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Montpellier. Un viol à Las Rébès ... Saurel ment par omission. La ZAD a porté secours à la victime !

D
 Minables. Les charognards de la "Frêchie"* passent à l'attaque contre la ZAD... en instrumentalisant de façon politicienne le drame vécu par une femme !

4 septembre :

Les occupants s’engagent à laisser
 Philippe Saurel et Claudine Frêche (ACM Habitat) réunis, l'emblème de cette "nouvelle politique" qui pue le vieux : bétonnage, amalgames politiciens, dénis de démocratie... !

La réalité oubliée par Saurel, pourtant immédiatement relevée par Midi Libre et La Marseillaise: les zadistes ont mis en fuite les violeurs et secouru la victime... 

Communiqué des habitants et riverains de la colline de Las Rébès-Cévennes, solidaires de la Zone d’Activité Démocratique de Las Rébès

A propos du tragique événement qui s’est déroulé le 26 août 2016 sur la colline de Las Rébès et son exploitation médiatique indécente par le Maire de Montpellier, en conférence de presse vendredi 2 septembre 2016.

Auto-évacuation de la ZAD 

Vendredi dernier une jeune fille a subi un viol collectif en contrebas de la colline de Las Rébès. Nos premières pensées vont à la victime et nous tenons à lui témoigner toute notre compassion et notre solidarité. Quand il s’agit d’un viol, nous sommes tous bousculé.e.s et sous le choc. Ce séisme individuel et collectif, qui nous renvoie à notre incontournable fragilité humaine, ne doit pas nous faire occulter la nature sociologique des faits. Un viol renvoie à la misère sexuelle, pour certains à la misère au sens global… Des communautés se dressent alors les unes contre les autres, et tentent de se renvoyer la faute. Ce qui est malheureusement le cas dans cette triste affaire.
 
Ces faits lamentables ont eu lieu dans un endroit isolé à l’intérieur de la zone clôturée par ACM en février dans la perspective de la réalisation du projet de construction de trois nouveaux immeubles dans ce quartier déjà trop fortement urbanisé. Les zadistes, les habitants et les riverains terminaient une assemblée générale en haut de la colline, sans aucune possibilité de savoir ce qui se passait en contrebas. Dès que les personnes encore présentes sur les lieux une fois la réunion terminée ont découvert cette agression, ils ont fait fuir les agresseurs, pris en charge la jeune femme en état de choc et l’on amenée aussitôt aux urgences hospitalières. 

Hélas, ceux qui veulent urbaniser la colline n’hésitent pas à exploiter ce tragique évènement. Les zadistes, les habitants et riverains de Las Rébès qui souhaitent que la colline redevienne un parc public ont immédiatement réagi en défendant et en prenant en charge la victime. Ce qui a bien été constaté par les enquêteurs, qui ont interpelé 4 personnes n’ayant rien à voir avec la Zad et les défenseurs de la colline de Las Rébès. 

Ce crime reflète un aspect de la réalité d’un quartier Las Rébès - Cévennes qui concentre des difficultés économiques, sociales et environnementales : violences sociales et absence de sécurité, absence de cadre structurant d’accueil et d’animation des jeunes, absence d’instances de dialogue et de prévention des risques…  Il témoigne de l’incapacité des pouvoirs publics à résoudre les problèmes de fond et à apporter des réponses adaptées. 

C’est bien à cette ghettoïsation, à cet abandon de la part des pouvoirs publics, que se sont confrontés les occupants de la colline depuis le 17 avril dernier, auxquels ils ont répondu par la mise en place d’animations pour les enfants, l’organisation de sorties culturelles, de séances de soutien scolaire… Mais il leur était bien sûr impossible de contrôler tous les agissements de personnes pouvant pénétrer dans les recoins de la colline : c’est faire preuve d’une mauvaise foi caractérisée et d’une malhonnêteté innommable  que d’attribuer aux défenseurs de la colline la responsabilité de cette agression dramatique. 

