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“Notre système de Santé publique devrait être urgemment financé, en lieu et place de cela, il sera placé sous tutelle d’une structure privée d’audit et de contrôle. En lieu et place de cela, le mémorandum III (de Tsipras) impose la diminution de son budget à hauteur de trois milliards d’euros sur trois ans... en lieu et place de cela, les maigres allocations dont bénéficiaient encore nos handicapés viennent d’être drastiquement diminuées, voire même supprimées.” (Centre solidaire médical d’Ellinikón près d’Athènes) Photo : Syriza... sur une benne à ordures... 

11 novembre

Ce jeudi en Grèce, pas ou peu de transports, de services publics, ni de médias. Les hôpitaux assureront le service minimum. Le privé sera aussi de la partie avec les pharmaciens, les médecins ou les employés de banque. Cet appel à la grève est le premier depuis l'arrivée au pouvoir de la gauche radicale de Syriza en janvier dernier. Il a été lancé par les deux fédérations syndicales du privé et du public qui protestent contre l'application des nouvelles mesures d'austérité demandées par les créanciers en échange du troisième plan d'aide. Cliquer ici

La colère grandit dans la population : même si ce gouvernement a été réélu pour ne pas revoir au pouvoir la droite et le Pasok, la confiance n’est plus là, et le fait que le gouvernement s’enfonce chaque jour davantage dans une gestion assumée des affaires du capital commence à libérer bien des travailleurEs de la gêne à se battre contre le gouvernement de Syriza. Il va de soi que les promesses de Tsipras de « neutraliser » l’application du mémorandum ne sont que du vent, et la misère continue, avec des perspectives de hausse du chômage. Cliquer ici

10 novembre

La raison de la défaite n’est pas l’intransigeance politique des impitoyables allemands prêts à expulser les Grecs de la zone euro et l’isolement politique du gouvernement grec dans les négociations, mais l’asphyxie économique du pays par l’ensemble de l’Eurogroupe et le refus du gouvernement grec de mettre en œuvre des mesures économiques permettant d’en desserrer l’étau. Cliquer ici

L'objectif politique qui a déterminé toute la stratégie des créanciers entre janvier et juillet, et qui visait à « neutraliser » le gouvernement grec, semble toujours d'actualité. Tout se passe en effet comme si, en réclamant des mesures socialement violentes, ils cherchaient réellement à réduire à rien non seulement la capacité d'action de ce gouvernement, mais aussi ce qu'il lui restait d'engagement électoral. Cliquer ici

L'Eurogroupe se joue du couteau sans lame de Tsipras... 

L’Eurogroupe a ainsi refusé ce lundi de débourser la nouvelle tranche d’aides de 2 milliards d’euros après laquelle Athènes court depuis quelques semaines, menaçant également de retenir une enveloppe de dix milliards prévue spécifiquement pour la recapitalisation des banques. Cliquer ici

8 novembre

 En réalité voilà de quoi il s’agit : les gains importants provenant de ces 14 aéroports, n’alimenteront plus les caisses du trésor public grec mais iront directement dans les caisses du trésor public allemand. Cliquer ici

  Les étudiants en première ligne
Lundi 2 novembre, ils étaient plusieurs dizaines de milliers à défiler dans toute la Grèce. Dans une dizaine de villes, les étudiants ont manifesté contre les mesures prises par le gouvernement d'Alexis Tsipras, qui devraient porter un coup à l'éducation publique. Cliquer ici

6 novembre

Un « cadeau » de 7 à 8 milliards pour le capital bancaire et une « déshellénisation » des banques.

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5 novembre

Le rapport de la Commission des « Sages » pour le système de couverture sociale constitue un véritable manifeste thatchériste au caractère antisocial virulent, prônant le démantèlement intégral de la couverture sociale, la suppression des retraites et la paupérisation extrême des retraités. Le gouvernement réserve à la Commission des « Sages » le rôle du « lièvre » pour la destruction des retraites et des droits de couverture sociale, promue par cette commission et convenue avec la Troïka dans le cadre du 3e mémorandum. Cliquer ici

 Les mutants de SYRIZA II au gouvernement doivent affronter “leurs” premières grèves et autres manifestations, et il y aussi grève dans certains transports en commun à Athènes par exemple tandis que les élèves et leurs enseignants ont récemment manifesté dans la capitale, déjà et rien que par écœurement devant les milliers de postes encore vacants dans l’éducation cette année.

