À la Une...

Santé. De Decazeville à Montpellier


Défense et survie  de la maternité et du centre hospitalier,
sources d'emplois et de lien social.

Geneviève, correspondante NPA34

Mercredi 29 mars une centaine de personnes de Decazeviile se sont rassemblées devant l'ARS (Agence Régionale de Santé) à Montpellier. En présence de CGT CFDT FSU UNSA et FO.
SalariéEs, usagers, éluEs ont occupé le parvis pendant 5h avec un seul mot d'ordre:

 Réouverture immédiate de la maternité!

La maternité a été fermée, partiellement en  octobre dans un premier temps pour 3 mois, suite aux décès tragiques d'une mère et de son bébé au cours de l'accouchement, puis prolongée de 6 mois le centre hospitalier devant mettre à profit cette période  pour réunir les conditions de sécurité et de qualité nécessaires à une reprise des activités.
Depuis octobre 3 parturientes ont accouché  aux urgences de l'hôpital, 4 ont été transportées en urgence absolue à Rodez, à environ 45mn de Decazeville..
Si l'activité obstétricale intégrale (surveillance en pré et post partum et accouchement) ne reprend pas c'est la fermeture de la maternité qui est programmée, puis de l'hôpital  dans le cadre du projet médical partagé de territoire élaboré avec les hôpitaux du Nord Aveyron (groupement hospitalier de territoire du Rouergue.

La mobilisation  s'est déroulée en plusieurs étapes.
Demande de rendez-vous immédiat avec la directrice de l'ARS, Mme Cavalier, refus d'être reçu par sous fifre.
collage des pétitions sur les vitres, enchaînement de syndiqué-es, du maire de Decazeville, d'usagers, d'une députée PS.
Feu de pneus...
Devant la détermination des manifestants, la directrice de l'ARS a accepté de  les recevoir, mais à 19h!
Qu'à cela ne tienne!   la très grande majorité des manifestants est restée.

Un gynécologue et un pédiatre se sont présentés lors du rendez-vous pour travailler à la maternité et prouver que les conditions de réouverture étaient réunies.

Bien entendu la directrice de l'ARS a dit qu'il fallait étudier tout cela et n'a pas donné de réponse.

A trois semaines des élections il est peu probable qu'il y en ait une.

Mais il est évident que la population du bassin de Decazeville est et restera mobilisée pour la défense et la survie non seulement de la maternité, mais du centre hospitalier, source d'emplois et de lien social.




Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA