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Montpellier. Cheminot-es/Nuit Debout, c'est tôt le matin que ça commence !

 

 Tous ensemble à la gare de Montpellier !

Reportage photo par NPA 34

Avec en point de mire ...


... 7 heures. Ce 25 mai soutien de Nuit Debout aux points d'accueil organisés par les cheminots grévistes en direction des personnels entrant à la Direction Régionale de la SNCF : objectif populariser la grève !



 La convergence des luttes c'est aussi la convergence syndicats/Nuit Debout


 


 

 





 Décision est prise de faire une incursion Nuit Debout dans la gare elle-même ...






Nadal , lui-même, n'en revient pas...


Cheminots, usagers même combat ! Les "guerriers" de faction sont...désarmés devant l'opération !
 

 

Notre avis ? Eh bien le voilà ! Loi Travail c'est non!


Une halte à un centre névralgique  du dispositif commercial...


 Il est temps de prendre le large...


 Action finie, sortie de la gare en bon ordre, la satisfaction est générale... L'AG des cheminots va commencer.






Demain...

Les interventions des forces de l’« ordre » pour dégager les barrages autour des raffineries et dépôts de carburant sont bien la seule réponse que donne le gouvernement à notre mobilisation. Pour faire taire ce mouvement, il aura tout utilisé, du coup de force institutionnel avec le 49-3 à la répression et aux provocations policières pour diviser les opposantEs en passant par les mesures d’exception avec les interdictions de manifester... Allant jusqu’à faire intervenir le RAID contre la Maison du Peuple à Rennes ou interdire purement et simplement la manifestation à Nantes ! Cliquer ici




Communiqué Nuit Debout le 87 mars


Depuis plus de deux mois, Nuit Debout est un point de rencontre de jeunes, de personnes sans emploi, de salariés --précaires - retraités, qui s’est constitué en occupant l’espace public, les places des villes et des villages. Ce qui nous rassemble, c’est le combat 


·       CONTRE la loi El Khomri et son monde, contre la casse sociale, la précarité, les grands projets inutiles, les lois sécuritaires

·       POUR faire tomber la domination de la majorité par la minorité de privilégiés 


Depuis plusieurs semaines l’assemblée populaire Nuit Debout de Montpellier construit la convergence des luttes en occupant de la Zone à Défendre de las Rebes, en appelant à faire la jonction avec les lieux de travail et à soutenir les salariés en lutte, comme on le fait avec les Renault à Tournezy, les intermittents et précaires de la CIP à HTH, avec les postiers à leur AG, avec les travailleurs/euses sociaux au rassemblement sans toit ni loi et avec les cheminots.


Nuit debout était en force aux côtés des cheminots en grève hier devant la direction de la SNCF.

Cette convergence des luttes se fait dans le respect des places de chacun. La confiance mutuelle se construit dans l’action. C'est en s’unissant et en attaquant ensemble que nous gagnerons ! 


Avec le 49-3, le gouvernement pensait nous imposer sa loi au service des patrons et des actionnaires. La seule riposte possible à ce coup de force, c’est le blocage de l’économie par la grève et par les actions, comme on le voit dans d’autres régions où sont bloqués des dépôts de carburant, des zones industrielles… Nous sommes solidaires de ces blocages et appelons à soutenir les grévistes et à les renforcer pour amplifier le rapport de force contre le gouvernement.


On ne lâchera pas, on continuera jusqu’au retrait de la loi.  


Chaque jour qui passe le démontre, le gouvernement a peur et notre lutte se renforce. On va gagner !


Comme jeudi dernier où nous étions plus de 250, nous appelons

·       à une AG de lutte, après la manif ici pour décider de nos actions communes

·       et à venir tous les samedis place de la comédie à  18h pour l’AG populaire/Nuit Debout de Montpellier ainsi qu’aux réunions de commissions notamment le mercredi 19h sur la comédie.
Ce samedi 28 mai carnaval revendicatif et festif à partir de 22h30, départ place de la comédie.