Les... faux-bijoux de la Gauche radicale ne brilleront alors plus jamais, tandis que leur progiciel électorale d’il y a à peine un mois, dans le genre “nous appliquerons un programme parallèle face et contre le mémorandum” est déjà oublié, telle est la vitesse astrale de la désintégration du fait politique en Grèce en ce moment. Cliquer ici

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Avertissement

Les textes auxquels nous renvoyons dans cette page doivent aider à comprendre la complexe situation grecque pour assurer au mieux la solidarité avec le peuple et ceux qui combattent avec lui la soumission du gouvernement et du Syriza normalisé aux objectifs mémorandaires de la Troïka. Cette sélection, faite dans un esprit d'ouverture respectant le cadre ci-avant énoncé, ne nous engage pas nécessairement. NPA 34

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4 novembre

Un agenda social qui rougit !

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Le 12 novembre (grève générale en Grèce) et le 17 novembre (anniversaire de l’insurrection contre la Dictature des Colonels) seront des étapes majeures et le 6 décembre (anniversaire des émeutes de 2008) sera une étape décisive. Cliquer ici

Kouvélakis finit par proposer un bilan critique de la Plateforme de Gauche, et de sa participation au gouvernement Syriza, bilan qu’il justifie notamment par une « erreur d’appréciation » quant à l’ampleur de la stratégie du « recentrage » de Tsipras. La Plateforme de Gauche a été en définitive trop « timorée ». Elle a notamment échouée à sortir du combat strictement interne, à s’adresser à la société civile et pas seulement aux militants de Syriza.
Dès avril, la Plateforme de Gauche aurait dû présenter un programme politique alternatif quitte à remettre en cause sa participation au gouvernement ». Elle s’est cependant cantonnée à un mode opératoire antérieur qui ne correspondait plus au rapport de force et à la dynamique de « normalisation » interne au parti et à l’équipe gouvernementale. Elle a continué à mener une « guerre de position » qui s’est finalement révélée inadaptée à la conjoncture telle qu’elle s’était transformée depuis 2012. Cliquer ici

 

Varoufákis : «Hollande n'est pas l'ami de la Grèce»

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"L’ancien Hollandreou s’est métamorphosé grâce à Alexis Tsipras en prétendu grand protecteur et allié désintéressé de notre pays. Ce n’est pas François Hollande qui a changé, c’est Alexis Tsipras, qui a abandonné ses engagements" (Panayotis Lafazanis) 

2 novembre

 
Le gouvernement grec se proclame constamment victime des agissements des autres pays de l’UE. Pourtant, il est coresponsable de la situation. Pas seulement parce qu’il accepte les décisions des autorités de l’UE mais parce qu’il laisse en place le mur de l’Evros qui a essentiellement barré le trajet par la terre ferme, le plus sûr pour aller de Turquie en Grèce, rendant quasi obligatoire le passage par la Mer Egée. Si nous tenons compte de toutes les victimes dénombrées en Mer Egée depuis l’arrivée au pouvoir en janvier dernier de Syriza, nous aurons la mesure de l’ampleur de la responsabilité. Cliquer ici

31 octobre 

Les décisions étaient prises au sein d’une petite équipe formée autour du Premier Ministre ; durant tout ce semestre, le Comité Central du parti n’a été convoqué qu’une fois. À chaque fois, le débat autour des propositions alternatives était clos avant même d’être engagé, selon des procédures expéditives. Cliquer ici


30 octobre

Tsipras, le doigt sur la couture devant Moscovici : toujours plus d'austérité !

Le projet de loi qui sera soumis au Parlement grec doit inclure une réforme du système des retraites, avec de nouvelles coupes dans les pensions, et des mesures de dérégulation du secteur des pharmacies. Il pourrait aussi réduire la protection contre les saisies de leur résidence principale dont jouissent les ménages endettés. Cliquer ici


29 octobre

 Voter pour ceux qui défendent Tsipras au nom du combat contre ceux qui l'applaudissent ou se frottent les mains à le voir agir, non merci. Cliquer ici

