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L'ouvrier Philippe Poutou pour bousculer les quilles électorales ?


 Décrochons la quille des 500 parrainages d'élu-es !

 


Fillon, c'est moins pire que Marine Le Pen.
    Macron, c'est moins pire que Juppé qui était moins pire que Fillon.
    Valls, c'est moins pire que Macron.
    Et Hamon, c'est...
    Mais où on va, là, en raisonnant comme ça ? Déjà, en 2002, Chirac, c'était moins pire que Le Pen. Et ça nous a valu la réforme de la retraite des fonctionnaires, le CPE... En 2012, Hollande moins pire que Sarkozy ? Ah bon ! Il suffit d'oublier, entre autres, l'état d'urgence, la loi travail, la répression féroce, la chasse aux migrants et quelques autres broutilles !
    Ne cherchez pas : à chaque fois, à ce jeu-là, on se fait avoir !
 
De moins pire en moins pire...
... ça va de pire en pire !

 C'est que le jeu est truqué, bien sûr. Dans un système où il convient de désigner l'homme (parfois la femme) providentiel qui va pouvoir pendant 5 ans nous imposer sa volonté sans réel contrôle, seuls les plus tordus, les plus politiciens, les mieux financés ont une chance de gagner ce qui n'est rien d'autre qu'une compétition. Voir dans cette foire d'empoigne une manifestation de "démocratie" relève de la cécité. Ou de la mauvaise foi.
    Pour sortir de ce piège qui pourrait bien nous amener au pire, il va falloir trouver une autre légitimité que celle qui est issue de bulletins gagnés à coup de fausses promesses, de démagogie, de mensonges et de coups tordus.
    Et la seule légitimité qui vaille est celle qui naît de nos luttes, de notre force et de notre intelligence collectives. Ce sont elles qui nous feront trouver le chemin et les formes d'une réelle démocratie.
   
Ce message, celui des luttes sociales, de la solidarité et de l'espoir, il est nécessaire qu'il puisse être entendu dans le cadre de cette campagne électorale qui va occuper tout l'espace médiatique pendant les mois qui viennent.
    

Tel est le sens de la candidature de Philippe Poutou.
    

C'est pour ça qu'il doit être présent dans cette campagne.


 
 
Quelques liens extraits de la dernière Lettre d'Information (LI) du NPA 34 (24 janvier) 
 
 
 





Et aussi 

Philippe Martinez a raison, mille fois raison. La cassure, qui est une cassure de classe, entre la caste politique, y compris de gauche, et les travailleurs/-euses (auxquel-les on devrait adjoindre les privé-es de travail) donne une clé de compréhension décisive de la nature de l'élection présidentielle. Pas sûr, pour autant, que l'on doive s'en tenir à une trop simple « déconnexion avec la réalité » pour aller jusqu'au bout du dévoilement du système de domination qui est niché dans cette élection comme, au demeurant, dans l'ensemble de l'édifice et des procédures institutionnelles en place. Loin d'être déconnectés de la réalité, les politiciens qui sont "la gauche" se trouvent au coeur des processus, bien réels, de dépossession politique des couches populaires. Ce qui, Philippe Martinez le pointe, alimente la crédibilité d'une Marine Le Pen qui a, "dans son arrière-boutique", le Medef. Cliquer ici

  
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