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Montpellier. Les fascistes partisans de Erdogan paradent...


... les Kurdes ripostent, la police les réprime !

Communiqué du NPA 34 


Suite aux manifestations de Montpellier aujourd'hui, nous tenons à témoigner de notre solidarité avec les militant-e-s révolutionnaires progressistes kurdes, au mouvement de résistance et au peuple kurde. Nous condamnons les interpellations de 3 de ces militants en marge des manifestations, comme nous dénonçons les dérives réactionnaires et fascisantes du gouvernement Erdogan, comme nous dénonçons également toutes les arrestations des militants du HDP, les bombardements de la ville de Cizre et des bases du PKK par l'armée turque.

Cent ans après le génocide des Arméniens, l'histoire se répète : un Etat turc, sa police, son armée poussent à la guerre civile contre une minorité nationale, hier les Arméniens et aujourd'hui les Kurdes.
 
Refusons la dérive fascisante de l'Etat Turc. Soutien aux organisations proches ou issues du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan), au HDP (Parti Démocratique des Peuples) à l'YJA-star (Unité des Femmes Libres) ainsi qu' à la résistance kurde. 
 

Pour le NPA34 ses porte-paroles


Martine Granier – Gérard Arnaud

 Dimanche 10 avril 201 

Photo tirée de Un enfant perdu dans une contre manif de militants kurdes

16h34

La manif de nationalistes pro-Erdogan part de la Comédie. Ils sont entre 700 et 800. On voit des pancartes assimilant, DAECH, AL-Qaeda et le PKK comme un même ennemi. On voit aussi une pancarte PKK = terrorisme. Bref des nationalistes turcs. Pendant ce temps la centaine de contre-manifestantEs progressistes sont encercléEs par plus d’une centaine de Gardes Mobiles à l’entrée de la rue de la Loge. Cliquer ici


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[…] Ce séjour express m’a paru une éternité. Je traîne avec moi le sentiment contradictoire d’être parti loin dans un pays inconnu, auprès d’un peuple qui m’est pourtant si familier. Si tant de choses nous séparent, bien plus nous unissent. L’eldorado des anticapitalistes n’existe nulle part. Nos générations sont nées politiquement sans modèles préétablis. Et c’est tant mieux. Aujourd’hui, des expériences nouvelles sont menées. Nous devons les suivre de près, les soutenir et en tirer le meilleur. Le PKK est un courant dont la filiation marxiste provient d’une autre variante que la mienne. Tirant les enseignements du passé à leur manière, il ose se frotter aux idées autogestionnaires et horizontalistes alors que ses origines politiques sont profondément verticalistes. Chacun progresse au contact des périodes dans lesquelles il évolue. Ce qui est vrai pour eux l’est aussi pour nous.  Ce peuple qui a été amené à prendre les armes, et qui les tient encore, pense toutefois que l’arme la plus efficace reste la conscience que l’on acquiert de soi. Une arme qui nous relie au-delà des frontières. 

De cette conscience revivifiée, pourrons-nous peut-être comprendre que la bataille qui se joue au Kurdistan est aussi la nôtre. Une issue dont dépend l’avenir de la Turquie, mais aussi de la révolution syrienne qui n’a pas dit son dernier mot. Les victoires des Kurdes seront les nôtres, leurs défaites aussi. Ils sont aussi un rempart contre les attentats auquel Daech n’est pas prêt de renoncer sur notre territoire, et ce d’autant que l’Etat français s’entêtera à mener ses guerres. Il est grand temps de lever la chape de plomb qui pèse sur cette question en France au nom des relations diplomatiques cordiales et des échanges économiques fructueux que le gouvernement français entretient avec Monsieur Erdogan. Nous devons renforcer le combat mené par des associations de solidarité trop souvent esseulées. Commençons par obtenir au plus vite cette mesure élémentaire : sortir le PKK de la liste des organisations terroristes.  Cliquer ici

C’est avec une immense joie que l’arrestation de l’homme d’affaire turco-iranien Reza Zarrab au États-Unis, accusé de blanchiment d’argent, de fraude bancaire et de violation de l’embargo contre l’Iran, a été accueillie à travers les réseaux sociaux en Turquie... 

La possibilité que l’enquête s’étende jusqu’au clan d’Erdogan a été perçue par des millions d’opposantEs comme une ultime chance de se libérer d’un régime qui n’hésite pas à pousser le pays dans une guerre sans fin contre le peuple kurde et à étouffer la moindre contestation démocratique, pour se maintenir au pouvoir, si ce n’est de se consolider à travers une réorganisation dictatoriale de l’appareil d’État.

  
En débat

La réalité politique et sociale du Rojava (nord de la Syrie, ouest du Kurdistan) est devenue l’objet de discussions au sein de la gauche radicale. Des voix la décrivent comme celle d’une société démocratique d’un type nouveau, voire d’un socialisme libertaire en construction. L’article ci-après développe un point de vue plus nuancé et critique. Publié initialement dans le numéro 60 (hiver 2016) de la revue étatsunienne New Politics1, il a été traduit pour l’Anticapitaliste par Régine Vinon.

Le siège de Kobané par l’Etat Islamique (EI) a attiré l’attention du monde entier sur le PYD kurde (Partiya Yekïtiya Demokrat, Parti de l’union démocratique), la force dirigeante dans les régions à majorité kurde du nord de la Syrie. Le PYD nomme cette région Rojava, littéralement « pays du soleil couchant », également traduit par « Kurdistan de l’Ouest ». Cliquer ici

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