28 octobre

 Il est loin le temps où Tsipras raillait le président français sous le sobriquet de Hollandreou. 
Poursuivant sa mue vers sa vraie nature social libérale, à défaut d'être, comme l'avaient cru beaucoup et fait croire certains, la gauche radicale, Tsipras a donné à Hollande du ''François'' et une caution qui rassurera peut-être Pierre Laurent, mais confirme surtout qu'il n'y a plus rien à attendre de ce gouvernement mal réélu en septembre. C'est d'ailleurs la conclusion que vient de tirer l'ex-secrétaire général de Syriza jusqu'en août, Tasos Koronakis, en démissionnant de Syriza et en se réclamant de la gauche sans rejoindre pour l'heure aucun parti à gauche de Syriza. Cliquer ici
 
27 octobre


 L’ancien Hollandreou s’est métamorphosé grâce à Alexis Tsipras en prétendu grand protecteur et allié désintéressé de notre pays. Ce n’est pas François Hollande qui a changé, c’est Alexis Tsipras, qui a abandonné ses engagements, qui suit des politiques mémorandaires extrêmement dures et donne à François Hollande sa parole qu’il appliquera pleinement et intégralement toutes les mesures dévastatrices contenues dans le troisième memorandum. Cliquer ici

26 octobre 

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25 octobre 


Alstom s’intéresse au secteur ferroviaire. Vinci - déjà candidat malheureux au rachat des aéroports régionaux grecs, finalement concédés à un consortium allemand - convoite des aéroports, des ports et des autoroutes. Quant à Suez environnement, elle n’a visiblement pas renoncé à prendre le contrôle des services de l’eau d’Athènes et de Thessalonique. Cliquer ici



23 octobre



Par Yorgos Mitralias. 

Voici donc que le gouvernement Tsipras bis vient de résoudre deux de ses grands problèmes: celui de la dette publique et celui représenté par l’ex-présidente du Parlement grec  Zoe Konstantopoulou. Comment a-t-il fait pour réussir cet exploit? Mais, tout simplement en effaçant pour toujours du site officiel du Parlement grec tout ce qui pourrait rappeler Zoe Konstantopoulou et ses initiatives durant sa brève présidence, dont la Commission pour la Vérité de la Dette Publique.

Face a cet impressionnant bond en arrière du gouvernement grec qui nous ramène aux heures de gloire du stalinisme triomphant des années ’30 mais aussi du maccarthisme le plus envahissant du début des années ‘50, on est en droit de se demander : est-ce que la dette publique grecque a pour autant disparu ?  Et est-ce que Zoe K. a accepté sa défaite et s’est décidé à ne plus dire la vérité et à taire ses critique au vitriol ? Cliquer ici

22 octobre

"Certaines mesures seront particulièrement douloureuses : le gouvernement devra lancer le report de l'âge légal à la retraite à 67 ans contre 65 ans aujourd'hui, réduire la possibilité des pré-retraites, finaliser des privatisations ou encore libéraliser le marché de l'énergie"


Au Figaro on annonce la couleur...Vive la méthode Tsipras...

«La Grèce est à vendre, résume brièvement Ludovic Subran, économiste chez Euler Hermes. Il y a certainement encore des choses à regarder pour les entreprises françaises.» Et les entreprises françaises sont prêtes à mettre la main dessus. Ce que les entreprises françaises peuvent acheter en Grèce

Tsipras au comble de son aplatissement...

Le cadeau à Tsipras. François Hollande n'arrivera pas les mains vides. Le président a personnellement choisi d'offrir une histoire de la Révolution française écrite par Jean Jaurès. La révolution, un thème qui parlera à l'homme d'extrême gauche, mais racontée par un socialiste, comme pour accueillir Tsipras dans une sociale démocratie à laquelle il a fini par se résoudre. Cliquer ici

Le doigt a été mis dans l'engrenage, le bras y passe et il en faudra plus !
Expulsions de logements en vue...

Les représentants des institutions européennes et du FMI viennent exiger davantage d'Athènes, malgré la récente loi votée au parlement grec. Athènes n'a guère de moyens de résister. Cliquer ici

21 octobre


   <---------Lire ci-dessous à propos de ce livre



De février à juillet, l’économiste s’est rendu à Athènes pour travailler aux côtés du gouvernement. Il raconte les débats autour d’une éventuelle sortie de l’euro. « On s’est exagéré les difficultés. Pour la prochaine fois, on saura comment faire », dit-il.  [...] Pour James Galbraith, l’échec de ce nouveau plan est déjà inscrit. Même si l’augmentation des taxes permet pendant quelques mois d’augmenter les recettes de l’État, les mesures exigées vont conduire selon lui à une nouvelle diminution de l’activité, à une nouvelle récession. [...] "Le Parlement va accepter tout ce qui est exigé. Mais les magistrats, la police, la population vont-ils faire ce qu’on leur demande ? » s’interroge James Galbraith. « Pour le peuple grec, ce contrat est illégitime. Il lui a été imposé par coercition. Cela m’étonnerait qu’il n’y ait pas de résistance passive, voire active de la population. La rue est toujours là. " Cliquer ici

