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Montpellier. P comme pourri, S comme salaud ...


 ... à bas, à bas le Parti Socialo !


Sonore casserolade devant le local du PS au Petit Bard à l'initiative d'une trentaine de membres de l'AG Populaire Nuit Debout de Montpellier.

Tout est parti d'une erreur d'aiguillage dans l'acheminement du courrier (à bas l'austérité à la Poste !). Nuit Debout, véritable histoire à dormir debout, a "reçu" l'invitation suivante...


"Leur permanence qui est la nôtre", "partager le verre de l'amitié", en voilà une provocation au lendemain du coup du 49.3 !  La suite en quelques images d'un face à face parfois un peu tendu mais sans incident majeur.

Cliquer sur la première image pour agrandir et lancer le diaporama.




 
 




 
Au bout d'une bonne heure du seul concert que l'on puisse dédier au parti de la Loi Travail-mon poing et ma rose sur ta gueule, les manifestant-es se sont retiré-es en chantant "On s'en va mais attendez-nous, on reviendra !". Car il est acquis, camarades socialos, qu'"on lâche rien" et qu'on ne vous lâchera pas jusqu'à obtenir la neutralisation de votre crapulerie ciblant le monde du travail, des sans-travail, des jeunes, des femmes, des retraité-es...

Cliquer ici

Le PS c'est cela...  
... ou cela, en fait les deux faces d'une même médaille, celle d'une insulte et d'une agression permanentes à la population
 
 La Paille et le Grain est une chronique écrite par François Mitterrand, qui couvre la période de 1971 à l'été 1974 (lire ici). Autrement dit dans le temps où il cultiva à plein l'image d'homme de gauche qui finit par le porter à la présidence de la République en mai 1981. Date à partir de laquelle il se moula dans les institutions de ce que naguère (cliquer ici) il avait qualifié de "coup d'Etat permanent" ! Mai 1981-mai 2016, le développement d'une dégénérescence politique...

A voir et à écouter aussi



La chanson parodiée : Merci patron (1972)
  
 

Tout se passe comme si trente années de batailles défensives avaient privé les structures politiques de leur capacité à proposer, fût-ce dans l’adversité, une visée de long terme désirable et enthousiasmante — ces « jours heureux » qu’avaient imaginés les résistants français au début de l’année 1943. Dans un contexte infiniment moins sombre, nombre d’organisations et de militants se sont résignés à ne plus convoiter l’impossible, mais à solliciter l’acceptable ; à ne plus aller de l’avant, mais à souhaiter l’arrêt des reculs. A mesure que la gauche érigeait sa modestie en stratégie, le plafond de ses espoirs s’abaissait jusqu’au seuil de la déprime. Ralentir le rythme des régressions : tâche nécessaire, mais perspective d’autant moins encourageante qu’elle fait ressembler l’« autre monde possible » au premier, en un peu moins dégradé. Symbole d’une époque, la précarité a déteint sur le combat idéologique — « précaire », du latin precarius : « obtenu par la prière »…

Assiste-t-on à l’achèvement de ce cycle ? La germination de mouvements observée sur plusieurs continents depuis le début des années 2010 a fait émerger un courant, minoritaire mais influent, las de ne demander que des miettes et de ne récolter que du vent. A la différence des étudiants d’origine bourgeoise de Mai 68, ces contestataires ont connu ou connaissent la précarité dès leurs études. Et, contrairement aux processionnaires des années 1980, ils ne redoutent guère l’assimilation du radicalisme aux régimes du bloc de l’Est ou au « goulag » : tous ceux qui, parmi eux, ont moins de 27 ans sont nés après la chute du mur de Berlin. Cette histoire n’est pas la leur. Souvent issus des franges déclassées des couches moyennes produites en masse par la crise, ils et elles font retentir au cœur des assemblées générales, des sites Internet dissidents, des « zones à défendre », des mouvements d’occupation de places, et jusqu’aux marges des organisations politiques et syndicales, une musique longtemps mise en sourdine. Cliquer ici

"Tout le monde déteste le PS, toute le monde déteste la police !"


Dès la mise en place de l’état d’urgence, au lendemain des attentats de novembre, le mouvement social a du faire face à une répression policière inédite et de très haut niveau... 

Celle-ci a commencé le dimanche 29 novembre par l’interdiction de manifester... sur la place de la République à l’occasion de la COP21, où des centaines de manifestantEs étaient encerclés par la police, 174 mis en garde à vue, et des centaines d’autres arrêtés pour contrôle d’identité. En dépit des milliers d’arrestations, perquisitions, et assignations à résidence, et jusqu’à aujourd’hui, de multiples colères ont persisté à s’exprimer dans la rue, sur les places, élevant considérablement le niveau d’affrontement avec le pouvoir et ses forces de répression. 

