande journée de grèves et de manifestations de jeudi prochain, 19 mars. Ce jour-là, le logement social sera dans l’actualité revendicative !








Le maire d'alors, à gauche, s'est vu décerner le diplôme du déshonneur en matière de logement social !












Articles de Midi Libre

Édition du dimanche 15 mars 2009
Absence de logements sociaux : Saint-Clément visée par le NPA
REPORTAGE par Guy TRUBUIL

Les militants du parti d'Olivier Besancenot se sont rendus devant la mairie pour dénoncer sa politique de l'habitat Les militants du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) qui débarquent à Saint-Clément-de-Rivière pour stigmatiser sa politique du logement : on s'attendait à une confrontation virile et à une opposition de styles, hier matin, devant la mairie du village huppé. Si les échanges ont été parfois vifs, le ton du débat entre la trentaine de militants et le maire, Alphonse Cacciaguerra, est, en revanche, resté courtois et assez respectueux. L'élu UMP a d'abord accepté de se faire remettre le diplôme « de la commune la moins sociale » des mains du responsable NPA Jean-Claude Carcenac. Avec 0,05 % de logements sociaux sur son territoire - au lieu d'un seuil de 20 % fixé par la loi - , Saint-Clément-de-Rivière est considérée comme le plus mauvais élève de la région. « Elle n'est pas la seule mais la plus caractéristique » ont expliqué les manifestants devant une dizaine d'habitants plutôt favorables à la politique de leur maire. En fin d'année, la préfecture a infligé une amende de 302 000 € a rappelé le NPA sur son "dîplôme". « C'est faux. Nous ne payons pas 302 000 € mais 186 000 € » a immédiatement tenu à rectifier Alphonse Cacciaguerra? dès que le micro lui a été tendu. « Nous avons un plan pour atteindre le seuil des 20 %. Nous somme parfaitement dans l'orthodoxie » a-t-il répondu à ses contradicteurs. Depuis plusieurs mois, la commune tente de faire reconnaître les 207 appartements de la résidence étudiante de Bissy 1 comme étant un parc de logements sociaux. Une requalification qui a été refusée récemment par l'État. « Ils essaient de récupérer des programmes déjà construits pour avoir le moins d'amendes possibles, donc c'est détourner les textes » estimait, en aparté, Nicolas, peu convaincu par les arguments et la « volonté » du maire de se « mettre en conformité avec la loi SRU ». De son côté, Alphonse Cacciaguerra a vu dans l'action du parti d'extrême-gauche, « une grande tartufferie qui a pour objectif de nuire à certains villages du pic Saint-Loup qui ont réussi à sortir de l'Agglo et qui protègent leur espace, convoité de toutes parts. » Face à ses interlocuteurs, l'élu s'est toutefois dit enthousiasmé à l'idée de recevoir Olivier Besancenot sur sa commune. Pour une visite de son hôtel social, l'Ile bleue...
Édition du vendredi 13 mars 2009
Saint-Clément Logement social : le NPA dénonce


Le Nouveau parti anticapitaliste s'invite demain, à 11 h, à Saint-Clément-de-Rivière pour y dénoncer l'absence de logements sociaux. « La commune détient le record de France, avec Neuilly, de la discrimination sociale, avec 0,05 % de logements sociaux, au lieu des 20 % exigés par la loi SRU. » Les représentants locaux du parti d'Olivier Besancenot mettront de l'animation devant la mairie, en proposant la construction symbolique d'un logement social. « Nous couperons le ruban rouge d'inauguration et décernerons le diplôme du plus mauvais élève en logement social en France, "0,05 %", que nous agraferons sur la porte de la mairie » , annoncent-ils. Le NPA rappelle que, selon l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), 10 000 personnes attendent un logement social dans le grand Montpellier. « Peut-on accepter que Saint-Clément refuse toute mixité sociale, facteur de richesse, d'échanges, de vie ? Peut-on bafouer la loi quand on est censé la représenter ? », interrogent les militants. Le NPA lance l'invitation à toutes les associations qui souhaitent participer, ainsi qu'à la population de Saint-Clément. Apéro et pique-nique sur place possible.
Initiative du NPA Pic Saint Loup sur le logement social
 

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