Éditions La Dispute à Rencontre avec Stathis Kouvélakis et Frédéric Lordon : Après la défaite de Syriza, que faire ?
Après la défaite de Syriza : que faire ?
Rencontre avec Stathis Kouvélakis et Frédéric Lordon
Autour de la parution de l’ouvrage de Stathis Kouvélakis, La Grèce, Syriza et l’Europe néolibérale. Entretiens avec Alexis Cukier, La Dispute, 2015
Comment comprendre les récents évènements en Grèce : la victoire de Syriza lors des élections du 25 janvier, les « négociations » européennes, la victoire du « non » au référendum, la capitulation du gouvernement d’Alexis Tsipras, le troisième Mémorandum, le résultat des élections du 20 septembre ? Qu’est-ce qu’a été Syriza et qu’est-il devenu ? Quel a été le rôle des mobilisations populaires en Grèce ces derniers mois ? D’où vient la crise politique aujourd’hui ? Quelle stratégie alternative aurait pu être mise en œuvre ? Et surtout : quelle politique de gauche pourrait sortir les peuples européens de la cage de fer de l’Europe néolibérale et de l’austérité ?
Présentation de La Grèce, Syriza et l’Europe néolibérale : 
Ces entretiens racontent une histoire décisive pour l’avenir de l’Europe : elle commence avec la victoire de Syriza aux élections législatives grecques le 25 janvier 2015, passe par la victoire du non au référendum du 5 juillet et se clôt avec la signature du troisième mémorandum et la défaite du gouvernement d’Alexis Tsipras face aux diktats de l’Union européenne et de la « troïka ». Stathis Kouvélakis, membre du comité central de Syriza jusqu’à sa démission cet été, permet de saisir ces événements de l’intérieur et propose une analyse serrée de leurs enjeux politiques. Comment s’est construite la victoire de Syriza, et comment expliquer son échec? Quels intérêts servent l’Union européenne, la « troïka », l’euro? Qu’est-ce qui s’est joué durant ces mois de négociations entre le gouvernement grec et les institutions européennes ? Pourquoi le non au référendum du 5 juillet a-t-il été annulé en moins d’une semaine ? Quelle stratégie alternative aurait pu être mise en œuvre ? Quelle politique de gauche, réaliste et internationaliste, pourrait sortir les peuples européens de la cage d’acier de l’Europe néolibérale et de l’austérité ?La Grèce, Syriza et l’Europe néolibérale suit au plus près les événements, espoirs, déceptions et rebondissements des premiers mois du gouvernement Syriza, et aborde les problèmes et défis auxquels la gauche radicale et toutes les forces sociales et politiques progressistes sont aujourd’hui confrontées. Cliquer ici
17 octobre


Grèce : « Le refus de prendre en compte le référendum constitue une circonstance aggravante » (CADTM)


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A "gauche" ... au détriment de l'Etat social !


En échange du prêt de 86 milliards d’euros sur trois ans alors consenti par ses créanciers, la Grèce doit continuer de réduire les dépenses publiques au détriment de l’État social, une politique appliquée depuis le début de la crise de la dette en 2010. Cliquer ici

 En cette rentrée scolaire 2015, 2032 écoles en Grèce, viennent de déposer une demande d’aide alimentaire d’urgence à distribuer aux élèves scolarisés au sein de leurs établissements, étant donné que près d’un demi-million d’enfants en Grèce vivent dans la pauvreté. Mémorandum III. Cliquer ici

- 11% pour les retraites alors qu'elles ont baissé en moyenne de 45% depuis 2010 ?«C’est le texte le plus dur que le gouvernement grec a jamais signé !» Cliquer ici

16 octobre

Tsipras : transformer un chantage en victoire pendant qu'on fait voter toujours plus d'austérité (TVA, retraites...) ?

