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Rémi Fraisse, il y a un an...


Rémi tué une deuxième fois ? La justice et la police ... en quête d'un enterrement de première classe !


25 octobre

Quelques centaines de personnes ont finalement pu se rassembler dimanche à la mémoire du jeune homme, mort l'an dernier sur le site du futur barrage dans des affrontements avec les gendarmes. Cliquer ici 

 

Photos sur la page Facebook du NPA Haute Garonne (cliquer ici)

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Correspondance NPA Toulouse

Le collectif Testet et tous les institutionnels appelaient à Plaisance du Touch, suite aux menaces de militants d'extrême droite et à l'interdiction par arrêté municipal. De leur côté le NPA, le Collectif des Bouilles, la CNT, Alternative&Autogestion ... appelaient à Gaillac, avec l'objectif de marcher vers Sivens (sans grande illusion d'aller au bout, à 3h de marche de là). 
Nous nous sommes retrouvés à environ 250 au point de rendez-vous à Gaillac (contre 300 à Plaisance du Touch) et finalement la préfecture a autorisé la marche à se rendre en voiture jusqu'à la maison forestière pour aller sur le site à pieds (30 min. de marche), et après débat, cette proposition a été acceptée.

Sur place, divers hommages, poèmes, etc. se sont succédé autour du fameux mémorial placé sur la ZAD en début de semaine.

Parmi les présents, on a pu voir une partie des militants du collectif Testet (qui appelait pourtant à Plaisance du Touch), des militants du PG, une quarantaine de militants du NPA venus de Toulouse, Albi et Limoges ainsi que des proches de Rémi Fraisse, à commencer par sa mère. 
Pas de problème avec d'éventuelles milices, certains ont été vus en train de photographier mais il n'y eut aucune tentative d'agression. Pas même de la police, même si on a eu droit à l'hélicoptère une bonne partie du temps.

L'action a été une réussite politique : nous avons pu retourner sur le site dans un cadre militant, ce qui n'avait pas été possible depuis l'expulsion de la zone, voire avant puisque les milices faisaient le blocus.

Nous avons également déjoué le piège de la division entre le rassemblement des "gentils" à Plaisance du Touch, et celui des "méchants" (casseurs?) sur Sivens. La présence de la famille de Rémi sur les deux rassemblements a évidemment eu un rôle.
Surtout, nous n'avons pas cédé à la peur des milices ni à l'intimidation de la maire et nous avons pu montrer notre détermination à organiser un acte du souvenir pour Rémi.


24 octobre

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A lire en page intérieure


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Les enquêtes sur les violences policières avancent souvent lentement. Pour celle sur la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, tué il y a un an par un gendarme à Sivens (Tarn), c’est pire : elle recule. 

Le Monde a pu prendre connaissance du retour de commission rogatoire déposé en mars par l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) sur le bureau de la juge Anissa Oumohand, chargée de l’instruction ouverte pour « violences par une personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». […]

Les gendarmes sont bien protégés dans le carré de 30 mètres sur 30 mètres qu’ils sont chargés de garder. La « zone vie » du chantier est entourée d’un grillage de 1,80 m, et d’un fossé profond de 2 mètres et large de 1,50 m. Malgré les efforts déployés, l’IGGN ne parvient pas à documenter les effets des « violences caractérisées » des opposants : le seul blessé, côté gendarme, s’est fait mal au genou en trébuchant tout seul lors d’une sortie…

A 1 heure du matin, quand le commandant de gendarmerie mobile autorise l’usage de grenades offensives, il précise étrangement au centre opérationnel : « Terrain tenu, pas de gros soucis. » Pourquoi avoir autorisé l’usage de la force, alors ? Les gendarmes ont-ils souhaité interpeller des manifestants, en contradiction avec l’objectif « défensif » affiché ? Cliquer ici

 Certains diront que Rémi était au mauvais endroit au mauvais moment, je ne le crois pas. Au contraire, il ne doit pas y avoir de "mauvais endroit au mauvais moment". Il est de la responsabilité des gens qui font le maintien de l'ordre d'apaiser les choses, d'essayer de les circonscrire, de les maîtriser et de ne pas se mettre dans des positions de résistance, d'affrontement, d'utilisation de grenades complètement inappropriées. Rendez-vous compte qu'on a envoyé contre Rémi une grenade de guerre, sa charge explosive est de 70 grammes, c'est le type de grenade mise au point en 14-18 dans les guerres de tranchées contre les Allemands. Mon fils est mort de ça. Grand paradoxe puisque ses arrières-grands-parents paternels ont participé à cette guerre, ils ont été décorés de la Légion d'Honneur, et de la Croix de Guerre de 14-18. Mais on a tout de même lancé sur cet enfant ce type de grenade. Je pense que c'est un scandale. Cliquer ici

Sur Mediapart (accès réservé aux abonnés)

Pourquoi une justice indépendante ne devrait-elle pas instruire tous azimuts ?

Selon des sources informées, les magistrats toulousains ne veulent pas s'engager sur la voie d'un questionnement des échelons administratifs et politiques, c'est-à-dire ceux-là mêmes qui ont conduit les gendarmes mobiles à lancer des grenades offensives létales à Sivens. Cliquer ici


 

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A lire aussi





Mais...

Lors d'une conférence de presse à Albi, un collectif d'opposants au barrage de Sivens a indiqué envisager de déposer un recours en "référé auprès du tribunal administratif de Toulouse pour casser cet arrêté". "Le préfet nous a dit qu'il tolérerait que nous y allions pour une marche dans le calme, mais [...] si cela se passe mal nous serons responsables", a ajouté Ben Lefetey, porte-parole de ce Collectif pour la sauvegarde du Testet, à l'issue d'une réunion en préfecture. Cliquer ici



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 NPA 34, NPA

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