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Et aussi

A Donges, près de Saint-Nazaire, où se ravitaillent une bonne partie des stations du grand ouest, le blocage dure depuis une semaine. Posé à la croisée de deux routes qui desservent la raffinerie, le terminal charbonnier, le port et d’autres terminaux industriels, le piquet de grève rassemble des dockers, des salariés de Total ou de la chimie, des sous-traitants, des intérimaires... Présents jours et nuits, ils affichent une détermination sans faille contre une loi qui, selon eux, va tirer tout le monde vers le bas, menaçant l’avenir de leurs enfants. Reportage sur place, alors que les forces de l’ordre menacent d’évacuer les grévistes et leurs soutiens. Cliquer ici
 La série de grèves dans le secteur pétrolier et les actions des chauffeurs routiers n’ont pas manqué de provoquer la colère des tauliers des grands médias. Sans surprise, leurs avis sont unanimes : les grèves sont irresponsables, insupportables, et elles doivent cesser au plus vite. Cliquer ici


Extrait 
Le gouvernement est beaucoup plus dans une impasse qu’il ne veut bien l’admettre. Alors que tout le discours de ces dernières semaines, destiné à vendre une candidature à un second mandat de François Hollande, était de dire que la droite ferait pire, il se trouve dans la situation de faire exactement ce que le gouvernement Fillon avait fait en 2010 avec la réforme des retraites : envoyer les forces de l’ordre déloger des syndicalistes bloqueurs. À l’époque, Ségolène Royal accusait le gouvernement de croire qu'en « jouant la surenchère ou le désordre, ils vont retourner l'opinion publique, mais, ils se trompent, et leur démarche est très dangereuse ». Tandis que Martine Aubry implorait « Il reste des jours et des jours de discussion encore au Sénat, c'est l'occasion de dire maintenant “on suspend” (...), quand on écoute le peuple, on ne se diminue pas, on se grandit. »

En outre, tous les sondages, auxquels l’exécutif est très attaché, continuent depuis des semaines de donner une majorité de personnes interrogées hostiles au projet de loi. Ce qui oblige les ministres à slalomer entre les piquets, en s’accrochant au fait que les syndicats favorables à la réforme seraient majoritaires, tout en remettant en question la validité de sondages auxquels ils sont d'ordinaire très sensibles (par exemple, lors du précédent fiasco sur la révision constitutionnelle et la déchéance de nationalité). « Le mouvement est minoritaire désormais, veut croire un ministre. Qu'on les compte sur le terrain, et dans les rues, et vous verrez ! » 

Enfin, le retour du texte à l’Assemblée, en juillet, après son passage au Sénat, risque fort d’être tout aussi problématique que sa première lecture. Les frondeurs, qui ont raté à deux signatures près le dépôt d’une motion de censure de gauche, comptent bien cette fois-ci réussir leur pari. D’ailleurs, en coulisses, le gouvernement commence à mettre la pression sur les députés.

Certains pourraient être assez réceptifs, échaudés qu’ils sont par les attaques récentes contre des locaux du PS ou des permanences en région. Selon Le Monde, qui cite une source policière, une vingtaine de locaux ont été attaqués depuis le début du mouvement. Un site a même été créé pour les recenser. Dernier événement en date : des tirs à balles réelles sur le siège de la fédération de l’Isère, sans que l’on sache à cette heure si cette action est vraiment liée au mouvement de contestation contre la loi sur le travail. D’autres députés, en revanche, pourraient bien vouloir envoyer un message fort à leurs électeurs, en se détachant un peu plus encore de l'action du gouvernement.

Avant cela, l’exécutif n’en a pas fini avec sa course d’obstacles. Une nouvelle journée de grèves, de mobilisations et de manifestations est prévue jeudi. La semaine prochaine, les syndicats des transports parisiens, de l’aviation civile et de la SNCF notamment appellent à la grève. L’Euro de foot, qui commence le 10 juin, pourrait bien être perturbé. D’autant que pour installer une fan-zone place de la République, à Paris, il va falloir déloger aussi les participants de Nuit debout. Pas sûr que demain, ça aille mieux. Cliquer ici

Illustration par NPA 34



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 NPA 34, NPA

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