Grèce : Alexis Tsipras lance un premier train de réformes

 


Un assouplissement du programme permettrait certes à Alexis Tsipras de se prévaloir d'une « victoire contre l'austérité » qu'il pourrait présenter comme une validation de sa stratégie adoptée le 13 juillet dernier lorsqu'il a accepté les conditions des créanciers. […]
La chancelière semble débordée par les événements et profite de la position de faiblesse de la Grèce pour lui imposer ses conditions. Le tout dans un but évident de pacification de la politique intérieure. Un tel contrat relèverait en réalité du chantage face à un Etat affaibli. Cliquer ici

14 octobre

Tsipras accueille à bras ouverts Hollande et les patrons français qui viennent se faire l'économie grecque... Qui dit "merci Alexis ?"

Les Allemands ont déjà racheté quatorze aéroports régionaux. C'est pour cela que François Hollande est assez pressé de se rendre en Grèce. "On ne va pas regarder les Chinois racheter les îles et ports grecs les uns après les autres", nous disait disait un haut diplomate français. Cliquer ici

13 octobre

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 La dette publique grecque est due à la reprise par l’État d’engagements privés contractés auprès d’instituts bancaires complaisants. Plus que les finances publiques, c’est donc le secteur financier grec qu’ont renfloué les contribuables européens. Et aujourd’hui encore leurs versements ne font pour l’essentiel que transiter dans les caisses du gouvernement pour filer aussitôt, sous forme d’intérêts, dans celles des banques créancières. Tandis que les citoyens grecs payent le prix fort de la crise: fonds de retraite rognés, dégradation de la santé publique, chômage. Cliquer ici

11 octobre

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"Le troisième mémorandum est fondé sur les mêmes hypothèses et sur les mêmes postulats que les deux précédents. Par conséquent, il est voué à l’échec et la dette grecque restera insoutenable" (CADTM)

10 octobre

Il faut aller chercher des explications dans les fondements de Syriza et son rapport à la social-démocratie. En effet, l’ancêtre de Syriza, Synaspismos, comptait des courants sociaux-démocrates qui ont finalement décidé de quitter la coalition au grand désarroi des dirigeants de la formation politique à l’époque. C’est donc la social-démocratie qui a quitté Syriza et pas l’inverse. Fort de ce rappel historique, les choix du gouvernement dans la dernière ligne droite des négociations apparaissent moins étonnants. Cliquer ici

Le premier vote concernait une motion présentée par l’Assemblée générale de l’ONU visant à aider les pays endettés à restructurer leurs dettes sans médiation. Il s’agit d’un vote important, très positif et favorable à la Grèce, qui est actuellement l’exemple même du pays endetté. Qu’aurait dû voter le gouvernement grec- ou n’importe quel gouvernement, quel qu’il soit ? Ne devait-il pas dire un « oui » retentissant ? 

Si bien sûr, et pas seulement dire un « oui » retentissant, mais aussi prendre des initiatives pour que cette motion recueille le plus grand nombre possible de voix à l’Assemblée générale des Nations-Unies. Le gouvernement grec, malheureusement, n’a rien fait de cela. Il s’est rangé du côté des créanciers, des usuriers internationaux. Il s’est rangé à la position de l’UE, qui était de s’abstenir sur ce vote. Et la Grèce s’est abstenue, le gouvernement grec s’est abstenu lors de ce vote. Honte et déshonneur. C’est un coup de poignard contre les intérêts de notre pays. Un coup de poignard dans le dos de la Grèce. Cliquer ici




9 octobre

Gouvernement grec : les Palestiniens ? Abstention. Israël ? On collabore militairement !

 Le 10 septembre , deuxième résolution demandant que les drapeaux des Etats non membres de l’ONU (La Palestine) ayant statut d’observateur soient hissés au siège et dans les bureaux des Nations Unis . Le gouvernement provisoire et le ministre des affaires étrangères se sont encore abstenus du vote. Erreur ? Négligence ? Je ne pense pas, les alliances militaires d’un pays ne dépendent et ne changent pas par un gouvernement transitoire.
La ligne du gouvernement Tsirpas a une continuité :Respecter et continuer la collaboration militaire avec Israel .Respecter les accords passés par le gouvernement Samaras et le dogme commun de la défense entre la Grèce, Israel et l’ Égypte. Cliquer ici


C'était le soir du "majestueux" non du référendum...

