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Loi Travail. Le 5 et le 9 avril on continue, on élargit la mobilisation...


... et on débat des possibilités de bloquer l'économie jusqu'à l'obtention du "retrait" !

Ci-dessous : vidéo "Le moment Meurice" Défendons les patrons !

Plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté jeudi 31 mars dans tout le pays. Des manifestantEs, déterminéEs, combatiVEfs que la pluie et le vent souvent présents n'ont pas découragéEs. Des jeunes, étudiantEs, lycéenNEs, salariéEs en grand nombre. Et des cortèges de salariéEs du privé et du public bien plus étoffés que lors des journées précédentes avec une forte présence de la CGT, de Force Ouvrière. Une présence moindre mais significative de Solidaires et une grande faiblesse de la FSU. Quelques cortèges CFDT, CFTC. Et beaucoup de discussions sur les suites à donner.

À Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la soirée, place de la République pour la Nuit debout. Ambiance festive avec groupe HK & les Saltimbanks, Jolie Môme, Fakir, des syndicalistes d'Air France, etc. et une projection de Merci patron. DélogéEs à l'aube par la police... Cliquer ici


Languedoc-Roussillon

Sur Nîmes, dès 14h, les manifestant-es arrivaient de partout entre la Maison Carrée et le canal. On peut estimer à 10 000 manifestant-es environ. Belle manif ! Présence de salarié-es de Carrefour, Haribo, Manoprix, EDF GDF, PTT, fonctionnaires, territoriaux, Sabenas, entreprise de chimie, Marcoule, Perrier, Verrerie, Saur, bus Transdev STDG, Kéolis TCN et sa filiale, CHU Carémeau, Mas Careiron, salon Dessange 2 grévistes, 500 jeunes ... manifestation assez dynamique. Chaque syndicat avait son matériel pour animer et lancer des slogans...Les jeunes ont pu se mettre devant la manifestation. Présence NPA, PCF. Comité de soutien à JLM.

A la SNCF, la grève reconductible est en discussion sérieusement et à EDF GDF pareil.
Tôt ce matin, des militant-es ont tenté de lancer un blocage dans la zone industrielle de Grézan qui s'est terminé en tractage. Cliquer ici

Avertissement : "Un ténor PS mise, pour la rue, sur les vacances, propices à "casser toute mobilisation centrale".

 56% des Français disent "approuver" la journée d'action de jeudi à l'appel de syndicats de salariés et organisations de jeunesse pour réclamer le retrait du projet de loi El Khomri, contre 43% qui ne l'approuvent pas. 51% des personnes interrogées souhaitent que le texte soit "retiré et entièrement réécrit", 29% révisé "partiellement" et 18% seulement "maintenu en l'état". Cliquer ici
  


Nous avons rencontré deux étudiantEs partie prenante du mouvement actuel contre la loi El Khomri, Martin qui étudie la psychologie à la fac de Nanterre, et Caroline qui est en science politique à Paris 8...

Pourquoi vous êtes-vous mobilisés contre la loi travail ?

Caroline  : J’ai décidé de me mobiliser contre la loi travail parce que j’en ai entendu parler dans ma fac dans les différents comités qu’on avait déjà créés, par exemple contre l’état d’urgence. On a commencé à en parler et j’ai vu les gens autour de moi se mobiliser, ce qui fait que je me suis renseignée sur ce projet de loi, de ce qu’il portait et quelles pouvaient être les injustices futures que la loi engendrerait. Je me suis rendue compte effectivement qu’il était vraiment important de se mobiliser et de montrer qu’on en a vraiment marre, que c’est vraiment la goutte d’eau du gouvernement, et qu’il ne faut pas laisser passer ça. Du coup, à partir de là, je me suis mise dans le mouvement. Cliquer ici

D’après une étude de l’Observatoire des inégalités, les 10 % les plus riches du monde détiennent 86 % de la richesse mondiale, alors que la moitié de la population mondiale ne dispose que de 0,5 % de cette richesse. Le milliardaire Warren Buffett a bien raison de déclarer : « Il existe bel et bien une guerre des classes mais c’est ma classe, celle des riches, qui fait cette guerre et nous sommes en train de la gagner ! » Opposer à leurs privilèges nos voix et nos actions, mais aussi nos rêves, c'est le pari qu'on se lance pour la Nuit Debout. Si on parvient à associer la détermination et le nombre, nous pouvons bloquer le pays et contraindre le gouvernement à entendre nos voix. Nous pouvons faire peur aux élites en prenant ensemble la rue. C'est en nous rassemblant que nous inverserons le rapport de force, alors à nous de « faire classe » ! Cliquer ici

