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C'est les soldes... Clic clac, les clichés sexistes sont de mise...


 ... au prix fort pour le "sexe faible" !


MARRONNIER*
 
A chaque fois, c'est pareil, marques et médias rivalisent pour associer la course aux bonnes affaires à des clichés sexistes, le plus souvent au nom de l'humour.

Vous connaissez la vanne ? «Un jour, les femmes domineront le monde, mais pas aujourd’hui : c’est les soldes !» Excellent, non ? Tellement excellent qu’on tressaille de rire en l’écrivant et que ça nous fait fgaire des fatues de fprappe. A chaque nouvelle session de soldes, des dizaines de mecs croient amusant de mettre cette blague sur Twitter, accompagnée parfois de smileys qui pleurent de rire. En ce jour de lancement des soldes d’été, c’était inévitable. Mais s’il n’y avait que cela.

Le premier des présupposés qui fondent toute communication autour des soldes, c’est que l’événement ne concerne que les femmes. En janvier, Kinder faisait donc la promo de son Kinder Country (qu’il a désigné «Kinder des mamans d’aujourd’hui») en le vantant comme un «petit coup de pouce pendant les soldes», comme le relevait Macholand. Cliquer ici


*Un marronnier en journalisme est un article ou un reportage d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un évènement récurrent et prévisible. Tout comme le marronnier (l'arbre) qui invariablement, tous les ans, produit ses fruits, le marronnier journalistique reproduit les mêmes sujets avec plus ou moins d'originalité. Les sujets « débattus » dans un marronnier sont souvent simplistes, parfois mièvres. (note Wikipedia)

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TRIBUNE 
Trop souvent, les femmes journalistes chargées de couvrir la politique sont victimes du sexisme de certains élus et responsables. Quarante d’entre elles s’unissent pour dénoncer cet état de fait dans le texte manifeste que nous publions.

Nous ne sommes pas la Génération Giroud. Au tournant des années 70, la cofondatrice et rédactrice en chef de l’Express, première femme à diriger un grand hebdomadaire généraliste, avait mis le pied à l’étrier d’une flopée de ses jeunes et belles congénères. Entre cliché machiste et efficacité éditoriale, Françoise Giroud était alors persuadée que les hommes politiques se dévoileraient plus facilement face à des femmes. Quarante ans plus tard, nous, la génération de femmes journalistes chargées de couvrir la politique française sous les présidences Sarkozy et Hollande, vivons au quotidien cette ambiguïté, souvent entretenue par les hommes politiques. Cliquer ici


  



Et aussi


 Que cela vise, une nouvelle fois, des femmes, des jeunes filles, paradoxalement au nom du refus de ce que l'islam, lui-même réduit à sa version djihadiste, imposerait aux femmes, en dit long sur la prétention de cette laïcité à "libérer" celles-ci. Que l'aboutissement de cette mécanique, jamais si bien nommée, de la stigmatisation, platement occidentalo-centrée, touche de plein fouet des adolescentes engagées dans une des périodes les plus décisives de l'affirmation de leur personnalité, ajoute au scandale propre à toute stigmatisation ! Cliquer ici

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