 Sur Podemos : "Nous leur avons fait beaucoup de mal. Podemos est désormais très endommagé à cause de nous. Mais tout est lié : une des raisons pour lesquelles l'Europe officielle était absolument décidée à nous écraser, c'était la montée de Podemos. Les sociaux-démocrates en Allemagne et ailleurs craignaient notre succès. Si on avait réussi à faire repartir l'économie grecque, ils auraient fini comme le Pasok en Grèce, à 4 %. Donc ils devaient nous détruire, et ils l'ont fait." Cliquer ici

8 octobre

L’analyse de Sonia Mitralias, membre fondatrice de l’Initiative « Femmes contre la dette et les mesures d’austérité », permet de mieux comprendre le caractère genré de la crise de la dette publique qui a engendré l’application des mesures d’austérité anti-femmes et les attaques sexistes violentes et antidémocratiques contre les femmes qui résistent. Cliquer ici
 
6 octobre



Il était possible pour le gouvernement grec de s’appuyer à la fois sur le résultat du referendum du 5 juillet (à savoir le refus des propositions des créanciers notamment en matière de dette) et sur nos travaux pour suspendre le paiement de la dette et prendre des mesures évidemment fortes pour les banques puisque les banques étaient fermées par la BCE et par la Banque centrale de Grèce.


Il fallait prendre des mesures fortes protégeant les dépôts des épargnants grecs tout en résolvant le problème des banques grecques, il fallait instituer une monnaie complémentaire et prendre aussi des mesures fortes en matière de taxes pour augmenter les recettes |4|. Si ce plan B avait été appliqué, je suis persuadé, cher journaliste, que ce n’aurait pas été la catastrophe. Je suis persuadé que les créanciers auraient été forcés à se mettre véritablement autour de la table de négociation. Cliquer ici

5 octobre

Certaines mesures seront particulièrement douloureuses : le gouvernement devra lancer le report de l'âge légal à la retraite à 67 ans contre 65 ans aujourd'hui, réduire la possibilité des pré-retraites, finaliser des privatisations ou encore libéraliser le marché de l'énergie. Cliquer ici 

4 octobre

 La laborieuse gymnastique rhétorique du PCF continue...

Une perle mais il faut tout lire car c'est à l'avenant : "Tsipras a été brutalement empêché de tenir ses promesses de campagne, alors que Hollande les a délibérément trahies !"  L'austérité c'est à assumer soi-même si elle est la conséquence  d'un empêchement à la combattre. A quoi tient la différence entre Tsipras et Hollande... Cliquer ici


 Le dernier montant garanti de retraite dite nationale, 360 euros par mois... n’est plus: “Cette nouvelle peut désormais se traduire dans la pratique sur le terrain par des retraites... à 100 euros par mois”, assurent les... spécialistes, derrière les hublots de la télévision. Traduction... simultanée. Cliquer ici

 Ce projet éolien industriel et gigantesque est en train de détruire toutes les montagnes de Crète sur toute sa longueur soit 256 km (voir détails sur les cartes ci-jointes), dans des proportions incroyables, y compris en zone Natura2000. Cliquer ici 

 

  

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2 octobre

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Ci-dessous Vidéo : Que se serait-⁠il passé si le gouvernement grec avait suivi les recommandations de la commission pour la vérité sur la dette grecque ?

L'Express et les Grecs : histoire de poutre et de paille dans l'oeil de l'autre...

"Récemment : c’est la Grèce, qui a mobilisé de gros bouts de l’attention de Christophe Barbier - et qui lui a par exemple fait proclamer qu’il fallait « que l’Europe participe à la remise en ordre de l’économie grecque »…"

Le point de vue des eurocrates

"Le temps des élections est passé. Le gouvernement grec doit désormais se mettre au travail en lançant notamment l’application du nouveau mémorandum adopté le 14 août par le Parlement. Les créanciers du pays (Banque centrale européenne, Commission européenne, Fonds monétaire International [FMI], Mécanisme européen de stabilité) attendent des résultats rapides."


