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Lodève: urgences !

Habitants du Lodévois, du Clermontais,
débrouillez-vous pour ne pas devoir être
hospitalisés d'urgence.

Contre les politiques de casse du système de santé et de l’hôpital public, de nombreuses luttes locales ont assuré le succès des mobilisations des 8 novembre dernier et 7 mars dernier. Dans de nombreuses villes, les personnels ont fait grève, rejoints souvent par les étudiants infirmiers, et les manifestations ont réuni des milliers de participantEs combatifs.
La politique d’austérité imposée au secteur public c’est, dans la santé, le plan de réduction des dépenses de 3,5 milliards d’euros qui aboutira à la suppression de 22 000 emplois et 16 000 lits d’hospitalisation. Conséquences : pour les personnels hospitaliers une charge de travail insupportable allant jusqu’à la dépression et aux suicides et, pour les patients une dégradation de la qualité des soins.
Les programmes de la plupart des candidats à la présidentielle sur la protection sociale et le système de santé, notamment les attaques portées par Fillon, ont un point commun : refuser de s’attaquer au chômage et prolonger les politiques de casse des services publics. Non, il ne faut pas réduire la place du service public de santé ! Il faut au contraire élargir ses missions pour un véritable service public de santé, avec :
- l'arrêt des fermetures de lits, de services et la fin des restructurations et regroupements
- le maintien des établissements de santé existants, avec les moyens nécessaires à leur fonctionnement et la réouverture des établissements de proximité (avec service des urgences, service de chirurgie, maternité) et  au sein de l’hôpital de Lodève un service d’urgence avec un SMUR (Service Mobile d’Urgences et de Réanimation)
- la réduction du temps de travail à 32 h sans perte de salaire et avec embauches correspondantes.
- un plan d’emploi et de formation avec la création de 120 000 postes dans les hôpitaux publics. 
- la création, sur tout le territoire, à commencer par les "déserts médicaux" de centres de santé publics gratuits, fonctionnant, avec du personnel public, 24h/24 et travaillant en liaison étroite avec l'hôpital.
C'est autour de ce dispositif public, entièrement financé par la Sécurité sociale que doit s'organiser l'ensemble de notre système de santé, pour ses missions de préventions de soins et de suivi des patients.
Mais cela suppose, et c'est là le fond du problème, de stopper les politiques d'austérité dans la santé, avec la fin des 30 milliard d'exonérations de cotisations sociales, dont 3 milliards de ponction sur les hôpitaux publics du pacte de responsabilité. Mais aussi l'abrogation des lois "Bachelot" et "Touraine" qui organisent la privatisation du système de santé et la transformation de l'Hôpital en entreprise.
C’est par les luttes, les grèves, que l’on parviendra vraiment à stopper les politiques de destruction des services publics et notamment du service public de santé.
C'est dans ce sens que le NPA participe et soutient sans réserve toutes les mobilisations des personnels de santé et des usagers, et en particulier dans l’Hérault, la mobilisation unitaire engagée par l’UL CGT Clermont-Lodève pour un véritable plateau technique d’Urgence au sein de l’hôpital de Lodève.

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Correspondant-es NPA34


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