Interdictions préfectorales et répression des manifestations 

Incapable d’endiguer la large contestation des mesures autoritaires du dispositif mis en place par l’état d’urgence (manifestations du collectif Stop l’état d’urgence), le gouvernement s’est rapidement trouvé confronté à un nouveau problème de taille, le rejet par la jeunesse et une importante partie de la population de la loi travail.

C’est dans ce contexte, que nous vivons encore actuellement, qu’il convient d’appréhender les multiples dérapages de la police, singulièrement depuis l’émergence fin mars du mouvement Nuit debout. Interdites ou pas, les manifestations « dégénèrent » souvent en affrontements avec des forces de l’ordre chauffées à blanc par leur hiérarchie et par le blanc-seing de l’Élysée. 

Une violence policière délibérée 
 

 Hier, jeudi 12 mai, à Montpellier (cliquer ici)

« Tout est mis en place pour que les manifestations dégénèrent. (…) Les collègues n’interviennent que sur ordre »  : dans un interview à l’Humanité, Alexandre Langlois, secrétaire de la CGT Police, vend la mèche. Les centaines de blesséEs, dont certains gravement, ne doivent donc rien au hasard, tel ce manifestant rennais à la manifestation du 26 avril énucléé par un tir de LDB (lanceur de balle, une arme létale classée en catégorie A) ou ce journaliste qui, le 1er Mai à Reuilly-Diderot, a pris en plein visage une grenade de désencerclement.

Le 1er Mai, lors de la manifestation parisienne, la stratégie policière a été des plus limpides : saucissonner le cortège sous prétexte d’actions violentes commises par des radicaux, coller, comprimer les manifestantEs, les noyer dans un nuage de lacrymogènes, lancer sur la foule des grenades offensives assourdissantes à hauteur de visage, tirer au flash-ball ou au LDB pour blesser le maximum de personnes afin que les gens ne viennent plus aux manifestations.

Mais, contrairement à la volonté de susciter une panique et une terreur générale, cette attaque a entraîné une indignation et une solidarité collective autour notamment du slogan « Nous sommes tous des casseurs »... 

La provocation du 18 mai 

Annoncé abondamment par tous les médias depuis une semaine, le syndicat Alliance, majoritaire dans la police, prétend tenir un rassemblement mercredi 18 mai à midi place de la République à Paris et dans plusieurs autres villes en régions. Mal aimés du public (sauf de Renaud !), nos contestataires voudraient dénoncer la « haine anti-flics », et pour bien marquer l’objectif de leur démonstration l’affiche d’appel aux couleurs très « frontistes » affirme un martial « À nous d’être debout place de la République »... 

La perspective de voir transformer le QG de Nuit debout en poulailler géant, ne serait ce qu’une heure, est une insulte à tout le mouvement contre la loi travail. Et bien entendu, toute la racaille fasciste et réactionnaire soutient cette provocation. Et avec comme un air de « déjà vu », outre un irrépressible besoin d’amour, tout ce beau monde d’exiger « la dissolution des groupes d’extrême gauche », comme l’a déclaré Alliance... 

Ne les laissons pas faire ! 

Le piège tendu est énorme, et nous avons peu de temps pour le déjouer. Le NPA soutient l’idée de faire du 18 mai une journée d’information et de mobilisation et contre les violences policières partout où cela sera possible. Par des rassemblements sur les places, ou devant des lieux de pouvoir, par exemple les préfectures ou les commissariats, avec des témoignages de victimes de violences, d’exposition de photos de personnes blessées, etc.

Car oui, « Tout le monde déteste la police ! » Cliquer ici


  Les choix faits les 28 avril et 1er mai sont délibérés et participent d’une tactique et d'une stratégie élaborées puis mise en œuvres depuis les Etats-majors policiers et politiques. Comme je l’ai dit, il s’agit de faire place nette mais également d’utiliser une tactique qui pourrait être qualifiée de « protocole tunisien ». Durant la révolution en Tunisie, la contre-révolution a employé des tireurs d’élite postés sur les toits et qui avaient pour ordre non pas de viser des meneurs mais les anonymes au milieu de la foule. Le message ainsi envoyé était qu’on n’était pas menacé parce qu’on menait le mouvement mais simplement parce qu’on y participait, qu’on prenait la rue à travers la manifestation. En France, à un degré évidemment différent, le message envoyé est le même : on a pu ainsi voir des CRS pointer des flash balls dans une station de métro [Métro Bonsergent]. Je ne pense pas qu’une unité ait pu s’autoriser cela sans en avoir reçu l’ordre. Il s’agit là aussi de montrer que quiconque prend la rue, participe à ces mouvements, sera potentiellement pris pour cible.  Cliquer ici

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