Résignation populaire ? A Tsipras le capital européen reconnaissant : "Le retour de la fameuse et longtemps détestée « troïka », devenue depuis un quartet, ne bouleverse pas outre mesure les Grecs, résignés à la mise sous tutelle économique que prévoit le nouveau mémorandum." Cliquer ici

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1er octobre

Au sommaire
  • Le troisième mémorandum est aussi insoutenable que les deux précédents
  •  Déclaration du Conseil Politique de l’Unité Populaire à propos du résultat des élections et au jour suivant
  • Georges Katrougalos (ministre du Travail) : « La Grèce tendra un miroir à l’Europe »
  • Grèce : « Changer réellement le rapport de forces » (OKDE Spartakos-Antarsya)
     
    Nous ramènerons les relations du travail dans la légitimité du modèle social européen" car il est évident que, sous l'égide de Draghi, Juncker, Merkel, Hollande, etc. il existe un "modèle social européen"... A rapprocher des conclusions de la Commission pour la vérité de la dette grecque (voir ci-dessus). La déroute politique de Syriza est totale. Cliquer ici
     




    Déclaration du bureau politique de l’OKDE Spartakos, membre d'Antarsya. Titre et intertitres de la rédaction). 

    Si le résultat des élections de janvier exprimait l’espoir (et aussi les illusions) de la classe ouvrière de se débarrasser du mémorandum et de l’austérité par la voie électorale et « un gouvernement de la gauche », les mêmes résultats aux élections du 20 septembre ont un sens bien différent. La victoire et l’affaiblissement très limité de Syriza, quelques semaines après avoir imposé le troisième mémorandum, montre qu’une grande partie des travailleurs pensent que pour le moment il n’y avait pas d’alternative. 

    Cette gauche au pouvoir pour appliquer l’austérité

    Les quartiers ouvriers ont voté encore une fois massivement pour Syriza. Ce n’est pas tant les promesses médiocres et les excuses vagues de Syriza qui les ont persuadés, que leur haine pour la droite, le Pasok et les anciens gouvernements pro-mémorandum. Mais cette haine, bien compréhensible, n’est pas suffisante pour rendre optimistes ces résultats électoraux.

    La comparaison formelle des pourcentages de la gauche et de la droite penche pour la première, mais cela a peu d’importance au vu du fait que c’est cette gauche au gouvernement qui prend le mandat d’appliquer, en collaboration avec le petit parti de la droite nationaliste Anel, un programme d’austérité et des réformes dans l’intérêt du capital grec et européen.

    Le pourcentage important d’abstention exprime surtout la désorientation et le désespoir. Mais en même temps, il montre que l’acceptation du mémorandum comme un mal inévitable est, à un certain degré, une fiction. Les faibles attentes concernant les élections ne sont pas forcément une mauvaise chose. 

    Antarsya, une campagne claire et positive 

    La question centrale que montrent ces élections est que tout un courant social, qui a lutté pendant des années, a renversé des gouvernements et inversé le rapport de forces politiques, se trouve aujourd’hui rangé derrière la direction de Tsipras et de Syriza. Cette orientation le rend passif et conservateur.
    La gauche hors Syriza a sa part de responsabilité, à cause de son insuffisance et de ses erreurs. La responsabilité centrale en revient à l’opposition qui, jusqu’à récemment, était dans Syriza, et à tous les courants qui le soutenaient d’une façon « critique » ou « tactique », livrant en réalité ce courant à Tsipras.

    Antarsya est une des rares forces du spectre qui a augmenté son influence en chiffres absolus. Son pourcentage est décent, bien qu’inférieur à sa présence au niveau de la lutte des classes et des nécessités. La campagne électorale et la collaboration avec EEK (organisation trotskiste) peuvent être considérées comme positives. Et malgré quelques contradictions, nous avons avancé dans une direction bien plus claire et anticapitaliste qu’en janvier dernier.

    Le choix d’Antarsya de ne pas collaborer avec l’Unité populaire était correct, comme on l’a vu avec leur campagne. La relance de discussions, déjà dépassées, concernant de possibles convergences programmatiques et électorales, ne nous apportera rien, sinon des pressions vers une adaptation droitière d’Antarsya. 

    Unité contre les nouvelles mesures 

    Au contraire, une unité large du mouvement et sur des axes concrets contre les nouvelles mesures, s’appuyant sur des comités et la coordination de toutes les forces en lutte, avec la gauche anticapitaliste jouant un rôle central, hors du Parlement, dans la rue et sur les lieux de travail, est ce qui peut réellement changer le rapport de forces politique et social.

    Malgré le bilan de ces élections, ce rapport des forces peut rapidement changer parce que le système est instable. L’ heure du véritable soulèvement (en grec Antarsya – NDLR) approche. Cliquer ici (accès réservé aux abonnés à L'Anticapitaliste hebdo)

    A lire aussi 


    NPA 34, NPA

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