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Proposition relative au 5 avril

Proposition : Manifestation avec débrayage complet. (4 NPPV, 4 Abs.) ADOPTEE
Proposition : Blocages économiques (bâtiments économiques ou administratifs. Ex : Polygone). 4 NPPV, 7 Abs. ADOPTEE
Proposition : Déposer notre horaire et lieu de RDV à l’intersyndicale et à l’AG de ville. 3 NPPV, 2 Abs. ADOPTEE

https://twitter.com/MtpLuttesInfo

Après l'immense succès du mouvement national lancé ce jeudi 31 mars, l'appel est à nouveau envoyé pour une action mardi 5 avril !

L’Assemblée Générale appelle donc à la journée de mobilisation nationale adoptée en coordination inter-facs le week-end dernier.

Départ du cortège 10h, du parvis de l'Université Paul-Valéry !

Tous ensemble, contre la Loi Travail.
Tous ensemble contre le Capital !

#PaulVaLeveToi
#OnVautMieuxQueCa


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Défendons les patrons !



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Note : par-delà l'intérêt évident des remarques que le responsable de la CGT fait, dans cette entrevue, sur l'organisation du travail, ses mutations au gré de l'évolution des modes de concurrence entre sites de travail, la logique des "moins-disants sociaux" qui cherche à s'imposer sur les salariés et évidemment la place que la loi Travail prend dans le dispositif patronal de domination, on doit mettre en discussion la vision du syndicalisme qui est présentée comme la réponse adaptée pour faire face à ces stratégies capitalistes. Au nom de la nécessité, au demeurant légitime, d'être au plus près des salariés, à l'écoute de leurs observations sur leur travail, il nous est dit que le rôle des élus syndicaux consisterait à faire remonter au niveau des directions que, par exemple, "les accords de compétitivité" ne marchent pas si bien (sic) que ce qu'il est dit en haut lieu ! Or, comme le reconnaît ce responsable CGT "nous n’en sommes pas encore au stade où cette démarche est vraiment prise en compte, où la direction va accepter de changer ses méthodes" car, voyez-vous ... "évidemment pour elle, ce qui compte c’est la finance...". Il n'empêche, avec la foi du charbonnier, il nous est assuré que "si nous continuons, nous aurons des résultats encore plus probants". 
Nous avons là un condensé de cette conception du syndicalisme, que l'on croyait dévolue à la CFDT, évacuant la nécessité d'articuler la culture ouvrière spécifique, construite au coeur du rapport de travail, à l'organisation de la lutte, qui plus est en enfermant les salariés dans des logiques d'entreprise au détriment de la construction de solidarités inter-entreprises. Or la lutte est la seule à même d'établir l'incontournable rapport de force permettant de faire sauter le primat, devenu absolu, de la finance dans les prises de décision des directions d'entreprise. Pousser le syndicalisme à devenir une force de proposition prétendant peser sur l'organisation du travail par la démonstration que, comme il nous est dit ici, les travailleurs "sont des acteurs de la production, qui par leurs compétences et leurs tentatives, apportent une plus-value essentielle", est une tragique impasse : elle postule en effet qu'il serait possible de convaincre les patrons que ladite "plus-value" ouvrière aurait sa place, en une sorte de partenariat idyllique avec eux, dans le dégagement d'une plus-value capitaliste dont on veut oublier qu'elle consacre foncièrement un rapport d'exploitation guère disposé à s'ouvrir à toute autre "plus-value" ! La mobilisation actuelle contre la Loi Travail fait, au demeurant, heureusement, la démonstration que c'est bien la lutte qui reste l'outil de résistance à un pouvoir patronal classiquement porté, sauf circonstances politiques et sociales défavorables, à obtenir une profitabilité maximale !

Antoine

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France. Du 31 mars au 9 avril: la mobilisation. Et la grève? (I)

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