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Gaz de schiste. Bassin d'Alès : la ministre abrogera le permis d'exploitation ... si Mouvoil ment !

 
 Gaz de schiste : une étude pour trancher la question en Cévennes
Midi Libre 06/12/2012



[Ci-dessous le lien vers l'article de Midi Libre de ce 7 décembre qui fait la part belle aux pro-gaz de schiste]


La préfecture du Gard a reçu mercredi une
délégation de militants anti-gaz de schiste, pour
évoquer le permis “bassin d’Alès” accordé à Mouvoil SA. 


La préfecture, à l’automne, avait demandé à cette société de renoncer provisoirement aux tests d’ondes sismiques qu’elle devait réaliser sur le terrain. Cette demande était justifiée par la vive opposition à l’exploitation du gaz de schiste en Cévennes et par les potentiels troubles que des recherches par camions sondeurs auraient pu susciter.

Delphine Batho demande une étude

Le ministère de l’Ecologie a proposé qu’une étude soit réalisée. "La question qui doit être posée est celle-là, résume Jean-Philippe d’Issernio, le secrétaire général de la préfecture du Gard : “Est-ce que la société Mouvoil va chercher des hydrocarbures conventionnels ou pas ?” Elle dit qu’elle cherche des bonnes vieilles nappes de pétrole. Il faut déterminer si Mouvoil dit vrai ou s’il ment."

Vers une quatrième abrogation ? 

Le ministère devrait faire appel à un universitaire, géologue de formation, pour effectuer cette étude. Il aura un mois pour rendre son verdict. Ce sera alors au tour de la ministre Delphine Batho de décider si, oui ou non, il y a lieu d’abroger le permis du “bassin d’Alès”, après trois autres abrogations dans le passé, pour les permis de Montélimar, Nant et Villeneuve-de-Berg.

A lire demain, sur la version papier, une enquête intitulée “Et si on finissait par dire oui au gaz de schiste...”.

L'article sur le site de Midi Libre

Illustration : photo de la mobilisation du 22 septembre dernier à Saint-Christol-lès-Alès


"Allègre-ment" en faveur du gaz de schiste...

Allègre, Rocard, les responsables de l'industrie pétrolière et la caution géologique de service exposent largement (voir lien ci-dessous) leur point de vue dans une logique "économiste" centrée sur le double argument massue du refus de la dépendance énergétique de la France vis-à-vis de l'étranger et de la nécessité de combattre le chômage. Il faudra bien se résoudre à leur opposer, sur cette question des gaz de schiste comme pour le nucléaire, le lien nécessaire entre un positionnement en faveur d'une vraie transition énergétique (autre chose que le hochet agité dans les grandes messes médiatiques-politiques sur l'environnement) et l'urgence d'une interdiction des licenciements. Toutes choses qui ne cadrent pas avec le maintien de la logique productiviste-capitaliste nourrissant cet article qui voudrait enchaîner la question de l'emploi à la perpétuation, et même l'aggravation, des atteintes à l'environnement. L'option du NPA pour l'écosocialisme s'enracine dans le refus sans appel d'une telle démarche écosocialement suicidaire !


Et si l’on finissait par dire oui au gaz de schiste... (Midi Libre)
 

La position du NPA 34

Quelle que soit la technique d'exploitation, l'utilisation des gaz ou huile de schiste est une aberration écologique et économique : technique dangereuse, pollution de l’air, pollution de l’eau,
destruction répétée de la biodiversité sauvage et domestique, augmentation du trafic routier pour transporter l’eau et le gaz, modification des paysages, destruction des sous-sols, risques pour la santé que constituent les produits chimiques utilisés, dénis de démocratie. [...]

Nous ne considérons pas l'exploitation des gaz de schiste comme une
possible ressource énergétique d'avenir.


A lire ici

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Fracturation ou Alimentation saine il faudra bientôt choisir !

Extrait

Jackie Schilke et son bétail , 60 bovins , vivent dans le coin supérieur gauche du Dakota du Nord, un ciel balayé par le vent, couleur or, au cœur du bassin  schisteux de Bakken.

En proximité de la propriété des Schilke,  la fracturation a commencé , avec  32 puits de pétrole et de gaz dans les trois miles avoisinant son ranch de 160 acres . Ce sont cinq de ses vaches qui sont tombées raides mortes, l’année dernière.

Mme Schilke elle-même est en mauvaise santé. C’est une femme  âgée de  53 ans , avec une queue de cheval blonde et des yeux d’un bleu profond. Elle se sent souvent étourdie quand elle s’aventure à l’extérieur. Elle boite et ressent une  douleur chronique dans les poumons. Elle est sujette à des éruptions cutanées qui perdure depuis un an.

L'article est à lire ici 






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