Seule réponse de M. Saurel : encore plus de promiscuité, de concentration de bâtiments et de population ! La construction de 3 nouveaux immeubles ne fera évidemment qu’accentuer les difficultés, les tensions et la misère sociale. 

La conservation et l’aménagement d’un parc public pour le quartier de Las Rébès-Cévennes, lieu de rencontres, d’échanges et d’activités pour toutes les générations (jardins potagers partagés, parcours de santé, jeux pour enfants, terrain de foot, de pétanque, de skate, tables de pique-nique, barbecue, fontaine…) pourrait par contre contribuer à un mieux-vivre ensemble.  

C’est pourquoi seul un moratoire sur le projet des constructions sur la colline sera de nature à permettre l’indispensable réflexion sur l’évolution positive à long terme du quartier. Nous poursuivrons nos mobilisations dans cette perspective. 

En raison de la pression que fait subir aux occupants de la colline l’odieuse instrumentalisation politique de ce drame, et dans un souci d’apaisement des tensions entre les habitants que ces évènements ont engendrées, la Zone d’Activité Démocratique réunie ce vendredi 2 septembre au soir en assemblée générale, a décidé son auto-évacuation dans les jours qui viennent. Les occupants, aidés par les habitants et riverains qui avaient sollicité leur intervention afin d’empêcher le démarrage imminent des travaux, s’engagent à laisser le terrain vide de toutes les installations édifiées depuis le 17 avril 2016. 

Il n’en reste pas moins que le territoire de la ZAD de Las Rébès a été symboliquement agressé quand il s'est vu désigné comme responsable des évènements de ces derniers jours, ainsi que de tous les maux du quartier. Il faut être très vigilant quant aux amalgames possibles, aux rumeurs, et surtout à la désignation des responsables.

Habitants et riverains de la colline de Las Rébès-Cévennes, solidaires de la Zone d’Activité Démocratique de Las Rébès. 

Le 3 septembre 2016, 10 h

* "Frêchie", mot désignant les héritiers politiques de Georges Frêche dont on lira le parcours politicien qu'il a eu à Montpellier et à la tête de la Région (il a aussi été député) : Anniversaire de la mort de Georges Frêche

Remarque sur ce communiqué : important contre-feu opposé à la manipulation organisée par Philippe Saurel pour déconsidérer les zadistes qu'il incrimine implicitement dans le viol, il reste court, c'est le moins que l'on puisse dire, sur ce qu'exprime un viol : ni "notre fragilité humaine", ni des considérants sociologiques, ni, en particulier, la mention de la "misère sexuelle", ne suffisent à rendre compte de ce crime. Sans la remise en cause essentielle du système patriarcal perpétué par le capitalisme sauvage auquel nous sommes confrontés et inscrit, à un degré ou un autre, dans les esprits et dans les comportements des hommes, y compris les opprimés, les femmes continueront à être exposées à cette agression criminelle et à d'autres violences. Si cette dimension transversale du viol à toutes les couches de la société et impliquant, à un niveau ou un autre, tous les hommes, n'est pas mise en avant, toute référence explicative à la psychologie et à la sociologie dépolitise le sujet et peut même être reçue comme euphémisant la gravité des viols, voire, ce qui n'est évidemment pas le cas dans ce texte, l'excusant.

A lire 

Entraînée dans une tente, elle aurait été violée et violentée avant que des zadistes ne se rendent compte de la situation et fassent fuir les suspects.  Cliquer ici

 L'esbrouffe innommable de Saurel


 La Marseillaise des 3 et 4 septembre 2016


  
 Voussaveztout

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Montpellier. La baffe nuitdeboutiste à Valls a ricoché vers la camarilla de ses complices locaux, Saurel et Delga (hollandiste enflammée)



 Saurel : pour finir de déconstruire l'imposture de "l'homme nouveau" !

 NPA 34, NPA

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