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Une police "pour attaquer les foules" !


La modernité policière des socialistes ... dans la fidélité historique à Jules Moch !

L'Acat, une association chrétienne, dénonce dans un rapport le lourd bilan humain des violences policières et l'impunité dont semblent bénéficier les forces de l'ordre.

[…] La doctrine du maintien de l'ordre en France, qui visait historiquement à mettre les manifestants à distance, consiste désormais à "attaquer la foule", estime l'association.

Et l'"attaque" se fait de plus en plus avec des armes intermédiaires. Leur usage a fortement augmenté depuis le milieu des années 1990, date d'apparition des lanceurs de balles en caoutchouc, les flashball. Cliquer ici 

 

Note sur Jules Moch : Ministre de l’Intérieur socialiste, de 1947 à 1950, Jules Moch va surtout s’illustrer par sa dénonciation du « caractère insurrectionnel » du mouvement de grève des mineurs, particulièrement dans les bassins du Nord-Pas-de-Calais, en 1947 et 1948. Cliquer ici 

Sur le parachutage de Jules Moch dans l'Hérault et sa capacité à mobiliser, à cette fin, les "ressources de l'Etat" lire ici

 

 


C’est précisément parce qu’il y a un glissement vers une extension des pouvoirs des forces de l’ordre qu’on n’a pas repoussé la remise de notre rapport. Il faut prendre conscience que les dérives dans le droit commun peuvent concerner n’importe qui. C’est plus que jamais le moment de réfléchir aux conséquences des choix qui sont faits. Cliquer ici

Du point de vue du traitement en interne des affaires, l’ACAT regrette également la « clémence » des autorités disciplinaires lorsque l’usage de la force apparaît comme illégitime. Il en va ainsi dans le cas de cet enfant de 9 ans éborgné par un Flash-Ball à Mayotte en 2011, au cours d’une manifestation contre la vie chère. « Les autorités ont reconnu l’usage illégal de la force par le gendarme, qui n’a écopé que d’un blâme », constate Aline Daillère. Cliquer ici

Un état policier en état d'urgence, c'est mortel pour les libertés ... et pour nos vies !


C’est peut-être le plus grand danger : que l’état d’exception permanent s’impose et devienne habitude. à force de fouilles des sacs en tous lieux, à force de patrouilles incessantes, à force de déploiements policiers qu’on n’interroge même plus, à force de reportages sur les menaces terroristes...Vendredi 4 mars, alors que les flics gazaient et matraquaient des réfugiés à République à Paris et que ceux-ci résistaient, des militaires ont fait leur arrivée sur la place. Qui s’en étonne ?

Parce que l’état d’exception permanent avance aussi en rafale... légalement. Alors que l’introduction de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité dans la Constitution va désormais être discutée au Sénat, l’Assemblée a voté, en première lecture, ce mardi 8 mars le projet de réforme pénale. Cliquer ici
 

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 L'hommage policier aux victimes des attentats...

 NPA 34, NPA

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