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Fachos hors des facs !


Première victoire !
 Le doyen Philippe Pétel démissionne.

http://www.midilibre.fr/2018/03/24/le-doyen-de-la-faculte-de-droit-de-montpellier-philippe-petel-demissionne,1645503.php
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Ce 23 mars, grand rassemblement et intense journée de soutien
aux étudiant(e)s agressé(e)s à la fac de droit par  des nervis fascistes.
Geneviève correspondante NPA34
 
UN MILLIER DANS LA RUE

A l'appel de l'intersyndicale_ CGT, SUNPRESS-FO, FSU, Solidaires, CEI et le soutien de la LDH, un millier de personnes se sont rassemblées devant la fac de droit pour témoigner  des violences de la nuit précédente et demander la démission du doyen Petel.. en tant qu'étudiant(e)s en droit cela leur paraît incocevable: "Ce n'est pas cela le droit, la justice".  "Je fais du droit pour l'humain". Première prise de conscience du décalage entre les cours et la réalité: les travaux pratiques en quelque sorte.
Deux heures de témoignage, le traumatisme est flagrant, de message de solidarité, en particulier des étudiant(e)s en médecine.
Départ vers 15 heures en direction de la présidence de l'université aux cris de
Petel démission
tout le monde déteste les fascistes.

Augé, le président sort et fait une déclaration inaudible.
Sur place nous apprenons que le préfet accepte de recevoir une délégation d'étudiant(e)s et de l'intersyndicale.
Départ en manif dynamique vers la préfecture où pendant deux heures les étudiant(e)s rassemblé(e)s débattent et votent les modalités de rencontre avec le préfet.
S'ensuivent deux longues heures d'attente dans une ambiance sereine et sérieuse

Celles et ceux avec qui j'ai pu un peu discuter sont conscient(e)s qu'au delà de la démission ou de la suspension du doyen, la mobilisation pour le retrait du plan étudiant, l'abrogation de la loi ORE et contre la réforme du bac doit continuer.

19h30, la délégation sort pour rendre compte de cette réunion.
Malgré l'heure tardive plus de cent personnes sont toujours présentes.

Communiqué de délégation reçue en préfecture
La délégation intersyndicale, LDH (Ligue des Droits de l'Homme) et étudiants, relève que le préfet et la rectrice ont condamné politiquement et moralement le doyen. Nous déplorons que la ministre, qui a été contactée pendant la suspension de séance, n'ait pas pris ses responsabilités en suspendant le doyen ou en l'appelant clairement à démissionner. Rendez-vous est pris à l'IGAS (dans le cadre de l'enquête administrative) lundi pour les étudiants qui ont subi les violences et l'intersyndicale des universitaires - qui se porte partie civile au côté des étudiants et de la LDH.
Les plaintes sont déposées et l'enquête pénale est en cours.
Le 23 mars à 19h30
La délégation reçue en préfecture.


Les agresseurs doivent être poursuivis, le mouvement s'amplifier, s'élargir car ces violences ont pour but de terroriser les étudiant(e)s en lutte, de leur faire  courber l'échine afin de faire passer toutes les  "réformes.
Contre la loi ORE
Contre la sélection
La lutte continue !


COMMUNIQUÉ Union Départementale CGT

Philippe Pétel, doyen de la faculté de droit de Montpellier, a officialisé sa démission.

Ceci fait suite aux mobilisations du vendredi 23 mars 2018 après l’attaque très violente de barbouzes dans un amphi de la faculté de droit (lire le communiqué de la CGT).

Une délégation intersyndicale, avec la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) et représentant·e·s des étudiantes, avait poussé dès hier soir le préfet et la recteure de l’académie de Montpellier à condamner politiquement et moralement le doyen.

Rendez-vous est pris dès ce lundi 26 mars 2018 à l’IGAS (dans le cadre de l’enquête administrative) pour les étudiant·e·s qui ont subi les violences et l’intersyndicale des universitaires — qui se porte partie civile au côté des étudiants et de la LDH. Les plaintes sont déposées et l’enquête pénale est en cours. Ces violences ne font pas oublier que la mobilisation des étudiant·e·s et des personnels des universités trouve son origine par son refus de la réforme imposant la sélection à l’entrée de l’Université et donc l’exigence de l’abrogation de la loi ORE.

Cette mobilisation ne fait que commencer. À l’université de Montpellier, la prochaine étape est une AG le lundi 26 mars et à l’université Paul-Valéry, une grève et une AG commune aux étudiant·e·s et aux personnels aura lieu mardi 27 mars 2018 au matin.
La FERC-CGT, l’union départementale de la CGT Hérault et la CGT des universités de Montpellier
soutiennent l’ensemble des mobilisations et se tiennent aux côtés des étudiant·e·s et des personnels dans leur lutte.








Les prochaines échéances : 
  • Lundi 26 mars AG à l'Université Paul Valéry
  • Mardi 27 grève et AG commune étudiant-es/personnels à Paul Valéry
Voir l'article de France Bleu avec photos.
Et aussi : Le GUD s'attaque à un lycée

Vu sur Facebook :
Chers étudiants
Les signataires de ce communiqué condamnent avec la plus grande fermeté les actes de violence qui ont eu lieu à la Faculté de droit de Montpellier.
Profondément attachés à la défense d'une Université porteuse de valeurs humanistes et républicaines et convaincus que nous devons collectivement être des ambassadeurs de la tolérance et de l’État de droit,nous apportons notre soutien aux victimes de ces actes inacceptables.
Christine BERTRAND, Doyen de l’École de droit (Clermont-Ferrand)
Marie-Elisabeth BAUDOIN, Directrice des études
Isabelle MOULIER et Sébastien MARCHAND, Responsables pédagogiques des Licences Droit et AES
Jean-François RIFFARD, Directeur de l'Institut des Métiers de l'Administration et de la Justice




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