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Féminisme rappeur. Musulmanes, elles parlent, elles chantent, elles dansent...


... elles revendiquent pour les droits des femmes.  Eh oui, c'est possible !

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11 mai : « Je danserai si je veux » : sois libre et tais-toi
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Si hip-hop et islam semblent antithétiques, certaines artistes concilient parfaitement les deux et ont fait de ce paradoxe une vraie force. Voici 8 rappeuses musulmanes qui défient les clichés sur l’islam. 

Cheek vous en parlait il y a quelques semaines. Début avril, Mona Haydar échaudait la toile avec son clip Hijabi (Wrap My Hijab). La MC syro-américaine, enceinte de huit mois et voilée, y appelle les femmes musulmanes à s’unir, tout en dénonçant les discriminations qu’elles subissent tous les jours. Le titre fustige notamment la connotation “exotique” que l’occident associe au hijab, réduisant les femmes qui le portent à des êtres dangereux ou opprimés. La rappeuse promeut ainsi un féminisme pluriel, sans frontières et sans hiérarchisation des luttes.

Paradoxalement, c’est à un endroit où les femmes n’ont pas le droit de chanter -Téhéran-, que Sonita Alizadeh a découvert le hip-hop. Désormais installée à Salt Lake City aux États-Unis, la jeune Afghane, héroïne d’un documentaire germano-helvético-iranien réalisé par Rokhsareh Ghaem Maghami et sorti en octobre 2016, se bat contre le mariage forcé, auquel elle a elle-même échappé. Dans son clip Dokhtar Forooshi (Mariées à vendre), la rappeuse apparaît en robe blanche, le visage recouvert de faux sang, et scande: “Dans ma ville, les femmes sont muselées. Moi je crie au lieu de la fermer.Cliquer ici

Article repris de Tamara Jost sur FB. Merci à elle.


A lire aussi

N’allez pas demander à Sarah Zouak si féminisme et islam sont compatibles. La question l’exaspère, comme tous ces préjugés véhiculés sur les femmes musulmanes. « Si ce ne sont pas les médias, ce sont les politiques qui nous stigmatisent. Ils prennent la parole à notre place et souvent, c’est pour dire n’importe quoi », s’agace la Française de 27 ans. Elle qui se dit musulmane, féministe et libre, a cofondé il y a un an Lallab, une association et un magazine en ligne, pour donner une tribune à celles qui allient à la fois islam et combat pour l’émancipation des femmes. « Sans qu’il y ait de contradiction », insiste la jeune femme. Un an plus tard, Lallab – contraction de lalla (« madame » en arabe) et laboratoire – compte plus de 200 bénévoles partout en France et organise des ateliers de sensibilisation dans les lycées pour déconstruire les préjugés. Cliquer ici

Déconstruction d'une intox télévisée...

Le reportage avait déclenché une polémique nationale et suscite encore aujourd’hui des commentaires politiques à tout va. Le 7 décembre 2016, France 2 diffusait un reportage tendant à montrer qu’un bar PMU de Sevran en Seine-saint-Denis refusait l’accès aux femmes. Contre-enquête.  

Ils étaient une trentaine de personnes, ce mercredi 8 mars, réunies au PMU à l’initiative d’Amar Salhi, le propriétaire de ce bar populaire du quartier de Savigny de Sevran : des femmes, des hommes, des voisins, des amis, des clients, des élus locaux rassemblés autour d’un apéritif en ce jour de célébration de la journée des droits des femmes. Une manière de répondre à la polémique déclenchée par la diffusion d’un reportage dans le 20h de France 2, le 7 décembre dernier. Cliquer ici

Et aussi

Stigmatisation, discrimination...électorale !


Point de vue en débat... De l'antiracisme moral et de la dépolitisation qu'il induit...


Et encore

Nous assistons à la montée en puissance d’une « pseudo-laïcité » : la dénaturation graduelle de la laïcité, pour la transformer en machine à éradiquer le fait religieux musulman dans l’espace public. Le mécanisme est toujours le même. D’abord les « pseudo-laïcs » prétendent à tort que telle manifestation du fait religieux musulman dans tel type de lieu serait contraire à la laïcité. Puis une autorité judiciaire - généralement le Conseil d’État - répond solennellement que c’est faux. Les « pseudo-laïcs » réclament alors une loi pour interdire la chose … au nom de la laïcité et obtiennent, à chaque fois, gain de cause. Cela dénature un peu plus la laïcité, en conférant à ce principe républicain un sens qu’il n’a pas. Cliquer ici

Deux points de vue dans le NPA



Le NPA et la campagne antiburkini... 

 
A propos du FN

Entretien. Alors que le Front national profite à plein de la situation sociale et politique, des attentats aux « affaires » (dont il n’est pourtant pas épargné...), nous avons rencontré Luz Mora, militante syndicale de Solidaires Travail Affaires sociales, qui est une des animatrices de VISA (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes). Depuis 1996, ce collectif regroupe des militantEs syndicaux qui analysent et dénoncent les incursions du FN et de l’ensemble de l’extrême droite sur le terrain social, dans les entreprises et les services... Cliquer ici


Du côté des fascistes de Riposte Laïque les menaces islamophobes se font plus insistantes que jamais : "Le vote musulman rend impossible la victoire d’un candidat patriote : la preuve !"

 "D’ici à en conclure qu’une alternative démocratique intégrant le vote musulman est devenue impossible pour tout candidat patriote, avec les règles actuelles, il n’y a qu’un pas que j’ai envie de franchir allègrement.
Cela ne veut pas dire que d’autres solutions n’existent pas pour régler ce problème…" Cliquer ici

 

 
"C’est vrai qu’on le pensait tous, mais un seul a osé le dire : « Vous avez les boules qu’elle ait perdu, c’est ça l’histoire, hein ?»"

 
NPA 34, NPA

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