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Montpellier. Samedi politique et festif...

  
L'AG Populaire Nuit Debout a décidé que "la rue est à nous" ! 

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 Le carnaval festif-revendicatif-politique qui a suivi l'AG Populaire Nuit Debout de samedi

L'AG elle-même, réunissant 150 à 200 personnes, a pris la mesure du tournant qu'a représenté l’adoption au Parlement sans le Parlement, par 49.3, de la Loi Travail avant navette avec le Sénat et retour pour adoption définitive par les député-es.

Pour concrétiser notre décision de travailler à organiser la riposte avec les salarié-es, un débat a été organisé dans l'après midi par la commission féministe Nuit Debout sur les incidences particulièrement graves de la Loi Travail sur les femmes. Ce débat a été introduit par une camarade de la CGT (lire le document de la CGT Femmes mixité sur le sujet). Dans la même logique, le secrétaire CGT des cheminots de Montpellier est venu évoquer la situation dans ce secteur et leurs perspectives d'action tandis qu'un membre de la direction départementale de la CGT a apporté son salut et confirmé la volonté de ce syndicat de tisser des liens avec Nuit Debout. 

Cela fait suite à notre démarche auprès de l'intersyndicale de l'Hérault quant à notre disponibilité pour oeuvrer en soutien aux salarié-es qui partiraient en grève reconductible ou vers la reconductible avec toujours l'objectif de faire tomber la Loi Capital ! A suivre pour concrétisation ainsi que suivront et se poursuivront les autres actions que notre AG Populaire met en place avec en particulier une attention forte sur la défense de la ZAD de Las Rébès. Une représentante du collectif Oxygène opposé à l'installation d'un Décathlon sur un espace agricole au nord de Montpellier a rappelé l'invitation faite à Nuit Debout à participer à l'action (une grande marche) organisée sur ce site le 11 juin avec une multitude d'associations opposées aux Grands Projets Inutiles. A noter une richesse plus marquée des débats menés à cette AG.

L'apothéose de la soirée aura été le carnaval festif mais aussi revendicatif et politique minutieusement préparé (malgré la confiscation par la BAC des chars) par la commission action et ceux et celles qui leur ont apporté un coup de main. C'est en effet rien moins que 300 personnes qui se sont regroupées derrière les banderoles carnavalesco-combatives pour une déambulation de 4 heures à travers la ville (voir photos). L'inévitable rencontre avec les clowns bleu-triste et leurs provocations s’est produite dans une ruelle derrière la Préfecture. Immobilisant le cortège pendant un 1/4 d'heure dans un face à face cherchant la castagne, les casqués front bas ont dû se rendre à l'évidence : le nombre, la détermination mais aussi le bonheur d'être ensemble pour s'approprier l'espace public et défier, avec un gros éclat de rire, l'état d'urgence, était le plus fort. La horde a fini par faire marche arrière et la belle équipée a poursuivi son chemin à travers les magnifiques rues du centre ville à l'éclairage chaudement complice. De loin en loin les "baqueux" et à nouveau quelques casqués venaient rappeler que "oui, il fallait continuer à détester la police" avant qu'un autre face à face devant la place de la Préfecture ne vienne moquer d'un sourire narquois le dernier barrage du bras armé du capital et des socialistes (mais, dans l'esprit des présent-es, c'est pareil !). La dispersion s’est faite sans incident sur la Comédie au point de départ de cette magique nuit ! Comme cela fut scandé à maintes reprises « la rue a été à nous »... Il reste à inscrire cela dans la durée à l'ouverture d'une semaine décisive où certain-es commenceront à poser que leurs lieux de travail aussi sont à eux ! Que mille rues, ruelles, places et lieux de travail établissent les passerelles de la solidarité populaire et de la grève générale et ce sera carnaval sans limite ! Mais nécessairement pas pour tout le monde !

Texte à paraître sur les médias de Nuit Debout Montpellier

 Sur la place de la Comédie après l'AG, les carnavaleux/-ses se préparent au son d'une tonitruante et remuante batukada...



Le cortège s'élance, la nuit debout promet d'être longue !




A la rue de la Loge on n'en revient pas...Tout ce monde...



De fil en aiguille...  la rue de l'Aiguillerie...






Tout compris !



Bébé capte-t-il la beauté de l'instant ?



 ... ou pressent-il la laideur de leur monde ?



Mise en place de la séquence provocation... 







 Un bon quart d'heure après... mais on est attendus au tournant !



 Ils ne sont pas certifiés label rouge ! On les élève en batterie...




 La provoc de la dérision... C'est carnaval !



Les robocops bas du front abandonnés à leur triste sort, on descend la rue de l'Université ...



 Ce carnaval a les pieds sur terre, on vire à la première ruelle...On ne va pas se faire plus provoquer par les bleus !


 


Saint Pierre déstabilisé par le haut et par le bas




Casqués et "baqueux" la jouent petit bras...à distance...



La vénérable fac de médecine en reste scotchée...




Un petit triomphe en passant sous le pont de l'Arc...




 Au pied de l'église Saint Roch haut lieu de beuveries entre potes et de restauration bobo...



Ce carnaval a aimé jouer avec le feu mais ne s'en est pas brûlé les ailes !



Big brother joue de l'antiphrase...on ne la fait pas aux nuitdeboutistes !


 La préfecture est en vue, le bleu devrait être de rigueur !



Sans surprise ... Reste que l'état d'urgence a été insolemment bafoué et la Loi Travail constamment conspuée ! Mais que fait la police ?



 A la Comédie se boucle la boucle d'une soirée festive inscrivant la réappropriation de l'espace public au nez et à la barbe des tenants de l'ordre policier et antisocial : tout le monde déteste la police, le PS et leur loi Capital !


A voir, à écouter


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NPA 34, NPA

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